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tymoon |
# 1 ≡ Scandale viande de cheval: Le retour |
Course A
109 posts depuis le 6/3/2013
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De la viande de cheval impropre à la consommation a été écoulée frauduleusement en France. Une enquête est en cours.
Le scandale de la viande de cheval refait surface. Une enquête a été ouverte après la découverte d'un trafic de chevaux de selle écoulés frauduleusement dans l'alimentation humaine dans l'est de la France.
Des chevaux achetés à des particuliers… Cette fois, ce n'est pas le fournisseur de viandes Spanghero qui est au cœur du scandale mais un "réseau mafieux belge" qui serait parvenu "à contourner frauduleusement notre réglementation sanitaire". Pour ce faire, le réseau a racheté des centres équestres ou des chevaux de selle à des particuliers. Pour obtenir l'accord des propriétaires concernés, des maquignons complices leurs promettaient une "retraite paisible" à leurs montures - qui finissaient en réalité à l'abattoir.
… Et abattus en France. En réalité, les animaux partaient en Belgique où leurs carnets de santé étaient falsifiés. Une fois cette procédure faite, les fournisseurs de viandes frauduleuses se chargeaient d'abattre les chevaux en France, rapportent de concert la Coordination rurale et la Fédération nationale des éleveurs professionnels d'équidés (FNEPE). Le trafic aurait ainsi été découvert dans l'abattoir d'Alès, dans le Gard. Des abattoirs à Pézenas, dans l'Hérault et Valenciennes, dans le Nord seraient également concernés.
Un centre équestre découvre la supercherie. C'est le centre équestre de Rethel, dans les Ardennes qui a tiré la sonnette d'alarme explique son avocat, Me David Boscariol. Selon lui, un maquignon domicilié dans les Ardennes s'était présenté au printemps dernier au centre qui avait posté une annonce pour placer deux chevaux en retraite. L'homme aurait indiqué que les chevaux servaient à encadrer des poulains dans un haras, mais le centre équestre a découvert que les chevaux avaient été revendus à un abattoir, a affirmé Me Boscariol.
Des viandes impropres à la consommation. Contacté, le ministère de l'Agriculture confirme qu'une enquête est en cours, sans pouvoir préciser à ce stade où elle a été ouverte. Cette fois, l'enquête ne porte pas sur des problèmes faux étiquetages. La viande était en effet bien vendue comme "viande de cheval", mais elle était impropre à la consommation. "Les trois quarts des chevaux de selle ont reçu un traitement médicamenteux qui les rend impropres à la consommation humaine", abonde Jacques Largeron, président la FNEPE.
Aucun détail sur l'ampleur de ce trafic n'a pu être non plus précisé pour l'instant. "La filière de production de viande de cheval n'est pas touchée par ce trafic", tient toutefois à préciser Jacques Largeron.
Le fichier d'identification toujours pas mis en place. Le ministère de l'Agriculture souhaite par ailleurs rappeler qu'au moment du scandale de la viande de cheval, la Commission européenne s'était engagée à mettre en place un fichier d'identification unique et centralisé des équidés dans l'Union européenne. Ce fichier n'est toutefois toujours pas mis en place, a-t-il précisé.
L'hiver dernier, des courtiers et entrepreneurs peu scrupuleux avaient vendu de la viande de cheval moins cher en la présentant comme du boeuf. Cette viande avait atterri dans des plats préparés, notamment des lasagnes, censés contenir uniquement de la viande bovine. |
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30.08.13 - 14:16 |
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odyssee |
# 10 ≡ Re: Scandale viande de cheval: Le retour |
Groupe I
1448 posts depuis le 10/5/2005
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Par Francetv info avec AFP Mis à jour le 30/08/2013 | 22:39 , publié le 30/08/2013 | 08:15
PARTAGER 6 Nouveau scandale de la viande de cheval ? Trois mille chevaux impropres à la consommation auraient été exportés en Europe et écoulés frauduleusement dans l'alimentation humaine, dans l'est de la France, indique le procureur de Marseille, vendredi 30 août. Des syndicats agricoles avaient annoncé, la veille, qu'une enquête avait été ouverte, fin juin, après la découverte d'un trafic de chevaux de selle (destinés à être montés),
"C'est une filière avec la Belgique", a commenté le procureur de Marseille précisant que "les chevaux proviennent apparemment de Hollande, de Belgique, de France, d'Espagne" . "Il y a des irrégularités qui ont été constatées", notamment "sur les documents d'identification des chevaux qui étaient présentés à l'abattoir", a ajouté le procureur. "La traçabilité a été volontairement occultée, puisque souvent les chevaux possèdent deux identités différentes", a-t-il dit. Selon une source proche de l'enquête, il s'agit de chevaux de toutes catégories (de trait, de sport, de courses...).
Traitements médicamenteux Des maquignons complices promettaient aux propriétaires concernés une "retraite paisible" à leurs montures, qui finissaient en réalité à l'abattoir. Les animaux partaient alors en Belgique, où leurs carnets de santé étaient falsifiés, puis ils revenaient en France pour y être abattus. Leur viande était bien vendue comme viande de cheval, mais le problème est que "les trois quarts des chevaux de selle ont reçu un traitement médicamenteux, qui les rend impropres à la consommation humaine", rappelle à l'AFP Jacques Largeron, président de la FNEPE.
Selon l'éleveur, le trafic aurait été découvert dans l'abattoir d'Alès (Gard). Des abattoirs à Pézenas (Hérault) et Valenciennes (Nord) seraient également concernés. "La filière de production de viande de cheval n'est pas touchée par ce trafic", précise Jacques Largeron. Outre un transporteur de Carigan (Ardennes), "des transporteurs belges sont également mis en cause ainsi qu'un certain nombre de vétérinaires belges ou français qui auraient falsifié les carnets de santé des chevaux", a ajouté le procureur à Charleville auprès de l'AFP.Selon lui, une quinzaine de plaintes a été recensée "un peu partout" en France.
Le ministre de l'Agriculture se veut rassurant Stéphane le Foll, a assuré que les autorités mettraient "tout en oeuvre" pour "démanteler le réseau qui est, semble-t-il, à l'origine de ce trafic". Il a voulu rassurer, écartant en l'état des problèmes sanitaires "graves". "Si à un moment ou à un autre, il y a des problèmes graves, on le dira et on traitera cette question. Aujourd'hui ce n'est pas le cas", a-t-il dit.
Par ailleurs, la Fédération nationale des exploitants d'abattoirs prestataires de service (FNEAP) affirme n'avoir rien à voir dans cette possible fraude. Au contraire, selon elle, ce sont ses adhérents qui auraient découvert la fraude.
France Eco / Conso |
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31.08.13 - 09:31 |
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