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Anonyme |
# 1 ≡ Et pendant ce temps, le monde peut disparaître... |
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Pendant que certains s'écharpent sur un match de foot (!), que d'autres râlent après telle ou telle taxe, le monde est à la merci de ce qui se passe à Fukushima. Une opération extrêmement compliquée et dangereuse a commencé ce lundi : le retrait de 1300 barres d'uranium de la piscine du réacteur n°4. Comme le dit un journaliste : By far the most dangerous nuclear operation attempted in human history (de loin, la plus dangereuse opération nucléaire de l'histoire), susceptible de provoquer une réaction en chaîne incontrôlable. La radioactivité de la piscine du réacteur est en effet 14 000 fois supérieure à la radioactivité d'Hiroshima. Si une mauvaise manoeuvre a lieu (le contact de deux barres, une explosion), vous pouvez imaginer les conséquences. Il n'y a pas que la Japan Cup qui va disparaître...
Article
[ Edité par Enki-II 19.11.2013 - 12:17 ] |
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19.11.13 - 12:15 |
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Anonyme |
# 6 ≡ Re: Et pendant ce temps, le monde peut disparaître... |
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Jodalco et Hayrton : + 1
Cette maladie des médias ne touche pas que la France, même s'il faut bien reconnaître que la presse française fait particulièrement fort. On pourrait ajouter l'opacité de l'info, notamment en ce qui concerne le nucléaire où certains risques sont cachés. A l'époque de l'accident de Fukushima, je vivais en Chine, près de la côte, pas très loin du Japon. J'étais un peu inquiet quand même, on ne savait pas comment allait évoluer cette histoire. On parlait d'exode nucléaire au Japon, de nuages toxiques... Je voulais des infos mais, dans la presse française, c'était le black-out ou l'irénisme : tout allait bien, on vivait dans le monde des Bisounours. Un peu comme la presse chinoise, quoi... Du coup, je lisais la presse espagnole ou anglo-saxonne qui donnaient de vraies infos sur ce qui se passait à Fukushima.
Je me rappelle encore les chroniques de David Jimenez, le correspondant du journal El Mundo. Une très grande qualité de journalisme, des chroniques informatives, fines, avec beaucoup de sensibilité. Et un courage physique bien réel ; il est carrément allé à Fukushima quelques jours après la catastrophe tandis que les journalistes français quittaient en masse le Japon...
Article, avec une vidéo de Fukushima le 17 mars. (Pour ceux qui lisent l'espagnol, la liste de ses chroniques sur Fukushima est à gauche, il faut descendre un tout petit peu avec la souris)
[ Edité par Enki-II 19.11.2013 - 17:23 ] |
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19.11.13 - 17:10 |
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Anonyme |
# 10 ≡ Re: Et pendant ce temps, le monde peut disparaître... |
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Ce sujet est intéressant. Juste une question: à quoi sert d'informer les foules sur Fukushima? A quoi servent les informations diffusées par les médias , à orienter les discussions des pauses café? A faire croire aux gens qu'ils sont informés lorsque la moitié d'entre eux ne connaissent pas leurs voisins , mais par contre ils savent qu'il y a un chat écrasé au Pakistan. Pourquoi lorsque un journaliste est blessé , ou impliqué dans toute autre affaire, ça occupe le terrain de l'"information" pendant 6 mois, alors que 50 mamies se font voler leur sac par jour?
Pour ma part, ayant ma réponse à toutes ces questions, je boycotte tous ces média et je lis un bon bouquin , et picétout... |
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19.11.13 - 18:32 |
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