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Alyssa*AC |
# 3 ≡ Re: nouvelle |
Groupe II
575 posts depuis le 19/11/2003 De : Nangis - Près de Fontainebleau !
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Je vous envoi le début de ma nouvelle. Donc même si c'est une nouvelle j'ai fais des chapitres ... voilà le premier chapitre ....
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Charles dévisageait ses parents. Il quitta la table sans faire mouche : « - Ne te vexes pas, si à chaque remarques nous te disons la vérité … Tu ne feras jamais rien de ta vie ! - Je n’ai plus besoin de vous, j’espère vraiment ne plus avoir besoin de vous … Je vous déteste »
C’est sur ces quelques mots qu’il quitta la maison pour la retrouver deux heures plus tard. Dans la grande ville d’Oulgate, il errait sans but, souhaitant oublier toute sa dure enfance. Par sa petite taille, il se sentait complexé vis à vis de ses camarades. Il n’entreprenait rien, sans avoir une totale confiance en lui. Ce qui lui permettait de réussir chacun de ses faits et gestes, était son fort caractère et sa rage de vaincre. Une fois chez lui, il regarda sur la tablette près de la grande lampe s’il y avait du courrier. Il attendait avec grande impatience les réponses de ses demandes d’emplois auprès des fermes voisines, et d’autres différents commerces de la ville. Mais rien, depuis un mois et demi, il espérait en vain. Ses parents n’en pouvaient plus, Ils décidèrent de l’envoyer vivre dans un petit logement qui appartenait anciennement à son oncle. Ce dernier fût étonné de cette décision mais acceptait avec joie. Accoudé à la fenêtre, il admirait la mer, sa mère, Ghislaine entra et lui recommanda de préparer ses affaires. Son sac prêt, il attendait son départ, il anticipait un ennui profond. Charles ne s’imaginait pas seul, sans compagnie. Son voyage terminé, il arriva devant cette sublime demeure, il resta ébahit, ne pouvant dire aucun mots. Son oncle lui tapa sur l’épaule pour l’accompagner et lui faire visiter son nouveau « chez soit ».
Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle |
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01.04.04 - 15:37 |
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Alyssa*AC |
# 4 ≡ Re: nouvelle |
Groupe II
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2ème chapitre
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Au cœur de cette somptueuse ville, Charles visitait, cherchant à toute hâte un travail à son goût. Son petit logement surplombait les magnifiques jardins du square, on pouvait apercevoir le château de Fontainebleau avec sa cour des adieux, ainsi qu’un hippodrome au milieu de la forêt. Il voulait voir ce qu’il s’y passait, des articles dans les journaux parlaient d’une inauguration en ce jour même, le 11 novembre 1776. Une petite demi-heure de marche le séparait de ce monument du sport. Le seul sentiment qui s’échappait de lui était un ébahissement soudain. Il voyait tous ces gens, vêtus comme s’ils étaient invités à une réception princière. Les femmes arboraient leurs plus beaux bijoux, se cachaient de la forte luminosité de ce soleil d’automne avec leurs ombrelles. Charles, avait mit un costume noir que son père lui avait offert avant son départ. Son chapeau s’envolait à chaque brise, il se décida à renter car voyant le grand nombres de fiacres arriver il eut peur qu’il n’y ait plus de places. Dans les tribunes, trônait Marie Antoinette, elle attendait la première course. Les chevaux étaient présentés au rond, tenus par leur palefrenier. N’étant pas du côté piste, il discutait avec un homme qui se tenait près de lui. Ce dernier, avait la quarantaine, le son de sa voix résonnait avec un accent anglais qui restait tout de même lointain. Il expliqua qu’un grand nombre de propriétaires, entraîneurs, jockeys et supporters venaient d’Angleterre, surtout des alentours de New Market, où sont nées les courses hippiques. Sur sa veste était accroché un carton portant le nom de « Gibson – entraîneur – propriétaire ». Le jeune homme écoutait attentivement, jusqu’à ce que la cloche qui annonçait la première course résonne :
« - Souhaitez-vous rester avec moi jeune homme ? Charles affirma d’un oui de la tête. Donc venez, je vais vous expliquer les bases des courses. »
Les chevaux entraient sur la piste, menées, maintenant, par les entraîneurs qui conseillaient aux jockeys comment mener à bien leur monture tout au long des 1 600 mètres de course, seul un cheval restait avec son palefrenier : « - Cette distance est très réputée en Angleterre, vous ne connaissez point ? Demandait l’homme vêtu d’un grand impair gris. - Non, mais maintenant je suis au courant. Maintenant que je me trouve ici je trouve ça vraiment intéressant. Mais d’où viennent tous ces chevaux ? - Tout d’abord, il y a différentes courses pour chaque niveaux des chevaux. Par exemple pour cette première course, cette épreuve est réservée aux poulains et pouliches âgés de trois ans. Il n’y a que huit partants. - Que représentent ces couleurs ? - Les couleurs présentes sur les casaques sont les couleurs données par les propriétaires. Tu peux remarquer que dans cette course, deux chevaux sont engagés sous les mêmes couleurs. - Si … - Attend ils vont partir ! »
Les chevaux étaient ordonnés en ligne derrière un élastique. Les jockeys rassuraient leurs montures. Le départ lancé, tous prirent une allure rapide, deux pelotons s’étaient formés laissant les leaders s’envoler vers le dernier tournant. On entendait la horde du public encourageant les chevaux qu’ils avaient pariés « sous le manteau ». Le numéro 7 prit la tête devant Amourazhar qui menait la course depuis les milles mètres parcourus. Près du jeune Charles, un homme perché en haut d’une case hurlait dans un cône et annonçait l’arrivée du poulain Darshaan. En passant le poteau de fin, son jockey en jeta des cris de joie, car monter un tel cheval est incroyable. Lorsque le gagnant était de retour, Monsieur Gibson s’est rué en hurlant d’enthousiasme prenant le jeune jockey dans ses bras :
« - C’est bien mon fils ! Je suis fier de toi. - Papa ; je suis le plus heureux du monde … cette victoire est pour nous deux. »
Ils reçurent tous deux les félicitations personnelles de Marie Antoinette. Une fois les chevaux remit dans leurs box, tous les spectateurs retournèrent à leur domicile avec leurs calèches qui les attendaient devant l’entrée principale.
Charles était retourné avec Monsieur Gibson, qui ne pouvait dissimuler sa joie débordante :
« - Tenez, voilà mon adresse, j’habite au centre d’entraînement de Fontainebleau, ici même. Venez à la maison quand vous le souhaitez. Vous serrez accueillit à bras ouverts… - Je … je. - Ne soyez pas timide, passez dans deux semaines. - A dans deux semaines alors Monsieur Gibson ! »
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01.04.04 - 15:39 |
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Alyssa*AC |
# 5 ≡ Re: nouvelle |
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3ème chapitre
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Charles tenait l’invitation entre ses mains, sa crainte était submergée sous l’envie pressante de féliciter et de rencontrer ce jeune jockey prodige. Devant la grande porte en bois blanc, il appréhendait. Sa main s’est vite laissée portée vers le marteau. Un homme vêtu d’un costume noir fit renter le jeune homme, ce dernier fût intimidé par cette splendeur. Il vit arriver en face de lui, descendant le grand escalier, Monsieur Gibson, il vint lui serrer la main :
« - Entrez donc mon cher … cher … - Charles, monsieur. - Charles… entrez donc. Adrien ne va pas tarder. Laissez nous prendre votre vêtement et votre couvre chef. - Je suis très intimidé, votre maison est magnifique. - Merci, venez donc nous rejoindre dans le salon de thé. »
Il fallut traverser un grand nombre de pièces. On pouvait apercevoir le bureau d’Adrien, facilement reconnaissable par les trophées gravés en son nom, il y avait même des grandes photos où l’on retrouvait des portraits de lui avec son père. Il avait une grande admiration pour son père. N’ayant pu réaliser son rêve, celui de monter en course, c’est son fils qui lui dédit en quelque sorte ses victoires. Adrien de tenait près de sa mère, il vint immédiatement serrer la main de cet inconnu, qui ne pu dire un seul mot. La soirée passa rapidement, une amitié se créa. Charles ne tenait plus en place, puisque Adrien venait de lui proposer de le faire monter à l’entraînement.
Le mardi matin, sur les pistes du Domaine des Aigles, tous les lads de l’écurie de Monsieur Gibson préparaient leurs chevaux. Darshaan était prêt, ne demandait qu’à être monté. Charles n’avait d’yeux que pour ce poulain. Il eut l’accord, un peu plus tard dans la matinée, de pouvoir conduire ce cheval sur « le chemin des Aigles ». Le froid frappait son visage, cette vitesse il ne l’a connaissait pas. Une sensation lui envahissait le cœur. Quand ils furent tous de retour aux paddocks, les chevaux s’y reposaient, Charles apprit comment seller, puis prit pendant toute l’après midi le métier de palefrenier. En quelques semaines, il avait apprit beaucoup avec beaucoup de facilité. Tous les matins, il s’occupait de ses nouveaux compagnons de vie. Il avait la possibilité d’emménager sur place pour lui éviter cette marche quotidienne, il accepta. Suivant cette décision, l’oncle de Charles, prit la peine de prévenir sa sœur, Ghislaine, et de l’inviter à revoir son fils qui marchait à présent dans l’univers des courses pourtant si fermé. Cette dernière alla à la gare de sa ville pour réserver son billet de train pour Paris. Elle demanda au chauffeur du fiacre de l’aider pour monter ses nombreux bagages. Ses yeux brillaient d’émotion, lorsqu’elle fut parvenue au logement où vivait son fils, elle n’y trouva personne. Surprise de se trouver nez à nez avec un couple de personnes âgées, elle partit. On lui indiqua de se rendre à l’écurie de monsieur Gibson. En effet, elle y trouva son fils comme elle ne l’avait jamais vu. Calme, doux, attentionné, tout ce qu’il n’était pas avec ses parents. Les jeunes amis de Charles l’avaient prévenu de cette surprise. En apercevant sa mère, il couru en sa direction :
« - Maman, je suis tellement heureux de te voir, tu es toujours aussi merveilleuse ! - Mon fils ! »
Son émotion couvrait toute parole. Ils restèrent, là, à discuter. Derrière eux, arriva Gérard Gibson : « - Puis-je vous prendre votre fils un instant ? S’il vous plait ? - Oui, aucun problèmes, je vais visiter ces lieux. Ghislaine partit. - Aller, suis moi mon petit. Ils partirent dans le grand bureau, au dessus de ce dernier surplombait une gravure de l’arrivée de Darshaan, le jour de l’inauguration. - Je m’inquiète, que voulez-vous me dire monsieur ? - Tu n’as en aucun cas à te faire du souci, car je te propose un poste plus élevé que celui où tu te trouves. J’ai vu tes progrès, tu montes même mieux que mes lads. Alors acceptes-tu de devenir lad de Dalakhani ? - Heu … mais … comment … que dire ? -Oui. Lui souffla sa mère en lui posant sa main sur son épaule. - Aller mon petite il faut choisir, après j’irai te présenter à cet éclair. - Oui »
C’était un oui qui respirait de bonheur. Lui qui ne rêvait pas d’un avenir beau et tout tracé. Il a su monter les échelons, ce qui en a rendu sa mère fier de lui. Charles souhaitait que son père les rejoignent. Il était conscient qu’il avait un travail insoutenable à la mine et qu’il n’avait pas beaucoup de temps à consacrer à la maison familiale. Mais son père était décédé la semaine passée. Charles, fit le tri dans son esprit et comprit ainsi pourquoi il y avait tant de valises lorsque sa mère est arrivée. Pendant deux semaines, il était triste, désemparé mais quand l’entraînement reprit, sa rage de vaincre lui redonna espoir. Chaque jour, il priait qu’il allait réussir pour son père, pour cet amour perdu. Ses paroles lui revinrent « Je vous déteste ». Il regrette à présent tout cela. Mais il ne pouvait pas rectifier cette faute, elle était passée.
Dalakhani était un poulain de trois ans, il possédait une magnifique robe grise, c’était l’un des plus beau poulain de l’écurie. Ses origines provenant d’Irlande, elles lui donnèrent une force de caractère. Pour éviter les allers-retours vers les pistes d’entraînement de Chantilly, tous s’y installèrent. La maman de Charles suivait à présent son fils dans chacun de ces déplacements.
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01.04.04 - 15:41 |
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Alyssa*AC |
# 6 ≡ Re: nouvelle |
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4ème chapitre
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Deux mois plus tard, Darshaan revint sur les pistes de Fontainebleau. Adrien, son jockey attitré, ne pouvant le monter, c’est Charles qui le remplacera pour l’engagement. Le Grand Prix de Paris était une course prestigieuse. Dans les tribunes on pouvait apercevoir les enfants des grands barons de France. Il y avait même le baron de Rothschild qui observait la scène de loin. La course partie, les chevaux prirent leurs places. Darshaan était caché derrière le leader, Nippon Pillow Cool. Ceux de l’arrière garde revenaient doucement. Jivago gênait les bonnes allures de Darshaan. Charles fut obligé de le ralentir, cela lui permit de le laisser respirer. Quand la ligne droite fut en vue, les chevaux donnèrent un dernier coup de rein. L’arrivée s’annonça serrée. La lutte pour la première place était entre Jivago, Nippon Pillow Cool et Darshaan. Plus que cent mètres avant le poteau de fin. Le « gamin », Charles, tenait tête aux grands jockeys, il leur tenait tellement tête qu’il donna un seul coup de cravache, et sa monture partit seule pour prendre quatre longueurs à ses adversaires. Une horde d’applaudissement résonnait, on pouvait voir sur le visage poupon de ce jeune homme de 17ans, des larmes de joie. Sa mère alla lui remettre ses plus belles paroles pour cette victoire. Normalement, cela aurait du être son ami Adrien, là, à cette place sur le podium. Mais qu’importe, Charles eu la chance d’avoir les félicitations des plus grandes personnes de France. Marie Antoinette, qui assistait à chaque grande réunion de courses, vint lui remettre le prix en main propre. C’était une grande coupe, où étaient gravé son nom et celui de « Darshaan ». Le lendemain, Gérard tournait en rond, faisait les cents pas en attendant la mère de Charles. Quand elle arriva, une proposition lui était faite. Le choix de lui demander à elle était plus préférable. Elle savait que le vœu le plus cher de son fils en ce moment même, était de montrer son savoir, tout ce qu’il avait apprit en si peu de temps. Après de longues discutions, le métier de jockey conviendrait-il à Charles ? Cette question revenait sans cesse. Toute l’écurie souhaitait qu’il redonne une valeur sûr à tous ces chevaux prêts « à la gagne ». Il s’était donné deux jours de réflexion qui aboutirent à un choix mûrement réfléchi. Maintenant, il représentait les couleurs de Monsieur Gibson, chevron bleu et blanc, toque bleu, avec son ami Adrien. Ce dernier étant retourné en Angleterre, Charles eu toutes les montes de la réunion qui suivait, dont une course où Dalakhani était engagé. En retournant dans sa chambre, le tout jeune jockey découvrit un paquet. Sa curiosité le poussa à en regarder le contenu. Toute sa fragilité et son émotion furent misent à nues, il y trouva sa première casaque ainsi qu’un fuseau brodé à son nom. Une lettre, scellée à la cire rouge marquait la fin de cette surprise. Elle avait été écrite par sa mère et l’entraîneur de ces lieux.
« Mon cher fils,
Monsieur Gibson m’a fait prendre conscience de tes qualités. Tu as de l’or entre les mains mais à présent un cheval d’exception va t’être confié… Dalakhani. Charles, Dieu seul sait comme je t’aime, ne te tue pas au travail. Je veux que tu sois heureux
Je t’aime Ta maman »
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01.04.04 - 15:42 |
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Alyssa*AC |
# 7 ≡ Re: nouvelle |
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chapitre 5
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En ce dimanche de septembre, Charles montait Dalakhani. Durant quelques heures, il avait des poussées d’adrénalines qui le rendait de plus en plus nerveux. Sur l’annonce des partants on pouvait lire :
« Meilleur outsider : Triomphant Meilleur chance ; Ange Gabriel A surveiller : Dalakhani »
En lisant cela, Charles savait que la lutte allait être rude. Le « papier » de Dalakhani expliquait qu’il était in vaincu sur cinq victoires, allait-il réaliser sa sixième ? Le jeune homme se préparait, portant les vêtements qui venaient de lui être offert. Son jeune public lui avait offert une broche, il en attacha le col de sa casaque avec. Monsieur Gibson engagea la discussion, donna les ordres pour la monture d’Adrien. Darshaan possède une grande action, il a besoin d’être en tête et faire beaucoup de train. Son jockey acquiesça et parti dans le box s’occuper, préparer ses accessoires qui lui servirons dans environ trois heures. Quand à Charles, lui avait besoin de plus de conseils. L’entraîneur cantilien, lui ordonna de monter Dalakhani caché, derrière le leader de la course.
La course n’est que dans quelques minutes. Les chevaux font leurs canters. Dalakhani entre sur la piste. Marie Antoinette, toujours présente dans les tribunes officielles lors des grands prix, regardait avec une grande attention. En ce jour du Prix de France, elle paraissait plus rayonnante que jamais. Ses yeux suivaient les allures de Darshaan, qui fut le cheval qu’elle avait félicité il y a quelques mois de cela. Les quinze partants de cette course tournaient maintenant en rond derrière l’élastique. Adrien et Charles se jetaient quelques regards furtifs, car durant les deux minutes de lutte, ils seront adversaires et non amis comme ils le sont en ce moment même. Pour éviter de donner son stress à sa monture, Charles soufflait. Lorsqu’ils furent tous en ligne, le départ pouvait être lancé. Sur cet hippodrome, la corde est à gauche. Cela était un atout pour l’écurie Gibson. Tout se passait au mieux, Darshaan sa position était : tête et corde. A côté de lui se tenait Jousanvault, Triomphant puis parmi les poursuivants, Dalakhani. Les concurrents avaient déjà parcouru huit cent mètres de la distance classique de 2.400 mètres. Dalakhani eu une ouverture, il en profita, il respira donna un coup de rein puis rejoignit Darshaan en première position. Charles était concentré sur son objectif, l’arrivée. Il ne restait plus que six cent mètre à la sortie du tournant. En sollicitant sa monture, Adrien pencha sur sa droite, ce qui entraîna Dalakhani à la faute.Ce dernier perdit deux longueurs sur son concurrent. Triomphant eu une accélération fulgurante. Mais Charles accompagna au bras son cheval, il allongea son galop, rattrapant son retard. En quelques foulées, il était à une encolure de son coéquipier. L’arrivée n’était qu’à cinquante mètres. Les deux jockeys, Adrien et Charles accompagner leurs chevaux dans l’effort, mais cet effort n’a pas suffi à Dalakhani, qui ne sera que deuxième derrière la meilleure chance de la course. Le crieur annonce l’arrivée : « Conclusion de cette course : Darshaan, Dalakhani, Triomphant, Joursanvault, Policy Maker. Mais reste une enquête sur les deux premiers concurrents, il semblerait qu’il y ai eu un petit problème de parcours. »
En sortie de piste, tous les chevaux étaient attendus par leurs entraîneurs. Monsieur Gibson ne pouvait cacher sa joie, il retrouvait à ce moment toute l’émotion qu’il avait quand il était jeune. Adrien et Charles descendirent de leurs montes puis se regardèrent. Les autres jockeys sont venus les féliciter.
Ils furent tous deux convoqués au bureau du commissaire des courses. Adrien du reconnaître sa faute. Après une heure de discutions, le verdict était le suivant, il fut annoncé par le crieur :
« Résultat final de cette course. Il y a eu un léger problème de parcours entre Dalakhani et Darshaan, les deux compagnons d’écurie. Darshaan est retiré de l’arrivée, en effet il a bousculé les bonnes allures de Dalakhani à l’entrée de la ligne droite. Verdict final : Dalakhani, Triomphant, Joursanvault, Policy maker et Vallée Enchantée.
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01.04.04 - 15:44 |
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