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sylvain73 |
# 151 ≡ Re: Le Tour 2008 |
Listed-Race
192 posts depuis le 22/3/2006
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Et la réaction des joueurs est assez "drôle" source Eurosport
Les joueurs contre les contrôles Premier League
L'instance représentant les joueurs de football anglais a critiqué l'initiative de soumettre 30 athlètes de Premier League à des contrôles antidopage inopinés à partir de juillet 2009.
"Nous pensons que pénétrer dans l'intimité du foyer d'un joueur serait aller trop loin", a déclaré mardi devant la presse Gordon Taylor, directeur général de l'Union des footballeurs professionnels (PFA). Un premier groupe de 30 joueurs fera l'objet de cinq contrôles dansl'année, et devront être en permanence disponibles pour cela, a déclaré mardi au Sun Andy Parkinson, responsable des opérations antidopage de UK Sport, l'organisme qui gère le sport britannique.
Le système actuel en vigueur dans les compétitions internationales et les championnats européens, dont la Premier League, prévoit de contrôler des joueurs tirés au sort à l'issue de chaque matche. "Cela laisse les joueurs libres de prendre ce qu'ils veulent pendant l'été, où ils disparaissent de nos radars", a expliqué M. Parkinson. "Désormais, on pourra les contrôler même s'ils sont à la Barbade". |
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12.11.08 - 20:38 |
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Anonyme |
# 153 ≡ Re: Le Tour 2008 |
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Sylvain, Tes efforts sont incontestables pour attirer notre attention sur d'autres sports que le cyclisme mais tu ne nous enlèveras pas de l'idée que le cyclisme est complètement cangréné par le dopage. |
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14.11.08 - 17:07 |
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sylvain73 |
# 155 ≡ Re: Le Tour 2008 |
Listed-Race
192 posts depuis le 22/3/2006
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Dopage. Un rapport révèle un taux anormalement élevé de morts brutales parmi les joueurs du championnat d’Italie.
On les appelle
les " veuves du Calcio "
Elles s’appellent Marzia, Clecia ou Gabriella. Leurs maris, joueurs professionnels, ont été foudroyés en pleine force de l’âge. Aujourd’hui, l’enquête d’un juge turinois leur redonne espoir.
Milan (Italie),
correspondante particulière.
" Ils ont laissé mourir mon mari comme un chien. " Ces mots, Marzia les répète en vain depuis trente-quatre ans. Depuis ce 16 mars 1969 où son mari Giuliano Taccola, alors attaquant de l’A.S. Roma, s’est écroulé dans les vestiaires du stade de Cagliari pour ne plus jamais se relever. " Il avait vingt-cinq ans, moi vingt-trois, lâche-t-elle avec amertume. Je me suis retrouvée seule, avec mes deux enfants de quatre et six ans. " Aujourd’hui, Marzia se considère comme la première " veuve " du Calcio. La première à avoir perdu, comme de nombreuses autres femmes italiennes, un mari footballeur dans des conditions pour le moins étranges. Des décès, pour la plupart, jamais élucidés, qui ont porté le procureur Raffaele Guariniello à se pencher sur ces cas (lire ci-contre). Ce " petit " juge de Turin, qui enquête depuis août 1998 sur le dopage dans le sport italien, a en effet lancé à cette occasion une vaste étude épidémiologique, sur tous les footballeurs, morts de manière " suspecte et prématurée " ces dernières trente années.
Des vedettes de grands clubs, aux joueurs anonymes de deuxième division, 24 000 noms sont ainsi remontés à la surface, passés au peigne fin par le magistrat et ses collègues. Appelées à témoigner, les femmes des joueurs décédés, dont les plaintes n’avaient jamais été relevées jusque-là, ont pu enfin raconter l’histoire de ces souffrances oubliées. Infarctus, cancer, leucémie, maladie de Gehrig. L’agonie, vécue au jour le jour, par leur mari, fauchés dans la force de l’âge. Mais aussi les étranges soins administrés aux joueurs par les médecins des sociétés sportives.
Ainsi, dans le cas de Giuliano Taccola, les premiers symptômes inexpliqués sont survenus quelques mois avant sa mort. " C’était en 1968, se souvient sa veuve, il se trouvait en Espagne. Au téléphone, il m’a dit qu’il avait de la fièvre. Une fatigue passagère due, selon les médecins, au "changement d’air". " Pour faire baisser la température de l’attaquant romain et le remettre sur pied le plus vite possible, les médecins commencent alors à lui faire des piqûres. Mais il ne récupérera jamais. En février, il est opéré des amygdales. Là encore, le club fait pression pour qu’il dispute un match contre la Sampdoria. " Il pesait six kilos de moins et continuait à avoir de la fièvre, reprend Marzia. Lors d’un entraînement, il s’est même évanoui. Mais les médecins continuaient à lui faire des injections intraveineuses et intramusculaires. "
En mars, Giuliano, toujours fiévreux, est contraint par les dirigeant de l’AS Roma de rejoindre son équipe à Cagliari, en Sardaigne. Ce sera son dernier match. " Dans les vestiaires, le médecin lui a fait ingurgiter un pseudo jus d’orange accompagné de trois injections, raconte Marzia. À 17 heures, il est mort. Durant son transfert à l’hôpital, les vestiaires ont été fermés et entièrement nettoyés, si bien que les enquêteurs n’y ont rien trouvé. Et pendant des années, c’est comme si cette mort n’avait jamais eu lieu. Trop embarrassante pour le Calcio. Certes, il a eu un bel enterrement. Mais, après, je n’ai plus rien vu ! "
Le parquet de Cagliari, chargé de clarifier les circonstances du décès de Giuliano Taccola, ne tarde pas à classer l’affaire. Quant à Marzia, elle mettra 25 ans pour récupérer le dossier. " Dedans, j’y ait trouvé de tout ! s’exclame-t-elle. Vous savez, à l’époque, il n’était pas bien compliqué de passer à travers les contrôles. Les noms des joueurs n’étaient pas encore inscrits sur leur maillot, il y avait juste le numéro. Du coup, ils se les échangeaient entre eux et c’était le joueur de réserve qui allait se faire contrôler à la place des autres. Sans parler des mystérieuses vitamines, qu’on vous donne juste avant le match, ou des piqûres qui décuplent vos forces sur le terrain au point de faire bouger vos jambes même à l’arrêt ! "
Après avoir déposé plainte auprès du parquet de Rome, Marzia Taccola a envoyé toute sa documentation au juge Guariniello. Mais aujourd’hui, elle n’a guère beaucoup d’espoir, les faits étant frappés de prescription. À cinquante-six ans, il ne lui reste plus grand-chose, hormis les souvenirs. Reléguée dans un logement de fortune, dans cette même région de Pise, où elle avait connu son mari à dix-sept ans, elle souhaite juste que la vérité éclate au grand jour.
Tout comme Gabriella Beatrice, dont le mari, Bruno, s’est éteint le 16 décembre 1987 à l’âge de trente-neuf ans d’une forme rare de leucémie (la leucémie lymphoblastique aiguë). À Arezzo, en Toscane, où elle vit et où elle avait rencontré son mari, elle aussi est allée témoigner devant le magistrat de Turin. " Mon mari est tombé malade en août 1985. Mais les faits remontent à 1976. " A l’époque, en effet, Bruno Beatrice, qui jouait dans la Fiorentina, souffrait de pubalgie et de déchirures musculaires. Mais au lieu de le mettre au repos, les entraîneurs ont préféré lui infliger une cure reconstituante spéciale. " Cette année-là, le club disputait la Coupe d’Italie et ils voulaient à tout prix Bruno sur le terrain, rappelle sa veuve. Pour le remettre d’aplomb plus vite, ils l’ont donc envoyé dans une clinique appartenant à l’un des dirigeants de la société, où pendant plus de deux mois il a été soumis à des radiations quotidiennes. À l’époque, déjà, un assistant s’était étonné de cette thérapie qu’il jugeait trop forte et nous avait mis en garde. La suite lui a malheureusement donné raison. Cette année-là, Bruno a pu effectivement disputer la demi-finale de la Coupe. Mais il l’a payé de sa vie. " La saison suivante, le joueur est revendu en catimini au Cesena, un club nettement moins prestigieux. Et Gabriella de constater : " Ils se sont vite aperçu qu’ils avaient détérioré sa santé et qu’il valait mieux s’en débarrasser. Quant à moi, dès le début, j’ai fait le lien entre sa maladie et cette cure à base de radiations. J’ai même porté plainte, bien avant que tout le scandale du dopage n’éclate en Italie. Mais à cette période-là, tout le monde me traitait de folle. " Beatrice est mort après deux ans de calvaire. C’était il y a 14 ans, mais la rage est restée intacte dans le cour de Gabriella. " Quand j’y pense, parmi la trentaine de joueurs que je connaissais à l’époque, pas moins de quinze sont morts de tumeur ou de leucémie, dit-elle. Je suis dégoûtée. Le club a peut-être sauvé sa saison sportive, mais mes enfants, Claudia et Alessandro, eux, ne savent même pas de que veut dire " papa ". Ils avaient neuf et sept ans, lorsqu’ils ont assisté à l’agonie de leur père. "
Autre histoire et autre drame, celui de Clelia Curi, dont le mari, Renato, est mort à vingt-quatre ans. Il s’est affaissé en plein match, au milieu du terrain, alors qu’il défendait les couleurs de Pérouse contre la Juve le 30 octobre 1977. Sans qu’aucun adversaire ne l’effleure. " J’étais enceinte et présente au stade lorsque cela s’est produit. Beaucoup ont affirmé qu’il avait des problèmes cardiaques. Mais, ce n’est pas vrai ", confie sa femme, qui ne souhaite pas se replonger dans ces souvenirs douloureux.
D’Andrea Fortunato, de la Juve, mort de leucémie en 1995 à la mort toute récente, en novembre dernier, de l’ex-capitaine de Gênes, Gianluca Signori, la liste des veuves du Calcio ne cesse de s’allonger.
Dominique Muret, l'humanité. |
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15.11.08 - 09:54 |
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sylvain73 |
# 157 ≡ Re: Le Tour 2008 |
Listed-Race
192 posts depuis le 22/3/2006
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"Carlo Petrini, ancien joueur italien des années 60 et 70, est longuement revenu vendredi, lors d'un entretien accordé à la chaîne Sky Sport 24, sur les conditions dans lesquelles il a été victime de dopage durant sa carrière. «En plus des médicaments, j'ai aussi subi le dopage, car "subir" est le mot juste pour moi, a-t-il expliqué. La première fois, le médecin, le masseur et l'entraîneur sont arrivés dans les vestiaires. Le médecin avait un flacon dans les mains, semblable à une bouteille d'Orangina avec un bouchon rouge souple», a-t-il ensuite raconté.
Aujourd'hui âgé de 60 ans, l'ancien joueur du Genoa, l'AC Milan, le Torino et la Roma, a également avancé des faits accablants pour le staff médical de l'époque. «Les seringues jetables n'existaient pas, on utilisait de grosses seringues en verre que l'on faisait bouillir en même temps que l'aiguille. Ce jour, l'aiguille est entrée cinq fois dans le flacon puis dans cinq fessiers différents, sans être changée, a-t-il poursuivi. Ce jour-là, on se rendit compte de ce que l'on nous avait donné car nous pouvions courir, sauter, tomber, aller devant les buts, avoir l'esprit lucide et repartir sans être essoufflé. Tu avais une force dans le corps qui était inimaginable les autres fois». En guise de conclusion, il s'est souvenu d'un dernier détail : lors de ce match, «une légère bave verte (lui) sortait de la bouche». (Avec AFP) |
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29.11.08 - 08:58 |
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Anonyme |
# 158 ≡ Re: Le Tour 2008 |
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Oui Sylvain, c'est bon, on a compris que le cyclisme n'est sans doute pas le seul sport à être contaminé par le dopage. En revanche, y'a un truc que tu n'as visiblement pas compris : ce n'est pas en "chargeant" sur le foot que l'on va oublier que le dopage est un véritable fléau dans le monde du cyclisme.i |
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01.12.08 - 10:25 |
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Anonyme |
# 159 ≡ Re: Le Tour 2008 |
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Et en plus ils sont de mauvaise foi ces cyclistes !!!
Cyclisme - Dopage - Schumacher s'entête L'Agence française de lutte contre le dopage a trouvé à qui parler. Le coureur cycliste allemand Stefan Schumacher (Photo L'Equipe) a confirmé jeudi avoir porté plainte contre l'AFLD pour calomnie et a remis en cause les analyses qui ont conduit à son double contrôle positif à l'EPO Cera. Selon son avocat Michael Lehner, les résultats de l'AFLD sont «incertains» et auraient donné lieu à des divergences.
«Ces analyses se sont déroulées sans opportunité de contrôle par l'athlète avec plusieurs possibilités de contamination sanguine, de confusion des échantillons et d'autres circonstances pouvant dénaturer le résultat», a indiqué Me Lehner. L'Allemand, qui était sous contrat avec la formation allemande Gerolsteiner, est l'un des quatre coureurs à avoir été rattrapés par les analyses complémentaires lancées cet automne par l'AFLD sur une trentaine d'échantillons sanguins prélevés lors du Tour de France 2008 en juillet. Ces analyses avaient permis de déceler la présence de Cera (une EPO dont les effets se font sentir près d'un mois à partir d'une seule injection), dans le sang de Schumacher prélevé le 3 juillet, deux jours avant le départ du Tour, et le 15 juillet, lors de la première journée de repos à Pau.
L'avocat de Schumacher a répété que la suspension prononcée contre son client était «arbitraire» et «portait atteinte à sa réputation». Stefan Schumacher se prépare actuellement pour la prochaine saison et a déjà participé à un stage à Chypre. «Il a demandé une licence professionnelle à la Fédération allemande pour 2009 qui doit lui être attribuée immédiatement et sans problèmes», a complété son avocat. Vainqueur de deux étapes du Tour 2008 et maillot jaune pendant deux jours, Schumacher, 27 ans, devait rejoindre initialement la formation Quick Step, avant de se retrouver sans emploi. (Avec AFP) |
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18.12.08 - 15:53 |
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OBSTACLE |
# 160 ≡ Re: Le Tour 2008 |
Groupe I
1981 posts depuis le 1/11/2007
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caradoc49, Citation :Oui Sylvain, c'est bon, on a compris que le cyclisme n'est sans doute pas le seul sport à être contaminé par le dopage. En revanche, y'a un truc que tu n'as visiblement pas compris : ce n'est pas en "chargeant" sur le foot que l'on va oublier que le dopage est un véritable fléau dans le monde du cyclisme.i
Le foot quel beau sport avec un public en or voir ce qui c'est passé encore ce soir dans le centre de la capitale ...
Les heures précédant la rencontre du PSG avec l'équipe néerlandaise de Twente dans le cadre de la Coupe de l'UEFA, jeudi soir, ont été émaillées de graves incidents.
En fin d'après-midi, 300 supporteurs du club néerlandais se sont heurtés à 30 ou 40 de leurs homologues parisiens dans le VIe arrondissement de la Capitale tandis qu'aux abords du Parc des Princes, un supporteur néerlandais a été blessé à coup de hachette, selon la police. Ses jours n'étaient pas en danger.
Réfugiés dans l'école
Dans le centre de Paris, gendarmes mobiles et CRS ont repoussé les supporteurs massés principalement dans la rue Saint-André-des-Arts, jonchée de canettes de bière vides et de bouteilles cassées, vers la place Saint-Michel dont les accès étaient barrés par des cars de police. Un usager de deux roues a vu son scooter détruit lors du passage du groupe de supporteurs, dont la plupart étaient saouls. La vitrine d'un restaurant a également été cassée ainsi qu'un abribus. Des parents venus chercher leurs enfants à l'école maternelle ont été retenus un moment à l'intérieur de l'établissement scolaire. Après 18h, le calme était revenu dans le centre de Paris et la police n'avait procédé à aucune interpellation. |
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18.12.08 - 21:10 |
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