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Anonyme |
# 2 ≡ donner de la vitesse a un trotteur |
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OUI en vente dans tous les bons magasins lol |
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18.01.11 - 12:31 |
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iroisebleue |
# 3 ≡ Re: donner de la vitesse a un trotteur |
Groupe I
2304 posts depuis le 15/2/2007 De : anjou
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Je ne suis pas entraîneur, les meilleures réponses viendront de là, mais, je pense que oui : en pratiquant comme chez les athlètes humains qui arrivent à gagner des secondes : amélioration du mouvement par décomposition, jeu sur la ferrure (comme les chaussures !), travail de musculation, amélioration de la physiologie de l'effort par des travaux dits de "puissance", multiplication de départs/arrêts pour booster la fonction cardiaque, travailler sur l'alimentation (qualité du carburant), travailler à soulager le cheval de toutes ses gênes (parfois revoir le harnachement, penser à l'ostéopathie, vérifier qu'il n'y a pas de pathologie). motivation : par les congénères, par l'environnement, par le jeu et la récompense (et ça, on peut commencer très jeune). je suis convaincue qu'il ne faut pas hésiter à travailler monté, comme un cheval de sport, un trotteur même destiné à l'attelé.
Après, bien sûr, on ne peut transformer un veau en pur sang. On travaille sur un potentiel, et de plus, dans les écuries, on manque souvent de temps et de personnel. mais déjà vérifier que le cheval ne souffre pas (ou pas trop) physiquement et mentalement, qu'il comprend bien ce qu'on lui veut et peut se prendre au jeu, bien bosser sur la ferrure et ne pas s'enfermer dans une routine trop stricte...ça peut permettre d'en déclencher. nous avons eu l'exemple d'une jument qui par exemple ne voulait pas "avancer un caramel" car elle ne supportait pas la vie au box. une couverture de pré et un paddock de qualité l'ont transformée, "déclenchée"... un autre poulain ne savait que faire de ses pattes, un vrai pataud. ferré différemment, un peu plus mécanisé, il a montré de vraies dispositions...
Les "coups de croissance" sont parfois une explication à la stagnation d'un poulain.
Mais c'est vrai que la question est épineuse, que les pros ne peuvent pas faire d'une chèvre un trotteur, et qu'il y a de sérieux enjeux financiers... Mais justement, quand on investit, c'est bien de se dire qu'on a tout tenté avant de baisser les bras.
Bonne continuation |
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18.01.11 - 12:43 |
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antoine |
# 4 ≡ Re: donner de la vitesse a un trotteur |
Groupe III
453 posts depuis le 9/3/2007
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je pense que la vitesse est Innée chez un cheval, et quelle est là rare chose que vous pourrez lui apporter.
Evidemment l'entraineur joue un role primordial dans le développement de ce parametre, mais le cheval là en lui ( là ou ne là pas, certains sont dépourvus de pointe de vitesse). C'est a l'entraineur de mêttre tous les bons ingrédients bouts à bouts pour obtenir le maximum du potentiel du cheval.
Prenez le cas de OLGA DU BIWEST qui était déja une trés bonne jument chez S.GUARATO, et qui ne s'est améliorée que très substantiellement chez F.SOULOY... (ses deux meilleurs perf 1'11"00 au Criterium de vitesse d'Argentan et 1'11"4 dans le balliere sous l'entrainement de S. GUARATO)
Ces vieux chevaux ne font que très rarement de la vitesse au travail, a part aux abords d'un objectif, et plus pour les remettre dans les conditions courses (rythme et jeu de jambes) que pour leurs donner de la vitesse. D'ailleurs ces vieux tontons connaissent tellement bien le métier, qu'au travail certains ne suivrait pas un poulain...
Pour les jeunes c'est trés différent, (Comme je l'ai dit la vitesse est innée) et le poulain voudras toujours vous la montrer (c'est un jeu pour lui d'aller vite). Et là est tout l'art de l'entraineur. Un ancien me disait toujours, avec un poulain qui veut aller...(interdiction de se faire et de lui faire plaisir)( rien de plus grisant que la vitesse), on lui dit reste là, on ne lui donne rien (on avance pas les mains). La vitesse il la donne tout seul, mais avant qu'il puisse la donner dans de bonne conditions, il faudra un long et savant travail de fond en progression de la part de l'entraineur, pour pouvoir exploiter cette fameuse vitesse innée. Pour les jeunes |
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18.01.11 - 17:51 |
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Platon |
# 5 ≡ Re: donner de la vitesse a un trotteur |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Chez les chevaux, qu'ils soient trotteur ou galopeur, il existe une vitesse potentielle et une vitesse réelle.
la vitesse potentielle est celle qui correspond aux performances obtenues dans les conditions optimales. État articulaire, musculaire, cardiaque, respiratoire, digestif, psychique, ... etc , ... etc.
la vitesse réelle, serait alors la vitesse potentielle moins les conditions défavorables.
Le premier frein à la vitesse apparait avec les douleurs musculaires et-ou articulaires. Le cheval n'ayant aucune raison de lutter contre la douleur (et c'est heureux).
Sur un athlète en bonne santé (physique et psychique) la performance est donnée par la "carburation" : oxydation du carburant (aliment énergétique) par le comburant (oxygène) le tout se faisant dans un milieu légèrement basique ce qui retarde les effets acides inflammatoires.
Tout cela est facile à dire, difficile à mettre en place ....... c'est un art faisant intervenir les éléments du métabolisme de l'effort.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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31.01.11 - 17:58 |
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