A quelques jours du Prix d'Amérique il s'éteint, c'est une grande tristesse. Il a été un grand champion sur toute la ligne. Il aura su remplir de bonheur les cœurs de tous les amoureux de chevaux. J'en connais, "là haut" qui seront heureux de te revoir mais pour nous c'est une grande peine et un grand vide que tu vas laisser. Bravo Merci et au revoir Monsieur Le Roi Fainéant
Les mots me manquent. Ourasi, ce sont mes premiers souvenirs des courses: ma grand-mère, grande turfiste, qui m'en parlait avec un air émerveillé; le souvenir de la déception à sa défaite en 1989, mais aussi de la grande joie de l'année suivante; un poster de Tiercé Magazine (était-ce avec Jean-René ou Minou au sulky?) qui passa quelques années au dessus de mon lit; jusqu'à l'un de mes premiers vélos auquel j'avais fini par donner le nom du crack des cracks. Cela faisait déjà quelques années que je me jurais d'aller le voir avant qu'il ne soit trop tard. J'avais bien cru pouvoir le faire l'été dernier, et puis tout était tombé à l'eau. Il était écrit que ça ne se ferait jamais, mais c'est un regret qui ne s'estompera pas de sitôt... Adieu Ourasi, aujourd'hui la désinvolture avec laquelle tu semblais aborder tes courses et qui t'avais valu le surnom de "roi fainéant" contraste bien cruellement avec la lourdeur du cœur de tous ceux qui, tout au long de ces années, t'auront aimé...
une pensée pour Annie qui s'occupait de lui et pour tous ceux qui on pris soin de lui pendant sa retraite.
J' ai eu la bonne idée d'y aller en juillet avec un ami forumeur venu en vacances en normandie. Il était encore bien. C'était un crack, aujourd'hui c'est une légende!
- A jamais dans mon coeur comme son dernier prix d'Amérique 1990 où beaucoup l'avaient enterré trop vite...J'étais présent ce jour là quelle émotion avec Minou qui ramenait son champion près de son frère Jean René (souffrant quelque temps avant). Ce champion qui m'a donné le virus des courses de chevaux (bons) et Homeric qui avait écrit un livre sur le roi m'avait fait rêver, imaginant, de ma Franche comté natale, mon champion naître, grandir, gagner... Quelques années après me voici en Normandie où j'ai pu voir le haras ayant élevé Ourasi. Au revoir champion et merci pour tout.
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