Groupe I
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le 15/2/2007
De : anjou
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Orco, le monde du cheval au sens large est particulier... Dans toutes les disciplines ont retrouve des conflits entre les pros et les clients, néophytes ou non. Il y a beaucoup d'enjeux affectifs, les investissements sont importants, on travaille sur du vivant, du fragile. D'un côté des "pros" (parfois peu efficients, comme partout, tout le monde n'est pas au sommet) qui ont besoin, d'une manière ou d'une autre, de gagner leur vie, prenant parfois des chemins "borderline". De l'autre, des petits éleveurs ou propriétaires, qui (sur-)investissent dans leurs animaux, ne peuvent voir les choses que de loin, recevoir parfois de lourdes factures sans rien y comprendre. Dialogue difficile, confiance égratignée dans les deux sens (car les mauvais payeurs et les grincheux systématiques existent chez les proprios), donc relations ultra tendues et volatiles.
Il faut soit s'endurcir, soit partager les risques (et donc les plaisirs), soit passer à autre chose et garder le plaisir de regarder ces bêtes fabuleuses. Mais quand on a cette passion...on souffre, et on y revient...c'est le propre d'une passion ! Je ne déverse pas là mon pessimisme, mais les déceptions ont forgé chez moi un peu de lucidité et d"humilité. Accrochez-vous... Par expérience je peux vous dire qu'après 4 échecs cuisants avec des poulains nés de notre poulinière et l'obligation d'en vendre un cinquième bien né, au prix de la saillie, tant celà avait coûté cher, nous avons eu le bonheur de voir réussir une de nos pouliches, d'origine peu recherchée pourtant, carrière de course louée à un entraîneur discret mais soigneux, et travaillant "pour lui" et à son rythme grâce à cette forme de partenariat...Vincennes très souvent, aux balances quasiment à chaque course à 3 et 4 ans...carrière poursuivie avec sagesse jusqu'à 9 ans...une belle histoire. Accrochez-vous, lâchez un peu de lest peut-être, essayez autre chose...qui sait ? |
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