Groupe I
1376 posts depuis
le 11/11/2006
De : monde
 |
Bonjour, je me suis réveillée en sursaut   en me rappelant que nous avions omis de donner quelques précisions sur les traitements « alternatifs » indiqués.
Etant donné que nous avons la chance de dialoguer ici en toute liberté et amitié ( merci à tous et en premier lieu aux chevaux qui nous réunissent…), pour le plus grand bien possible, précisément, de ceux qui nous réunissent ( et accessoirement de tous les autres !...), puisque nous pouvons donc échanger en toute confiance, nous pouvons aussi, emportés par notre enthousiasme, notre bienveillance et notre curiosité partagés, oublier dans le discours certains « détails » qui ne vont pas de soi.
Tant qu’il s’agit de confrontations d’opinions, ou de débats théoriques et conceptuels n'ayant aucune incidence immédiate sur la pratique, ça ne mange pas de pain ( nous ne sommes brutes ni sectaires !.. ). Mais dès qu’il s’agit d’action directe ( !!! ne voir ici aucune référence à une entreprise terroriste quelconque !…) sur la santé, le vivant...: alors prudence !
Bon, revenons à nos potions : l’homéopathie, l’aromathérapie, la phytothérapie offrent d’excellentes alternatives aux « drogues dures », puisqu’elles permettent avant tout d’éviter certains effets secondaires nuisibles, identifiés ou non, liés aux traitements allopathiques ( sans parler du coeur du problème, i-e des conceptions du corps attachées à chacun de ces grands systèmes : terrain d'affrontement d'un "bien" contre un "mal" donc enjeu de pouvoir dans la médecine occidentale moderne à laquelle nous nous sommes attachés depuis le XVIIème siècle, ou bien composé de puissance, d'intensités, de rapports, dont il faut lpréserver et parfois rétablir l'équilibre...)
Cependant, les traitements « doux », naturels, ne sont pas sans incidence ( encore heureux, ils sont là pour améliorer la situation…) : il s’agit de bien comprendre qu’il n’y a pas de recette miraculeuse, que tout ce que l’on absorbe ( par la bouche, par la peau, par le cerveau, par le cœur…) et qui, ainsi, nous constitue, s’inscrit soi-même dans un équilibre ou un système. Ainsi des remèdes, quels qu’ils soient, quel que soit le système médical et culturel dont ils sont des éléments… Il s’agit avant tout de bien intégrer ce dont on se nourrit (et dont on se soigne), sans quoi ça passe mal, et c’est vain ou nocif…
Palabres, palabres pour en venir aux principes : 
Homéopathie = doses infimes de principe actif . Autrement dit, « traitement homéopathique au thuya » ne signifie en aucun cas que le thuya puisse être utilisé comme traitement phytothérapeutique improvisé : c’est, comme on le sait, une plante très toxique capable de paralyser les voies respiratoires ( feuilles toxiques dès 100 g , fleurs et graines dès 50 g , bulbes dès 5 g ).
En tant que traitement homéopathique donc, le thuya est efficace contre les verrues ( d’ailleurs, le duofilm en contient ), et la posologie indiquée par Platon est tout à fait appropriée bien-sûr. De plus, outre ces granulés à avaler, on peut aussi appliquer de la teinture-mère de thuya sur les verrues, à condition de ne pas brûler les tissus (surtout la peau sensible de l’intérieur des cuisses du cheval) par des concentrations excessives ( c’est selon la nature de chacun : certains sont plus sensibles que d’autres, et si on hésite, mieux vaut demander conseil au véto). 
Des précautions analogues doivent être prises lorsque l’on applique de la teinture mère d’euphorbe heliosc sur les verrues que l’ont veut éradiquer.
Alors tous les systèmes de pensée et d’action sont capables de faire bon ménage : nous comprenons bien « pensée » ( et non doctrine figée...comme nous entendons action et non pas réaction ou passion) , et toute pensée vive est du « penser par soi-même » c’est-à-dire " jamais seul " ( Je est un autre et sans Autrui je ne suis rien, etc...). Nous pouvons donc toujours, et toujours mieux, harmoniser la profusion, la richesse de toutes les voies par lesquelles nous avons rapport au réel, i-e toujours mieux comprendre la complexité de la vie et des vivants… l’essentiel demeurant, toujours, de ne jamais décrocher de ce vivant : c’est la seule référence pour penser et agir, et heureusement : c’est le cœur qui nous y porte.  |
|
