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Marieyo |
# 12 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
Groupe I
989 posts depuis le 20/6/2008
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je voulais dire qu'avec aussi peu d'éléments on ne peu rien dire. et surtout rien conseiller comme ça à distance, sans rien voir ni savoir du cheval. une baisse des hématies peut être indicateur de parasitisme interne, car les vers peuvent être des hémathophages. en passant par là, je signale que l'ENVA- Maisons Alfort a mis en place, avec mon concours, ses conférences (réservés aux socio-pro et vétérinaires) la dernière en date étant " Faut-il changer nos pratiques de vermifugation ?" J'ai expédié 374 emails, dont tout le secteur du galop et de sport de la région parisienne, plus des élevages en Normandie etc ... Jour de galop nous consacré un article. Sur l'ensemble des personnes il y avait 5 socio-pro. Alors j'en profite pour encourager ceux que ces conférences pourraient intéresser à me contacter. J'avais fait un poste là dessus mais je sais plus où il est. Il y en une en préparation à Gros bois sur la nutrition équine. Donc pour en revenir à la remarque de Valerya, moi aussi j'aurais pas fait le rapport entre une baisse des hématies et les vers, mais après 2 heures de conférences , sauf si j'ai rien compris , ben les vers sont responsables d'anémie, notamment dans les cas d'infestation importante ... Pour plus de détails voir un vétérinaire.
Oui une coproscopie, (je devais penser à autre chose
Donc Omar, prend du temps et de la réflexion, prend conseil au près de ton vétérinaire. Car nous vu d'ici, nous ne connaissons pas l'entrainement des chevaux au Maroc, ni votre situation sanitaire. C'est pour cela que c'est difficile de te conseiller. Mais tient nous au courant car ton expérience, je pensé est intéressante. |
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27.10.11 - 21:47 |
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Anonyme |
# 14 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
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Puisque la parenthèse est sur les vermifuges, je suppose que le protocole recommandé est de garder le même vermifuge a large spectre au moins 1 an? J'avais assisté a un colloque d'une parasitologue qui suite a des études pendant 3 ans dans une dizaine de haras recommandait (entre autre) cette manière de faire il y au moins 5 ans, mais les vétos continuent à recommander de changer de molécule a chaque saison encore aujourd'hui |
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27.10.11 - 22:45 |
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Marieyo |
# 15 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
Groupe I
989 posts depuis le 20/6/2008
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Oui je sais pour les horaires ... mais que faire Celle de gros bois sera à 18 h ... tu dis : "Pour le reste, il semblerait que l'approche soit sensiblement la même, (même s'il faut être assez laxiste pour avoir un cheval de course anémié à cause du parasitisme? )"
Ben non, c'est horrible à dire, j'ai découvert lors de la conférence, que certain sont des réservoirs à vers et le seront toute leur vie (on les appel des excréteurs) et d'autres non, ils en ont pas plus que ça ... et n'en auront pas pour au tant plus sauf cas de maladie et vieillissement .. je pense que Antoine Lechartier ne m'en voudra pas de mettre ici son compte rendu de la conférence qui a paru dans jour de galop !
Code : Compte rendu de la deuxième soirée rencontres vétérinaires socio-professionnels à la clinique équine de l’ENVA : Faut-il changer nos pratiques de vermifugation ?
Une réunion d’information à l’attention des vétérinaires et des acteurs de la filière équine s’est tenue le mardi 4 octobre à l’amphithéâtre d’honneur de l’Ecole Nationale Vétérinaire à Maisons Alfort. La soirée organisée gratuitement par la clinique équine de l’école vétérinaire était animée par deux spécialistes de parasitologie équine avec la présence de Claire Laugier-Colobert, du laboratoire de l’ANSES Dozulé et de Jacques Guillot, professeur de parasitologie à l’école vétérinaire. La manifestation sponsorisée par Mérial a rassemblé une quarantaine de personnes d’horizon très divers avec la présence de Mr Didier Genin du haras de Fresnay le Buffard. Les intervenants ont eu à cœur de décrire la situation actuelle en matière de résistance aux antiparasitaires et de proposer des solutions alternatives. A l’heure actuelle, et tomber dans l’alarmisme, les vermifuges courants ne sont plus efficaces contre les ascaris qui atteignent majoritairement les poulains de moins d’un an et contre les petits strongles qui atteignent weanlings et yearlings. Les résistances sont fréquemment observées dans les haras de pur-sang normands dans lesquels les traitements anti-parasitaires sont administrés très fréquemment en utilisant les molécules les plus puissantes (moxidectine, ivermectine). L’introduction de chevaux sortis de l’entraînement à proximité de ces jeunes animaux semble également être un facteur favorisant. Parmi les solutions proposées pour retarder l’apparition des résistances dans les haras indemnes, il conviendrait de réduire la fréquence des administrations et de choisir les animaux à verfimuger en fonction de leur taux d’excrétion par l’usage de la coproscopie. Cette approche est encore appelée vermifugation sélective. Face à la valeur individuelle de chaque animale, cette pratique déjà courante dans d’autres types d’élevage, est encore peu répandue dans les élevages de chevaux de galop. Cependant, les études récentes montrent qu’elle permet à la fois de réduire les risques de résistance dans un cheptel et de diminuer jusqu’à 80% les dépenses en anti-parasitaires. Dans les haras atteints de ce problème, le recours à d’anciennes molécules peu utilisées ces dernières années a donné des résultats encourageants. En attendant le développement de nouvelles molécules, la filière équine se doit d’adopter une attitude responsable face à ce problème pour garantir une meilleure longévité des molécules actuellement sur le marché et pour assurer la santé des animaux. Les exposés ont suscité de nombreuses questions de la part du public et les débats se sont achevés autour d’un buffet. Après le rendez-vous sur la rhinopneumonie au printemps et ce deuxième événement riche d’échanges entre les différents acteurs de la filière en matière sanitaire, une conférence sur la santé du nouveau-né est déjà prévue pour février prochain. Si vous souhaitez voir aborder d’autres sujets, n’hésitez pas à nous en faire part. |
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27.10.11 - 23:16 |
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Marieyo |
# 17 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
Groupe I
989 posts depuis le 20/6/2008
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Fucius, Citation : mais les vétos continuent à recommander de changer de molécule a chaque saison encore aujourd'hui
en fait le problème c'est que selon les vers , leur activité diffère selon la saison. par exemple il faut vemifuger pour le ténia à un moment bien donné en automne (début oct aux premières fraicheurs) car ils vont commencer leur travail de sape en hivers ...pour les gastérophiles en automne, strongles et ascaris sont actifs toute l'année ... alors il faut, selon si on est au printemps ou en automne, faire telle et telle association de molécule ...je rentre pas dans le détail, je suis pas véto, je veux pas dire de bêtise. Mais le principe voudrait que plus tôt que de vermifuger en aveugle, une copro permettrait de savoir sur qui il faut agir dans son cheptel (les gentils 4 sabots qui versent 80% des oeufs dans la pâture des copains !!) et avec quoi, mais là sans changer tout le temps la molécule. (je sais pas si je suis claire, il vaut mieux lire le compte rendu d'Antoine Lechartier) |
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27.10.11 - 23:57 |
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Anonyme |
# 18 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
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Marieyo merci pour ce compte rendu succinct. Dans mon colloque, Le Dr Hamet disait aussi que la coproscopie était necessaire pour mieux cibler et adapter la fréquence, mais d'autre parametres entraient en ligne de compte (ramassage des crottins, surface de paturage et....) l'infestation doit être combattue mais que 0 ver ne devait pas être recherché pour que l'organisme puisse tout même fabriquer des anticorps. Mais la disparité sur ce sujet est effrayante, un magazine avait fait un sondage international au jeux de Sydney. Les equipes d'equitation selon les pays vermifugeaient entre 0 et 10 fois l'an. (en moyenne 3 fois en france, 6 fois en GB). Il y quelques années en GB une campagne publicitaire était organisée pour faire vermifuger les chevaux une fois par mois en culpabilisant les propriétaires qui ne le faisaient pas. (aujourd'hui la rémanence des 2 principales molécules est de 6 semaines (praziquantel mis a part)) Selon une étude anglaise 75% des chevaux amateurs sont mal vermifugés (fréquence et dose inadaptée ou mal ingurgitée par le cheval) et près de 50% chez les pros...ce qui est plus inquiétant. |
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28.10.11 - 06:38 |
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Valerya |
# 19 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
Groupe I
2757 posts depuis le 5/7/2008
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Marieyo, Citation :Ben non, c'est horrible à dire, j'ai découvert lors de la conférence, que certain sont des réservoirs à vers et le seront toute leur vie (on les appel des excréteurs) et d'autres non, ils en ont pas plus que ça
Vos propos sont interessants et permettent d'améliorer les connaissances. La limite est cependant la réalité: pour avoir lu beaucoup de bilans sanguins sur des années, les chevaux de course bien entretenus ne sont pas forcément touchés par l'anémie, quelle qu'en soit la cause, les taux d'hématies et d'hématocrite sont faciles à stabiliser contrairement à d'autres paramètres.
Comme Fucius, je ne pense pas que l'objectif 0 vers soit productif, surtout s'il est atteint par une ingurgitation de molécules chimiques permanentes. Je rejoins par contre votre analyse sur l'interrêt d'effectuer des copro. Je souhaiterai également ajouter qu'il ne faut pas aborder que l'aspect molécule sur ce sujet (même si c'est le seul rémunérateur des labos qui financent la bonne parole) car je partage l'avis de Fucius sur les pâturages, mais aussi la gestion des boxes avec l'interrêt de râtelier (il en existe de nouveaux au sol tels Hay Bar) pour éviter une réinfestation mécanique.
Une dernière chose: le message délivré par les études financées par ceux qui commercialisent les molécules doit (à mon humble avis) être toujours validé par la réalité. C'est tellement facile de mettre la pression en choisissant son panel d'étude ...
Un exemple vécu sur la commercialisation d'une molécule soignant les ulcères de l'estomac dont 90% des chevaux de course souffriraient: le panel retenu était des chevaux de course aux Usa et quand on voit ce qu'ils recevaient comme médication toutes les semaines à l'entrainement et la façon dont ils étaient cravachés, sortis avec des lip chains activés au moindre signe de gaité, montés 10 mn par jour pour breezer, marchant le reste du temps comme des robots devant les barns, on se demandait surtout comment faisaient les 10% pour ne pas être touchés
[ Edité par Valerya 28.10.2011 - 14:40 ]
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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28.10.11 - 08:17 |
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Marieyo |
# 20 ≡ Re: valeurs biologiques normales |
Groupe I
989 posts depuis le 20/6/2008
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Fucius, Citation :Marieyo merci pour ce compte rendu succinct. Dans mon colloque, Le Dr Hamet disait aussi que la coproscopie était necessaire pour mieux cibler et adapter la fréquence, mais d'autre parametres entraient en ligne de compte (ramassage des crottins, surface de paturage et....) l'infestation doit être combattue mais que 0 ver ne devait pas être recherché pour que l'organisme puisse tout même fabriquer des anticorps.
oui oui absolument le message que nous avons entendu est le même. Là aussi ils nous ont bien signalé l'importance du ramassage des crottins, désinfection des box etc... C'est pas facile de résumer 2 heures de conférence. Le labo qui faisait la conf. est l'ANSES Dozulé ( Mérial c'était que le sponsor pour le coup à boire à la fin )
L'anses Dozulé c'est :Code :
Le laboratoire de Dozulé, qui réunit 26 personnes, contribue à améliorer la santé des chevaux, il :
- est acteur du réseau national d'épidémiosurveillance et gestionnaire de l'observatoire des maladies équines,
- surveille l'apparition et/ou la diffusion des affections majeures et émergentes et analyse leurs causes, notamment grâce aux autopsies et à des enquêtes épidémiologiques de terrain,
- étudie les agents infectieux et les parasites gastro-intestinaux du cheval,
- développe des outils de diagnostic et des moyens de prévention pour les maladies infectieuses et parasitaires
- laboratoire national de référence pour la métrite contagieuse équine, la dourine, l'artérite virale équine, l'anémie infectieuse des équidés et les herpèsviroses équines, il fournit un appui scientifique et technique pour le contrôle vétérinaire exercé par les autorités (analyse de première et de seconde intention, formation des laboratoires de terrain et suivi de la qualité de leurs analyses…)
- partage depuis juillet 2008, avec le Laboratoire de santé animale de Maisons-Alfort le statut de laboratoire communautaire de référence pour les maladies équines : cinq des huit maladies incluses dans le mandat sont traitées au laboratoire de Dozulé, à savoir la métrite contagieuse équine, la dourine, l'anémie infectieuse des équidés, l'artérite virale équine et les herpèsviroses équines.
Bon après ... c'est un professeur de l'ENVA qui a terminé la conf. Je vais être prudente, mais là, Valerya je ne pense pas qu'on puisse les accuser de partialité. |
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28.10.11 - 21:53 |
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