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# 12 ≡ Re: Colliques : symptomes, causes, et traitements... Merci de votre aide, SVP ! |
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Dans le langage courant, on appelle "coliques" l'ensemble des signes cliniques d'une douleur abdominale, douleur qui peut se traduire par :
perte d'appétit inconfort, dépression, cheval qui se mord les flancs suddation au niveau de l'encolure constipation, ballonements augmentation de la fréquence cardiaque En général, le propriétaire confronté à ces signes se demande :
si c'est bien une colique ? s'il faut appeler le vétérinaire tout de suite ? ce qu'il faut faire en attendant le véto ? comment éviter que ça ne recommance ? Les causes des coliques Tout d'abord, il faut distinguer les fausses coliques des vraies. Parfois, des signes quasiment identique peuvent être dus à une toute autre maladie.
Les "fausses" coliques, les coliques non digestives Elles ne trouvent pas leur origine dans le système digestif du cheval, mais ailleurs. Elles sont rares, peuvent être facilement confondues avec les "vraies" coliques.
La paralysie hyperkaliemique des Quarter Horses Cette maladie ne touche que les Quarter-Horses de la ligné . Les signes sont identiques à ceux d'une colique digestive. La seule différence visible à l'observation est une membranne blanche qui recouvre une partie normalement colorée de l'oeil. Une simple analyse de sang confirmera par la présence du gêne porteur et un taux anormalement élevé de potassium.
L'automutilation Il s'agit d'un problème comportemental. Le cheval se mord les flancs, parfois violemment. Les crises sont souvent induites par la proximité d'un autre cheval, mais elles sont de courte durée et l'appétit n'est pas modifié.
Il existe d'autres cas de "fausse" colique, mais qui restent très rares.
Les "vraies" coliques, les coliques digestives Malgré tout, la plupart du temps, des signes de coliques sont causés par une douleur intestinale qui peut avoir plusieurs origines.
Les spasmes La cause principale d'une colique reste souvent inconnu. Ces coliques sont dites "spasmodiques" car elle sont causées par des spasmes qui empêchent le cheminement normal du chyme et des selles.
En général, ces coliques répondent bien au traitement, et certaines peuvent guérir toutes seules.
L'impaction intestinale Il s'agit en fait d'une constipation, c'est-à-dire d'une accumulation de selles dans l'intestin qui durcit au point que le cheval n'arrive plus à éliminer. Le bouchon se situe généralement au niveau du gros intestin. Ces coliques sont favorisées par la deshydratation (diminution de la prise d'eau ou suddation importante) ou par des problèmes dentaires. La cause primaire du bouchon est rarement identifiée. Les signes cliniques sont souvent modérés dans les premières heures, mais peuvent rapidement s'aggraver
Les distensions gazeuses de l'intestin Ces coliques apparaissent soudainement et sont extrêmement douloureuses. Elle saffectent également le coeur et les vaisseaux sanguins et peuvent causer un état de choc qui sera souvent fatal au cheval.
Ces coliques peuvent être secondaires à une torsion intestinales et seront alors fatales si elles ne sont pas traitées immédiatement. Si elles sont primaires, elles seront le plus souvent soignées sans laisser de séquelles.
Les chevaux qui souffrent du tic aérophagique sont souvent sujets à ce genre de colique à cause de ce tic.
Les torsions Ces coliques sont relativement rares, mais demandent une opération rapide du cheval. La torsion d'une potion de l'intestin empêche le mouvement des aliments et l'irrigation sanguine du segment en question, qui va se nécroser peu à peu. Pour que l'animal puisse survivre, il faut détecter très tôt ce type de colique.
Cela dit, toutes les coliques peuvent amener le cheval en clinique ou sur la table d'opération. Chaque propriétaire doit être conscient des moyens qui doivent pouvoir être mis en oeuvre pour sauver l'animal.
L'examen du cheval Dès son arrivée, le vétérinaire va examiner soigneusement le cheval pour déterminer l'origine et la gravité de la colique.
L'anamnèse (Historique) Le vétérinaire va généralement s'intéresser aux points suivants :
l'histoire du cheval et les autres problèmes qui ont eu lieu dans la même écurie. les condition d'hébergement du cheval son alimentation le programme préventif : vaccins, vermifuges, dentiste les circonstances de l'apparition des symptômes et l'évolution des signes L'examen général Le vétérinaire va procéder à un examen des fonctions vitales du cheval.
Une fréquence cardiaque anormalement élevée (>60 battements / minute) indiquera un problème sérieux. Le vétérinaire vérifiera également si l'animal est en état de choc.
Il cherchera également la cause de la colique : distention gazeuse, impaction, déplacement des structures digestives...
L'auscultation de l'abdomen lui permettra de savoir si le transit du cheval est ralenti ou arrêté. La présence de bruits digestifs permettra de diagnostiquer une colique moins grave qu'en cas d'absence totale de bruits.
Si la colique est très violente, le vétérinaire pourra administrer des analgésiques ou des sédatifs pour pratiquer son examen.
L'intubation naso-gastrique Les chevaux sont physiologiquement incapable de vomir. En cas d'accumulation de liquides dans l'estomac, il y a un risque de rupture de celui-ci, fatal à l'animal.
L'intubation permet d'identifier la présente de liquide dans l'estomac, ce qui peut renseigner sur les causes de la colique (impaction). Cela permet également de vidanger le contenu de l'estomac et d'éviter ainsi une complication souvent fatale.
Après la vidange, on constate une amélioration temporaire de l'état du cheval.
Lorsque l'estomac est vide, le vétérinaire peut alors adminisrer une huile minérale qui ramollira les selles et pourra faciliter leur élimination.
La palpation transrectale Elle permet également de rechercher la cause de la colique : impaction, hernie, distension gazeuse...
C'est une procédure qui n'est pas sans risque, pour l'animal et pour le vétérinaire. Pour le cheval, il faut savoir que la paroi du rectum est très mince et qu'il y a toujours un risque de perforation. Pour le vétérinaire, le risque d'accident parait évident et l'administration d'un tranquilisant sera souvent nécessaire
La paracentèse abdominale Il s'agit de l'examen du liquide dans lequel baigne les intestins. Cela peut donner des renseignements sur la gravité de la colique (perforation de l'estomac). Elle se fait par l'introduction d'une sonde et d'une aiguille dans la paroi. La procédure risquant d'endomager la paroi intestinale, elle n'est pas systématique.
D'autres examens sont possible, mais leur utilisation rete relativement rarissime.
La fréquence des coliques Les coliques sont une des causes principales de consultation vétérinaire. Pour les propriétaires, c'est la deuxième cause de consultation après les boiteries, pour les vétérinaires, elle est au premier rang des consultations.
Les prédispositions Elles sont nombreuses, mais on peut les regrouper en quatre thèmes principaux. Cela dit, la plupart du temps, la cause primaire n'est pas identifiée et il faut en outre tenir compte de la sensibilité particulière de chaque cheval à chaque élément prédisposant.
Les causes alimentaires Chaque cheval peut être plus ou moins sensible à des changements dans son alimentations : heure de distribution des repas, changements dans les quantités et la qualité de l'alimentation, distribution en groupe, etc...
Le stress Des conditions stressantes vont diminuer la motilité du système digestif, diminuer la prise d'eau, favoriser l'apparition d'ulcères gastriques, etc...
Les causes de stress varient en fonction de l'individu : changement d'écurie, transport prolongé, nouveau voisin, changement climatique...
Les causes médicales Les coliques peuvent être secondaires à d'autres problèmes médicales. Les plus courants sont :
les problèmes dentaires qui entraînent un mauvaise mastication ou une irritation de la joue ou de la langue les problèmes parasitaires parmi lesquels les grands strongles qui peuvent boucher les artières qui amènent le sang dans les intestins et donc diminuer la motilité et créer des nécroses. Le sable Une accumulation de sable dans le système digestif peut créer une impaction. Cela se produit principalement lorsque la repousse d'herbe est faible et que les animaux sont nourris par terre sur un sol sablonneux.
Les médicaments Certains médicaments peuvent créer des ulcères gastriques ou intestinaux ou altérer la motilité des intestins et ainsi causer des coliques.
Quand appeler le véto ? TOUT DE SUITE !
En effet, les coliques peuvent évoluer très rapidement. Je conseille donc de prendre contact avec le véto tout de suite. Ses connaissances en médecine vétérinaire et sa connaissance du cas de votre cheval lui permettra de juger lui-même de l'urgence d'une intervention.
Dans un tel cas, il vaut mieux l'appeler trop tôt que trop tard.
Si vous en êtes capable, vous pouvez prendre la fréquence cardiaque de votre cheval qui pourra fournir, lors du premier appel, un premier indice sur la gravité du cas à votre vétérinaire, la normale se situant entre 28 et 44 battements par minute.
Que faire en attendant le véto ? NE PAS NOURRIR ET NE PAS ABREUVER LE CHEVAL
C'est la première des choses à faire. Ensuite, diverses possibilités sont offertes suivant les causes de la coliques.
Recuillir les informations utiles Etat et quantité des selles Heure du dernier repas Heure d'apparition des symptômes Heure des selles et des gaz Changements de la fréquence cardiaque Changements dans la routine du cheval dans les jours qui précèdent Empêcher le cheval de se rouler Si le cheval se roule, il risque de créer une torsion de ses intestins qui aggravera toujours la colique.
Cela dit, les avis ne sont pas tous unanimes quant à savoir s'il faut faire marcher ou non le cheval. Je pense qu'on peut le faire marcher LENTEMENT s'il le veut bien.
Le jeûne Il est indispensable dans la mesure où, en cas d'impaction, il faudra de toute façon vidanger l'estomac. De plus, nourrir ou abreuver le cheval dans ces conditions peut augmenter le risque de rupture de la poche stomacale.
C'est le vétérinaire qui décidera, après examen, si l'animal peut s'abreuver. L'eau sera interdite s'il y a beaucoup de liquide dans l'estomac.
L'administration d'huile minérale Elle sera faite par le vétérinaire après la vidange de l'estomac par sonde naso-gastrique. Elle permet de ramollir les selles qui pourront alors être évacuées naturellement. Une administration orale est déconseillée parce qu'en cas de fause route, le cheval risque une sévère pneumonie.
L'administration d'analgésiques Elle permettra de contrôler la douleur en cas de colique violente. Cependant, elle devra toujours être faite par le vétérinaire dans la mesure ou elle peut cacher une éventuelle aggravation.
L'administration de fluides en intra-veineuse Elle sera utile pour réhydrater le cheval en cas de deshydratation importante ou d'état de choc. Elle peut aller jusqu'à 80 litres par jour.
La prévention des coliques La stabilité de la routine La première des choses à savoir est que le cheval est un animal d'habitudes. Il faut donc, pour le préserver du tress, lui éviter les changements brusques, que ce soit dans l'alimentation ou dans son mode de vie.
Les changements alimentaires doivent se faire progressivement sur 10 à 15 jours au moins. Seul l'arrêt complet des grains pourra être fait du jour au lendemain.
Une bonne alimentation, bien distribuée Le cheval doit pouvoir prendre ses repas dans le calme et ne doit pas être obligé de manger plus vite que les autres sous prétexte que sinon, il va se faire voler la fin de son repas par un dominant. En pâture, chaquen cheval doit avoir SA mangeoire suffisamment distante de celle des autres pour pouvoir manger tranquille.
Si le sol est sablonneux, le cheval devra manger dans une mangeoire (posée par terre) et non directement par terre.
Par ailleurs, il faudra faire attention à ce que l'alimentation ne soit pas trop riche en grain et contiennent également beaucoup de fourrage, indispensable au bon fonctionnement du système digestif.
Un exercice régulier On ne sait pas trop pourquoi pour l'instant, mais il semble qu'un exercice régulier soit garant d'une bonne digestion.
L'hydratation du cheval La consommation d'eau varie en fonction de l'individu, de la température ambiante, de l'exercice et de l'alimentation. En moyenne, à titre de comparaison, un cheval de 450 kg dans une écurie à 23°C consommera environ 23 litres d'eau. Cette consommation diminue en hiver et pourra augmenter de manière importante en cas de forte chaleur et/ou d'exercice soutenu.
Le programme de médecine préventive Il comprend une évaluation annuelle des tables dentaires, garante d'une bonne mastication.
Le programme de vermifugation devra être adapté à l'âge et aux conditions d'hébergement du cheval. Votre vétérinaire pourra vous conseiller quant au choix du vermifuge adapté à votre cheval.
Les principales complications Le plus souvent, une colique bien soigné n'entraîne aucune complication à long terme. Cependant, il y a parfois des risques :
fourbure thromboses jugulaires : la coagulation du sang va obstruer la veine jugulaire, ce qui ne présente pas de risques majeur à long terme adhérences intestinales : les parois de l'intestin de se collent (surtout après une chirurgie) et peut créer une colique par abstruction intestinale. |
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12.11.06 - 15:35 |
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jmboss77 |
# 13 ≡ Re: Colliques : symptomes, causes, et traitements... Merci de votre aide, SVP ! |
Course C
2 posts depuis le 12/11/2006
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les coloques st dus si 1 cheval ne travaille^pas du jour au lendemain et qu il reste au box ou du a la nourriture ,les symptomes st :cheval ki gratte par terre ,qui se roule plusieurs fois de suite ,ki transpire et surtout qui ne fé pa de crottins mais il peut en faire mé fo pa qu il soit sec car s ils st secs c ke le bouchon est avant le crottin Les coliques
Au niveau digestif, on distingue trois sortes de coliques : les coliques mécaniques (ou d’obstruction), c’est à dire liées à la présentation des aliments et à leur réaction mécanique dans le tube digestif. L’aliment, de part sa nature ou du fait qu’il n’est pas mélangé à une substance le rendant plus digeste, “accroche” au lieu de glisser, ou bien il gonfle en s’imbibant d’eau, de salive et de suc (pulpes de betterave, notamment), ce qui provoque une obstruction, un “bouchon”. C’est l’indigestion du cheval. les coliques par dysmicrobisme (ou chimiques), c’est-à-dire par dysfonctionnement de la digestion proprement dite : l’aliment n’est pas digéré (transformé) comme il le devrait et il provoque dilatations, surcroîts d’acidité, ralentissements (voire arrêt) du transit, gonflements, spasmes, congestion, obstruction... les coliques dites “chirurgicales”, c’est-à-dire dues à une torsion accidentelle du viscère, un retournement d’estomac, un éclatement... Ce type de coliques peut être la conséquence des deux précédentes.
On peut aussi classer les coliques en : colique gastrique (au niveau de l’estomac), colique intestinale (au niveau de l’intestin).
D’autres coliques peuvent être causées par un abreuvement inadapté, soit trop rare (l’aliment est alors trop sec), soit trop froid et trop rapide (congestion de l’estomac) quand le cheval est “chaud”, juste après l’effort par des parasites : les larves sont avalées avec l’herbe, ensuite elles circulent dans le corps selon un itinéraire propre à l’espèce avant de s'installer dans les intestins, oùdeviennent adultes et pondent. Les oeufs sont éliminés avec le crottin et éclosent dans l’herbe où le cheval les ingurgitent à nouveau. par une production de gaz qui ne trouvent pas la “sortie” (le cheval ne peut ni vomir, ni éructer) par l’utilisation de certains antibiotiques contre-indiqués pour le traitement des chevaux ou le traitement de la nourriture elle-même (l’aliment doit être prévu pour nourrir un cheval et non une vache ou un autre animal...). En effet, le cheval ne supporte pas certaines sortes d’antibiotiques tolérés par d’autres espèces. Et comme certains aliments sont traités aux antibiotiques...
Symptômes Le cheval a très mal au ventre, il observe ses flancs, se campe, se couche avec précaution. Dans les cas plus graves, le rythme cardiaque augmente jusqu’à 60-100 pulsations/minute. La vie du cheval est alors en danger. Comment les éviter ? Eviter l’abreuvement après l’ingestion de concentrés (grain, granulés, etc.). Ne pas nourrir le cheval uniquement avec des concentrés ; donnez-lui aussi du fourrage ou tout autre “lest” alimentaire qui forme un volume suffisant dans le tube digestif. Ne changez pas trop brutalement de régime alimentaire. En cas de mise au pré, créez une parcelle réduite dans la prairie de manière à endiguer une éventuelle boulimie, et allez-y progressivement : 1h le premier jour, 2-3h le jour suivant, etc., tout en diminuant la proportion de concentrés. Laissez-le manger calmement et faites inspecter sa table dentaire de temps en temps par le vétérinaire qui la rectifiera au besoin. Que faire ? Supprimez toute eau et nourriture. Appelez le vétérinaire en lui communiquant rythme cardiaque et température, promenez le cheval s’il marche facilement. Empêchez-le de se rouler.
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12.11.06 - 16:00 |
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