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 Platon |
 # 12 ≡ Re: LES FRACTURES ET LEURS CONSEQUENCES |
Groupe I
1581 posts depuis
le 20/2/2007
De : La Vienne (86)
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Merci de vous réponses qui complément largement la réflexion;
sur la multiplicité de la fracture originelle, les troubles digestifs, ...
C'est enrichissant. je vous offre ce complément pour votre gouverne.
Une fracture est un accident des plus grave chez le cheval.
Grave car :
1 - Les os du cheval se brisent facilement en plusieurs morceaux en raison de leur rigidité, leur dureté n'offrant que très peu de souplesse.
2 - La compensation par l'appui abusif sur le membre opposé est créatrice du risque de fourbure par ankylose ou déformation d'aplomb pour les plus jeunes.
3 - (Point essentiel) Le système veineux des équidés est dépourvu de valvules. Ne reposant plus les pieds au sol en appui alternatif, l'absence de compression ralentit considérablement la circulation de retour, d'où l'importance des oedèmes, et des inflammations.
(Au passage, ceci permet de comprendre certains phénomènes de pieds engorgés chez quelques sujets à la sortie du box. Cette manifestation, bien que bénigne, devrait être prise en considération en offrant à ces chevaux là, un box plus grand pour y marcher).
Autre difficulté, en raison de cette mauvaise circulation, il existe, suite aux soins réparateurs, un risque important de calcification de l'hématome.
Finalement c'est plus un problème circulatoire que de calcification.
La piscine répond donc à certains cas, mais malheureusement ....
[ Edité par Platon le 13/4/2007 18:45 ]
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS
Site collection équestre : www.psreditions.com
"Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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| 13.04.07 - 17:30 |
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| Anonyme |
# 15 ≡ Re: LES FRACTURES ET LEURS CONSEQUENCES |
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Aujourd'hui, le dossier du journal d'infos de 13h sur Equidia était sur les fractures.
Le Dr Philippe Rossignol de la clinique de Grosbois expliquait les différentes fractures, les différentes interventions ou non intervention selon la poursuite d'une carrière de courses (grâce à la pose d'un bandage spécial moins rigide qu'un plâtre et mieux supporté par le cheval), l'arthroscopie qui permet l'opération d'articulations en limitant les risques d'arthrose par la suite.
Le traitement de très grosses fractures avec pose de vis et de broches permettant au cheval de supporter le poids de son corps sur le membre opéré, ce qui évite le report de poids sur l'autre membre, report qui déclanche très souvent la fourbure.
Le moment le plus délicat de l'opération est le réveil, qui peut compromettre l'opération, le cheval se débattant, d'où le réveil en piscine comme pour Barbaro. Une nouvelle méthode consiste à opérer le cheval debout, sous anesthésie locale, ce qui évite les risques éventuels d'une anésthésie totale et le cheval reste debout.
Le docteur Philippe Rossignol a mis aussi l'accent sur le mental des chevaux. Avant l'opération, les vétérinaires voient déjà si le cheval sera apte ou non a supporter mentalement l'immobilisation et tous les désagréments dûs aux soins.
La médecine vétérinaire évolue en France mais il faudrait des structures plus adaptées sur les hippodromes pour une immobilisation rapide de la fracture.
Un excellent dossier qui répond a beaucoup de nos questions. J'espère qu'Equidia rediffusera ce dossier pour ceux qui ne pouvaient être là à 13 heures.  |
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| 30.05.07 - 13:03 |
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Les fractures et leurs conséquences
