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# 24 ≡ Re: yeux |
Groupe I
1376 posts depuis le 11/11/2006 De : monde
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Voici ce que l'on peut lire sur http://www.caducee.net/DossierSpecialises/infection/leptospirose.asp
Citation :La leptospirose est une anthropozoonose c'est à dire une maladie animale transmissible à l'homme. Elle sévit dans le monde entier particulièrement en Asie, en Amérique latine et en Afrique. La leptospirose est aussi présente en Europe, notamment en France avec des régions particulièrement touchées comme les DOMTOM, l'Ile de France, l'Aquitaine, les Pays de Loire, le Nord Pas de Calais. Cette maladie infectieuse est provoquée par une bactérie, un spirochète, du genre Leptospira qui vit essentiellement parmi les rongeurs mais aussi dans les zones où il y a de l'humidité et de l'eau. La transmission se fait surtout par contact avec les milieux souillés, par les animaux infectés.
La leptospirose est reconnue comme maladie professionnelle chez des travailleurs exécutant de façon habituelle certains travaux et qui doivent bénéficier d'une vaccination systématique. C'est le cas notamment du personnel de traitement des eaux usées, des personnes travaillant dans les abattoirs, des pisciculteurs, des pêcheurs. Et il ne faut pas oublier les personnes pratiquant des activités de loisirs qui contractent de plus en plus souvent la leptospirose. Cette dernière catégorie est en effet responsable de 75 % des 1 000 cas déclarés en 1996.
Epidémiologie
En 2000, le nombre de personnes atteintes de leptospirose en France était de 534. Par rapport aux années précédentes, ce chiffre est en baisse, à la fois en métropole et dans les régions d'outre mer. L'endémie prédomine en général au second semestre c'est à dire à la période estivo-automnale. Pour ce qui est de la répartition en sérogroupes dans les différentes régions de France, les Leptospira grippo-typhosa, australis et panama sont bien représentés. Cette année, Leptospira ictero-hemorragiae représente moins d'un tiers de l'ensemble.
L'agent infectieux
L'agent responsable de la leptospirose est une bactérie du genre Leptospira qui vit essentiellement parmi les rongeurs mais aussi dans les zones humides. Le genre Leptospira appartient à la famille des spirochaetales ou spirochètes. Le genre Leptospira est constitué de nombreuses espèces ou sérotypes (150) regroupés selon leurs parentés antigéniques en sérogroupes (20) et responsables par conséquence des différentes formes de la maladie. Notons la leptospirose ictéro-hémorragique (due à L.ictero-hemorragiae), forme majeure, endémique, la plus fréquente et la plus anciennement connue, et les leptospiroses dites mineures à symptomatologie incomplète ou atténuée, dont les principales sont dues à des Leptospira bataviae, grippo-typhosa, canicola, pomona, sejroe et shermani.
Contamination
Les animaux en particulier les rongeurs constituent le réservoir bactérien. Ces animaux rejettent les bactéries Leptospira dans le milieu extérieur par leurs urines. L'homme se contamine le plus souvent par contact cutané ou muqueux avec la bactérie, au niveau d'une plaie ou au contact d'une peau "macérée" par une immersion longue dans une eau infectée. Le germe n'est généralement pas présent dans la salive et les morsures ne jouent pas un rôle direct dans la contamination de l'homme (elles sont cependant à l'origine de plaies pouvant offrir une porte d'entrée à la bactérie). Par la suite, les bactéries passent dans le sang où elles se multiplient puis gagnent la rate, le foie, le cerveau et d'autres organes. Les lésions les plus précoces sont les lésions des endothéliums vasculaires.
Symptômes
La période d'incubation de la maladie est d'environ 15 jours. Les premiers symptômes associent fièvre, frissons, douleurs musculaires et céphalées. En quelques jours les signes évoluent avec des atteintes viscérale, hépatique (ictère cutanéo-muqueux ou jaunisse), rénale (insufisance rénale fonctionnelle) voir une méningite hémorragique (saignements diffus). Actuellement, la mortalité est de 2 à 5 %.
Diagnostic
Le diagnostic est difficile si on évoque pas la notion de risque. Il passe par la recherche de germes donc par l'isolement de la leptospire dans le sang (hémoculture) au cours des cinq à sept premiers jours, dans le Liquide-Céphalo-Rachidien, dans les urines à partir du 12 ème jour. On peut également faire un examen sérologique qui correspond à la recherche d'anticorps (ELISA, Martin et Petit).
Prévention
prévention individuelle : l'hygiène
Elle repose sur l'information des personnels à risque, la lutte contre les rongeurs, l'assainissement des berges des cours d'eau, le contrôle des eaux de baignade, le nettoyage des locaux infectés et des règles générales d'hygiène surtout dans les professions exposées à la maladie. Ces règles passent par le lavage systématique des mains (le port des gants est recommandé), éviter de manger ou boire dans l'animalerie, changer quotidiennemet de tenue de travail, éviter de manipuler de l'eau douce à mains nues. La lutte contre l'infection des animaux domestiques permet également d'éviter la contamination de l'homme.
prévention médicale : vaccination
La vaccination n'est malheureusement efficace que contre un seul type de leptospire, le Leptospira icterohemorragiae responsable de la leptospirose ictérohémorragique. La vaccination ne protège donc pas contre les autres formes de leptospiroses. Le vaccin est efficace et bien toléré. il est administré à raison de deux injections à 15 jours d'intervalle, premier rappel à 6 mois puis tous les deux ans. En France, 17 % des personnels à risque sont vaccinés. Le traitement est avant tout symptomatique, l'antibiothérapie (pénicilline G, amoxicilline) n'étant utile que si elle est débutée précocément. Cette dernière évite d'éventuelles complications mais ne modifie guère l'évolution.
Pour en savoir plus
Zoonoses : Leptospirose Ministère de la santé
Lepstospira Serveur de l'Institut Pasteur sur Leptospira. Liste des souches, épidémiologie de la leptospirose en france, cartes génétiques et physiques (Serovar icterohaemorrhagiae), ribotypes de sept espèces et d'autres encore inconnues.
Contribution à la surveillance de la Leptospirose en France en 2000 Etude épidémiologique avec de nombreux tableaux à l'appui.
Leptospirose : pisciculteurs, pêcheurs et plaisanciers Par le Dr Chantal Bruet Ferreol. Le Généraliste du mardi 9 novembre 1999, p.26.
Les Leptospiroses En bref, agent, épidémiologie, maladie chez l'animal, maladie chez l'homme, transmission, prévention. Dossier sur les zoonoses réalisé par le CNRS, novembre 1997.
Leptospira Systématique, caractères bactériologiques, habitat et pouvoir pathogène, leptospiroses de l'homme, des carnivores, du cheval, des bovins, des petits ruminants, du porc, facteurs de pathogénicité, diagnostic bactériologiqe, diagnostic sérologique, diagnostic par amplification génique, sensibilité aux antibiotiques, prophylaxie.
Atteinte rénale de la Leptospirose Généralités, présentation clinique, traitement. Cours de troisième cycle de l'Université de Strasbourg réalisé par le Pr. T. Hannedouche.
Site de l'OMS sur la leptosirose (en anglais) Epidémiologie de la leptospirose. WHO/FAO Collaborating Centre for Reference and Research on Leptospirosis, Queensland, Australie.
Leptospira Laboratory (en anglais) Publications de ce laboratoire des Iles Caraïbes, annonce de congrès, liens.
Ce qui est curieux, c'est qu'il n'est pas fait mention, parmi les symptômes décelables chez l'homme, d'affection des yeux. |
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24.05.08 - 15:02 |
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protagoras |
# 28 ≡ Re: yeux |
Groupe I
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Des infos trouvées sur le site http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/00-066.htm
Citation :La Leptospirose Et L'uvéite Récidivante Du Cheval Factsheet - ISSN 1198-712X - Copyright Queen's Printer for Ontario Agdex#: 663 Publication Date: 07/00 Order#: 00-066 Last Reviewed: 07/00 History: Fiche technique originale Written by: Dr Bob Wright - scientifique vétérinaire, Élevage des chevaux et animaux non traditionnels/MAAARO Table des matières 1. Introduction 2. Diagnotic 3. Traitement 4. Références Bibliographiques Introduction De temps en temps, les propriétaires et les vétérinaires observent chez les chevaux une affection qu'ils appellent uvéite récidivante du cheval, ophthalmie périodique ou encore cécité crépusculaire. Pour les propriétaires de chevaux, l'affection se manifeste chez l'animal par des yeux endoloris. Elle est la conséquence d'un traumatisme ou d'une affection de la cornée ou de l'uvée (membrane de l'oeil formée par l'iris, le corps ciliaire et la choroïde). Le diagnostic différentiel prend en ligne de compte la blessure traumatique, l'infection parasitaire par Onchocerca cervicalis, l'irritation par les mouches faciales et l'uvéite provoquée par les leptospires. Shapiro et Stevenson ont récemment signalé des cas d'avortement et d'uvéite récidivante associés à des infections par les leptospires dans l'Est ontarien.1, 2 Les leptospires sont des bactéries mobiles de l'ordre des spirochètes. Ils appartiennent à plusieurs types et groupes sérologiques au nombre desquels pomona, grippotyphosa, hardjo, bratislava, canicola et icterohaemmorhagiae concernent plus particulièrement l'uvéite. Les leptospires sont très communs chez les animaux domestiques et sauvages et peuvent aussi infecter les humains. Dans des régions en particulier, il existe un ou plusieurs hôtes de maintien qui constituent un réservoir continuel d'infection. Les leptospires se transmettent à des hôtes occasionnels par l'intermédiaire des matières infectées rejetées dans l'environnement par un hôte de maintien. Ils peuvent envahir un hôte occasionnel par les muqueuses et/ou les plaies de la peau et infecter divers organes.3 Les hôtes de maintien peuvent être des animaux sauvages tels que les cervidés, les ratons laveurs et les rongeurs. Jusqu'ici, les chercheurs pensaient que l'uvéite récidivante était une réaction immunologique et une séquelle d'une infection à Leptospira pomona qui s'était produite des mois ou des années avant.4 Or, une récente étude allemande qui a porté sur 130 chevaux atteints d'uvéite a réussi à isoler des leptospires dans les yeux de 27 % de ces animaux. Ces isolats appartenaient aux groupes sérologiques grippotyphosa (n = 31) et australis (n = 4). Cette découverte est remarquable car la mise en évidence de ces bactéries est très difficile.5 Les signes cliniques s'effacent souvent pour réapparaître après un certain temps. Les attaques graves peuvent aboutir à la kératopathie en bandelette (calcification de la cornée), à la cécité permanente, à l'atrophie de l'oeil et/ou au glaucome. Le cheval présente des signes de douleur très vive aux yeux - un blépharospasme sévère (clignements spasmodiques), une photophobie (sensibilité à la lumière) et un larmoiement. L'oeil est souvent difficile à examiner en raison de sa contraction en position fermée partielle ou totale. Souvent, les praticiens anesthésient l'oeil par blocage du nerf auriculo-palpébral pour faire une meilleure évaluation. Chez la jument gestante, les leptospires peuvent se localiser dans l'utérus/placenta et, de là, dans le foetus, entraînant sa mort. Les avortements chez la jument sont très souvent associés à une infection à L. pomona. Le cheval est probablement un hôte occasionnel de L. pomona. On pense que L. bratislava s'est « adapté à l'hôte » dans le cas du cheval, autrement dit qu'il peut exister chez cet animal sans causer de maladie, et que le cheval est probablement un hôte de maintien. | Haut de la page | Diagnotic Le diagnostic de la leptospirose est généralement posé par exclusion. Les vétérinaires prélèvent des paires de sérums à trois semaines d'intervalle comme outil essentiel à leur diagnostic. Toutefois, l'infection à Leptospira associée à l'uvéite peut s'être produite plusieurs mois auparavant. Une multiplication par quatre du titre des Leptospira dans les paires de sérums fournit un diagnostic de présomption. Les titres positifs peuvent être détectables durant toute la vie de l'animal atteint.6 Dans les cas récents d'uvéite récidivante trouvés dans l'Est ontarien, les titres de L. pomona et L. Bratislava, dépassaient la dilution 1/1 500. Dans un des cas, le titre de L. pomona était 1/20 480.2 Au nombre des facteurs de risque, on a évoqué l'inondation des pâturages ou l'absorption d'eau venant de sources contaminées. En outre, la race Appaloosa semble être plus prédisposée à contracter l'uvéite et à souffrir en conséquence d'une perte de vision plus grave.6 Il n'y a aucun vaccin contre les leptospires qui est homologué pour emploi chez les chevaux. Selon le Dr Ann Dwyer, les vaccins homologués pour les bovins n'agiraient pas chez les chevaux et pourraient même être néfastes.6 Il est conseillé de ne pas laisser les chevaux boire dans les drains municipaux et les mares, car ces points d'eau sont facilement contaminés par les animaux sauvages. | Haut de la page | Traitement On utilise souvent les stéroïdes, sous forme topique ou subconjonctivale, pour réduire l'inflammation causée par l'uvéite. Il faut cependant être prudent, car ils peuvent causer une ulcération de la cornée. L'atropine (1 %-4 %) dilate l'iris et soulage les spasmes ciliaires, le blépharospasme, le larmoiement et la photophobie. On peut utiliser la cyclosporine s'il y a ulcération de la cornée et que les stéroïdes sont contre-indiqués.7 Les antibiotiques sont indiqués seulement quand on est en présence d'une infection aiguë ou d'infections bactériennes secondaires.4 Cependant, maintenant qu'il a été démontré que les leptospires sont présents dans les yeux des chevaux atteints d'uvéite, la voie est ouverte à des études visant à établir les meilleures façons de traiter cette maladie tenace.5 On peut s'adresser à son vétérinaire pour toute question concernant la prévention et le traitement de la leptospirose. | Haut de la page | Références Bibliographiques 1. Shapiro, J.L., Prescott, J.F. Equine abortions in eastern Ontario due to leptospirosis. Canadian Veterinary Journal 1999; 40: 350-351. 2. Stevenson, D. , Laboratoire d'hygiène vétérinaire, Kemptville, communication personnelle. 3. Bolin, C.A. Clinical signs, diagnosis, and prevention of Bovine Leptospirosis. Australian Association of Clinical Veterinarians 1998; Sydney. 4. Rebhun, W.C. Diagnosis and treatment of equine uveitis. Journal of the American Veterinary Medical Association 1979; 175 (8): 803-808. 5. Brem, S., Gerhards, H., Wollanke, B., Meyer, P., Kopp, H. 35 Leptospira isolated from the vitreous body of 32 horses with recurrent uveitis. Berliner Muenchener Tieratrzliche Wochenschrift 1999; oct.-nov., 112 (10-11): 390-3 (en allemand). 6. Dwyer, A.E. Association of leptospiral seroreativity and breed with uveitis and blindness in horses: 372 cases (1986-1993). Journal of the American Veterinary Medical Association 1995; 207 (10): 1327-1331. 7. Gratzek, A.T., Kaswan, R.L., Martin, C.L., Champagne, E.S., White, S.L. Ophthalmic cyclosporine in equine keratitis and keratouveitis: 11 cases. Equine Veterinary Journal 1995; 27(5): 327-333. Nous remercions le Secrétariat d'État pour sa contribution financière à la réalisation de la présente fiche technique. | Haut de la page | Pour plus de renseignements : Sans frais : 1 877 424-1300 Local : 519 826-4047 Courriel : ag.info.omafra@ontario.ca
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24.05.08 - 15:32 |
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