CalvadosBloodstock Citation :protagoras, Citation :
Il faut en effet identifier clairement et distinctement les référents et postulats epistémologiques, ce qui n'est pas évident pour l'éthologie - qui est encore, de ce point de vue une science balbutiante, ayant du mal à constituer son langage, compte tenu de la ténacité du penchant analogique ! L'interprétation des observations reste donc sujette à caution... Mais c'est bien toujours la pratique qui fait le pas en avant ( et souvent le pas de côté permettant le décentrement nécessaire si on veut éviter d'assister à la constitution d'une pseudo-science... comme toujours Canguilhem avait raison ), la technique avant la science, la pratique avant la théorie ( que ce soit pour changer de paradigme lors des révolutions scientifiques - cf Khun- ou pour constituer une nouvelle science donc un nouveau langage ) Le contexte historique global, les différents langages et discours ont évidemment une influence déterminante dans ce processus de construction ( on n'est jamais que dans du contingent ), mais la nouveauté scientifique apparaît invariablement ailleurs que là où on l'attendait. Dans le cas présent, il semble avant tout nécessaire de se débarrasser de certaines différences comme physique/psychique, programmation/réflexion ( ce qui renvoie à l'opposition nécessité/libre arbitre qui est une différence de langage mais non de nature ). C'est une autre géographie du langage, une autre topologie qu'il convient d'adopter si l'on veut tenter d'éviter de tourner en rond, en ronron !... Ici nous parlions d'aliments en particulier. Afin de ne pas donner l'impression que l'on a perdu de vue notre sujet, il conviendrait peut-être d'élargir la discussion, comme elle le mériterait, en autre lieu.
Mon texte de référence est "L'alimentation des chevaux", W. MARTIN-ROSSET (ed.), INRA, ouvrage assez sec. Il donne des conseils très pratiques concernant l'alimentation et le calcul de la ration. Mais où est-ce que vous situerez ce manuel dans le faisceau science - sociologie?
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