Allez, pour débattre (ou pas) tout le WE ! Paru dans la lettre du Trot.
Comment prévenir les lésions osseuses
Jean-Marie Denoix est le directeur du CIRALE, le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines (CIRALE), créé en 1999 par la Région Basse Normandie et situé à Goustranville (Calvados). Cette unité est mondialement reconnue pour ses études de la pathologie ostéo-articulaire et musculo-tendineuse du cheval. A ce titre, le professeur a rappelé, lors de la Conférence Mondiale, les nombreuses incidences que peuvent avoir la qualité des pistes ainsi que le déferrage sur les articulations et tendons, chez le trotteur. Voici ce qu’il faut retenir de ces propos.
ATTEnTiON, BOULETS ! Beaucoup de jeunes trotteurs souffrent des boulets postérieurs, sans pour autant le manifester par des signes extérieurs, si ce ne sont les fameuses molettes. L’examen clinique est donc conseillé pour prévenir des lésions osseuses, surtout dans les parties basses des membres.
L’EnTRETiEn DES PiSTES EST ESSEnTiEL Beaucoup de lésions de la fameuse troisième phalange sont liées à la qualité des pistes. Plus celles-ci sont dures, plus les vibrations à l’impact sont importantes et auront un effet traumatique. Des études ont été menées sur la plage : à cent mètres d’intervalle, entre la partie la plus ferme et une partie un peu plus souple, on passe de 800 kilos de pression au cm2 à 600 kilos, soit une réduction d’un quart. La qualité des matériaux utilisés et le bon entretien d’une piste sont des facteurs essentiels pour l’appareil locomoteur. Une étude est en cours, sur ce même sujet, chez Jean-Marie Monclin.
L’ABUS DU DéFERRAGE Pratiqué trop souvent, le déferrage conduit à une usure excessive de la sole du pied, pouvant atteindre le chorion. Or ce chorion produit la corne… Si l’on va trop loin dans l’usure du pied, il y a donc une moindre régénérescence de la sole. Aujourd’hui, on peut mesurer la croissance de la corne et établir des comparaisons par rapport à l’usure du pied, quand le cheval est déferré. Des études sont en cours pour déterminer le moment à partir duquel l’usure de la corne peut affecter la santé du cheval. LeTROT est partenaire du CIRALE sur ces travaux.
Regarder le nombre de dai dans les courses et la quantitee de chevaux qui vont vite mais ne sont plus au trot certaine course meme a vincennes vous en avez sur tout la piste le deferrage est une forme de dopage puisque a la base on a inventer le ferrage pour pouvoir exploiter les chevaux aux divers travaux et ne m expliquer pas que dans la nature les chevaux sont pieds nus c est bien qu avec un travail intensif il faut proteger le pieds les joueurs ce sont bien renduent compte qu il y avait une difference dans les resultats de course d ou l obligation de signaler les deferres et surtout les performance en dans de scie des chevaux
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
L'expérience et le savoir du prof. Denoix ne sont pas à discuter.
Mais je crois toujours que l'essentiel est dans la qualité des tissus, liée à la génétique et aux conditions d'élevage. Un cheval aux tissus sains et solides ira bien. La fragilité tissulaire est toujours à la source d'une gène ou d'une douleur. Le manque de performance aussi.
Chacun vit de son métier ......
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit."
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