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Platon |
# 9 ≡ Re: Quel impact physique pour l'enrênement de tête? |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Quelque soit la discipline, il n'y a pas de difference de constitution du squelette. Donc les difficultés sont identiques pour TOUS LES CHEVAUX de TOUTES DISCIPLINES.
L'nfluence de la position de la tete se fait sentir sur la mobilité des antérieurs. Principe mécanique : plus la tete est haute avec le chanfrein horizontal, plus le garrot descend et le dos se creuse. Avec la dynamique du mouvement, cet effet se compense mais demeure. Au trot, l'activité des antérieurs, se produit de deux façons en vertu des libertés physiques. "Tete haute et garrot bas", le déplacement des antérieurs ne peut se produire d'à partir de l'elevation du genoux, puis la projection du pied. (voir trotteur français) "Tete libre et garrot haut", le déplacement des antérieurs, profitant du degagement des epaules, peut projeter le pied à partir de l'epaule. (voir trotteur américain) la difference c'est l'efficacité et le spectacle Pour imaginer l'impact sur le squelette, voir à Saumur le squelette de Sicambre, "soudures" apophysaires vertébrales thoraciques (désastreusement lumineux). Et cette position a encore bien d'autres effets sur tout le rachis ........ Cordialement
[ Edité par Platon le 1/3/2007 18:18 ]
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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01.03.07 - 15:16 |
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isabelle44 |
# 10 ≡ Re: Quel impact physique pour l |
Course C
3 posts depuis le 21/3/2007
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bonjour, je suis ostéo et en efet, l'enrênement est nuisible s'il est utilisé en permanence. Comme tous les chevaux de sport, le trotteur a besoin d'un dos très musclé, rigide, afin de permettre une bonne transmission de l'impulsion des postérieurs... ce qui nécessite un entraînement lui permettant de tendre sa ligne du dessus. Cela signifie que le dos doit être capable de "faire l'accordéon" dans des variations d'allure (le trot en l'occurrence ) soit faire des séances de travail avec rétrecissement et allongement de la foulée avec une encolure en position "basse", ce qui lui permet de monter le garrot et de tendre le dos. Sinon, le cheval travail creux, utilise mal son dos, voire se fait mal en cognant ses apophyses épineuses : les apophyses s'inflamment ce qui crée une prolifération osseuse, et finalement une soudure, qui empêche définitivement le cheval de monter le dos. Sans compter que les cervicales morflent aussi...
Plus on peut se passer de cet enrênement, mieux c'est mais il est parfois indispensable en courses |
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21.03.07 - 23:23 |
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