J'ai regardé pour la 1ere fois La Matinale ce matin sur Equidia et ils ont fait un interview de Christelle Cardenne.
Ce qu'elle a dis m'a tout simplement énervé.
Elle a dénigré le milieu du concours hippique sans aucunes raisons. Comment peut on dire que le concours hippique contrairement aux courses est un loisir. Certes il y a un niveau amateur pour lequel le CSO n'est qu'un loisir mais faudrait peut être pas oublier tous les gens qui en vivent ou plutôt qui essaient d'en vivrent.
Alors je suis bien d'accord que le métier de jockey ou d'entraineur n'est pas facile et qu'il necessite beaucoup de sacrifices mais dans le concours hippique il y a beaucoup de sacrifices aussi.
Elle dit qu'elle vient du concours hippique, alors dans ce cas je me demande comment fait-elle pour dire cela!
La valorisation des chevaux dans le concours hippique est la meme chose que dans les courses. On entraine pour avoir les meilleures performances. Alors certes l'issu n'est pas tout à fait la même puiqu'on ne peut pas vivre des gains du cheval de CSO contrairement à l'entourage d'un cheval de courses. En CSO on valorise le cheval afin de le commercialiser et c'est grâce à ce commerce que les cavaliers peuvent vivrent.
Oublie t-elle les sacrifices des grooms et autres gens du métier du cheval. Combien de groom sacrfient leur vie !
Alors je suis d'accord que travailler dans les courses c'est pas simple mais je n'approuve pas du tout le fait de dénigrer le concours hippique en disant que c'est un LOISIR et que les gens ne font pas de sacrifices.
Des propos comme ceux-ci n'aident pas au rapprochement du monde du concours hippique et du monde des courses....
Il me semble même que l'exploitation du personnel dans le milieu du concours hippique est encore plus terrible que dans les courses ( temps de travail, salaires, etc...) Les contrôles sont plus stricts dans les courses. Le concours hippique, c'est le Far West pour les employés : on leur fait tout faire, ils sont payés au lance-pierre et n'ont que la chance de pouvoir dire amen le dimanche soir après les 70 ou 80 heures de la semaine. Dans les courses, on ne peut pas sortir à ce point de la légalité ( même si l'on travaille plus que la durée légale)
Rien de plus logique du reste : il est important d'éviter les mouvements de protestation du personnel des courses, et leurs conséquences néfastes sur le plan économique, médiatique et politique. Les travailleurs des courses ont un réel poids économique ( donc politique ) et cela les protège du pire. Cependant, il serait normal que les lads et jockeys obtiennent, comme les conducteurs de trains, la retraite à 55 ans. Il faudrait étudier le coefficient à appliquer aux années passées comme élève et apprenti avant la majorité. Il me semble qu'il serait normal d'autoriser le travail à partir de 14 ans seulement ; de mutiplier par exemple par 2 les années de travail entre 14 et 16 ans ( ou par 2,3 ) et par 1,5 ( ou par 1,7 ) les années de travail entre 16 et 18 ans : ainsi, on atteindrait les 40 annuités à 51 ans ( ou 50 ans ) et l'on pourrait alors exercer pendant 5 ans ( ou 4 ans ) un métier moins éprouvant ou travailler à temps partiel en attendant de pouvoir toucher la totalité de sa pension ( et comme pour les conducteurs de train, il faudrait prévoir une décote beaucoup plus légère que le droit commun pour ceux qui arrêtent de travailler avant 55 ans ).
Pour avoir travaillé dans le CSO et dans les courses je dirais que le travail est identique , les chevaux c'est la galère ... , il ne faut pas compter les heures et les soucis .
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