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 Stingmens |
 # 1 ≡ Ourasi/Sarkozy : deux bêtes de courses ? (Les Echos) |
Groupe I
7184 posts depuis
le 9/10/2010
De : Compiègne
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Je ne crois pas que nous ayons évoqué ici ce billet de Favilla paru dans les Echos...
FIEVRE DE CHEVAL
Deux évènements d'inégale importance sont survenus il y a peu : la mort du célèbre cheval Ourasi, saluée par la parution d'un livre à sa mémoire, toujours au coeur d'une foule de turfistes; le retour dans l'actualité de Nicolas Sarkozy, qui reste d'après les sondages le champion de l'UMP et qui bénéficie d'une « association d'amis ». Le rapprochement serait incongru si, à l'occasion, la description des talents et du caractère du premier champion ne faisait pas penser par moments à ceux du second. Qu'on en juge.
Le héros des hippodromes expose un brillant palmarès, qu'il doit à son énergie réputée inépuisable et à son sens de la gagne. Nul homme politique ne peut à vrai dire prétendre remporter quatre Prix d'Amérique, record absolu, leur équivalent en quinquennats étant naturellement hors de portée. Mais les meilleurs ne désespèrent apparemment pas d'imiter l'exploit à proportion. A lire ceux qui l'ont préparé et entraîné, le cheval s'est toujours signalé par un caractère bien à lui, à la limite du caractériel selon certains, mais au service d'aptitudes exceptionnelles. On apprend que avant tout, il détestait perdre, ce qui le faisait accélérer par rage d'en voir un autre devant lui. C'est alors qu'il déchaînait sa remarquable puissance, sans obéir à la tactique de son driver et inspiré par sa seule vitalité. Il en désespéra ainsi plus d'un, dit-on, mais l'expérience a montré qu'il avait raison. D'où sans doute la tendance qui lui était venue à mal supporter les flatteries parfois adressées à ses compagnons de paddock, et en revanche l'accoutumance - devenue besoin - aux applaudissements et aux miroitements de la célébrité. C'est au point que au cours de sa retraite, ses soigneurs racontent qu'ils en simulaient à l'occasion les éclats pour lui éviter de déprimer.
Sur les hippodromes comme en politique, ce n'est pas tous les jours qu'on voit de tels pur-sang. Si cependant l'on admet d'un trotteur qu'il ne supporte pas bien la selle, il est impératif qu'il s'abstienne de ruer dans les brancards. La supériorité d'un pur-sang politique est qu'il peut se permettre les deux. Mais attention à la course de trot, dont la consonance pourrait troubler un candidat. |
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| 26.03.13 - 12:42 |
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| DylanThomas |
# 2 ≡ Ourasi/Sarkozy : deux bêtes de courses ? (Les Echos) |
Groupe I
6285 posts depuis
le 17/3/2008
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Pauvre Ourasi, avec une comparaison pareille il n'a pas fini de s'en retourner dans sa tombe... 
Mais pour ma part c'est plutôt à Jag de Bellouet que j'aurais envie de comparer notre Napoléon de Neuilly: lorsque le champion de Christophe Gallier a été mis en cause dans une triste histoire de compléments alimentaires contaminés, qui aurait eu l'audace, que dis-je l'audace, l'indécence ultime même, de prétendre qu'en mettant en cause un vainqueur du Cornulier et de l'Amérique c'étaient ces épreuves là et leurs prestiges que l'on mettait en cause? Ou encore de sous-entendre que posséder ces titres à son palmarès devrait rendre immun de tout contrôle de produits interdits? Voire même de dire clairement que les vétérinaires et les laboratoires qui avaient procédé au contrôle et aux analyses qui s'ensuivirent auraient déshonoré la lutte antidopage? Dieu merci, personne ne s'y serait risqué: nul doute qu'alors, on aurait crié à l'attitude mafieuse, à l'indécence, à l'ultime degré d'amoralité, et le monde des courses n'aurait pas manqué d'être profondément et durablement souillé par des attitudes aussi indélicates, grossières (au sens premier du terme: dénuées de finesse) et du coup, appelons un chat un chat, totalement stupides...
Mais heureusement(?) pour Nicolas Sarkozy, le monde politique se soucie bien moins de son image que celui des courses: c'est ainsi qu'il peut se targuer de recevoir de la part de certains un soutien sans faille. Cela doit lui faire chaud au coeur... A moins qu'en homme intelligent et lucide même dans l'épreuve, il ne comprenne déjà qu'avec des "amis" pareils qui le font passer ni plus ni moins que pour le chef d'un clan sicilien soutenu dans l'épreuve judiciaire par les siens, il n'a tout simplement même plus besoin d'ennemis?... |
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| 26.03.13 - 14:21 |
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Ourasi/Sarkozy : deux bêtes de courses ? (Les Echos)
