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100OR |
# 2 ≡ Re: Paul Essartial, point de vue |
Groupe I
1214 posts depuis le 27/4/2008
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Salut "ideeturf ",
Pour moi il ne faut pas critiquer Mr Germond, mais voir tout ce qu'il a apporté comme idées neuves. Regarder le rapport d'activités de 2014, pour voir comment le PMU s'occupe des parieurs: Rapport activités 2014
Sinon pour comprendre, ou essayer, comment fonctionne cette "usine à gaz" qu'est le PMU: PMU L'entreprise Chiffres clés Fonctionnement
Actuellement, par raison historique, le PMU est un GIE, structure française, et qui a pour "mission" financer la filière Cheval en France. En réalité le PMU est devenu une vraie entreprise en se recentrant sur son client, le parieur justement, mais international ! et aussi joueur de poker, ou de paris sportifs. Ceci aurait dû être carrément interdit: c'est en dehors de ses statuts !!
Cette logique marché, finances, a été aussi perturbée par des aspects de régulations des jeux et de nouvelles règles européennes, comme la TVA, la concurrence avec les acteurs proposant des jeux de paris en ligne.
Le PMU a de très gros atouts techniques, ses produits sont les meilleurs du monde, le parieur peut jouer au tél. , au point courses (12500) , sur le web, sur le mobile. Il respecte les règles imposées franco-françaises (ARJEL), reversent de 9% à l'Etat, de 8,5% à la filière, de 4,7% pour le fonctionnement des courses den France, sur l'argent "ponctionné" aux parieurs, mais sans PMU pas de paris.
De ce fait, le PMU est désavantagé par ces "taxes", dans la logique purement d'entreprise technique fournissant les moyens de prises de paris.
Prenons l'exemple de Eurotierce.be, pour comprendre: grâce aux modules techniques du PMU, ce journal monte rapidement un portail web et propose à son catalogue les moyens de parier sur les courses françaises (masse commune), donc branché directement sur le back-office du PMU France, et aussi les moyens techniques pour permettre de parier sur les courses belges, en masse commune, si le PMU les met en premium, ou en masse séparée, pour des course belgo-belges n'intéressant que les parieurs belges. Le récent Quinté français organisé sur une course belge est en l'illustration.
Remplacez maintenant Belgique par Argentine, Chili, Uruguay et pourquoi pas Chine, Russie, etc...
Comment le PMU pourra-t-il justifier aux yeux des parieurs internationaux qu'il leur prend leur argent pour financer la filière hippique française? pareil pour les joueurs de Poker ou les parieurs sur les matches de ping-pong !
Comment peut-il rivaliser avec les autres sociétés de paris qui n'ont pas les mêmes charges... L'ARJEL a été mis en place pour garantir le sérieux des solutions et soit disant protéger le parieur. En fait c'est pour mesurer les enjeux hors PMU des autres sociétés de paris, et leur prendre des royalties équivalentes. Mais est-ce bien la cas aujourd'hui? Sinon le PMU subit une concurrence déloyale. Le comble c'est qu'il organise les évènements via ses sociétés composant le GIE.
Si la composante internationale et web/mobile du PMU actuel devient de plus en plus importante (but d'une entreprise...), le PMU actuel devra être découpé en morceaux fonctionnels. - des structures locales (au sens international), pour garder la réalité de l'adéquation de l'offre PMU et de son modèle "retour à la filière" LOCALE, par exemple France, ou Belgique, où des institutions (techniciens des courses préparent les programmes, allocations, redistributions des royalties aux sociétés de courses...), sortes d'opérateurs frontaux - une structure centrale, la nouvelle entité PMM paris mutuels mondiaux! qui revendrait ses prestations techniques d'opérateur aux opérateurs frontaux, de courses, de poker, de paris mutuels sur les sports divers
Dans ce cas ça change beaucoup la logique financière du GIE actuel...
Le retour à la filière devient "juste" le "problème" des opérateurs frontaux. Le PMM pourrait carrément abandonner l'offre courses si elle ne l'intéresse plus! Le PMM pourrait évaluer le prix de vente de sa prestation technique à l'opérateur frontal. Un nouveau GIE-Courses-France par exemple, pourrait vendre sa prestation de programmes au PMM. Pourquoi de pas splitter en GIE-Courses-Galop-France ou GIE-Courses-Trot-France? Pourquoi ne pas créer un GIEE-Trot de niveau européen? ... etc
[ Edité par 100OR 25.10.2015 - 11:24 ] |
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25.10.15 - 08:14 |
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Anonyme |
# 4 ≡ Re: Paul Essartial, point de vue |
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Le changement en. SA du PMU entrainerait un changement de fiscalité dans la redistribution aux société de course, Ca deviendrait un dividende après un impôt sur les sociétés de 33%, ce qui n'est pas le cas dans un GIE. Bref ce n'est pas la solution.
Le changement de statut du PMU est visiblement motivé par l'impossibité par celui-ci de financer ses investissements par emprunt, D'autres méthodes de financement peuvent être trouvés, je fais confiance aux banquiers pour en trouver, ou le passage en SNC.
Comme vous l'avez souligné dans les idées des candidats, chacun professe pour sa paroisse, Peu voir pas du tout pour la relance des courses, de son attractivité et de ses clients, les parieurs. |
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25.10.15 - 12:19 |
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