Listed-Race
152 posts depuis le 23/2/2016
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"EpiqE" prétend être LA nouvelle marque des courses hippiques.
A priori, cela semble être une bonne nouvelle pour le monde des courses qui a réellement besoin de renouveau. Le but est de suivre au long de l'année "les 14 plus belles courses de France" que voici :
Jockey Club - Diane - Grand Prix de Saint Cloud - Grand Prix de Paris - Lucien Barrière - Grand Prix de Deauville - Vermeille - Arc - Bretagne - Bourbonnais - Critérium Continental - Bourgogne - Belgique - Amérique - France
N'y aurait-il pas un léger oubli ?!
Je tiens à préciser que cela a été développé par le Marketing COMMUN des Courses....
Je tiens également à préciser que les médias (Equidia et Paris Turf) trouvent cela "très prometteur".
J'ai adoré Trêve, Zarkava, Cirrus des Aigles, et tous les autres J'ai pris mon pied en regardant Bold Eagle, Timoko, Général du Pommeau, Lady d'Auvrecy etc.
mais ceux avec lesquels j'ai eu le plus d'émotion ce sont bien des Mid Dancer, Milord Thomas, Chriseti, Archi Bald, Questarabad, Blue Dragon, Alpha Speed, Kotkijet, Great Love, File la Mioche, Kiss Delacour, Storm of Saintly, (citer tous les noms, même les plus anonymes risquerait de m'occuper toute la nuit...) et tous ceux là, on les met VOLONTAIREMENT de côté. L'obstacle, on l'oublie.
Certes, le risque d'accident est plus important et cela peut choquer les non initiés mais le risque zéro n'existe malheureusement nulle part et je ne conçois pas une seule seconde que laisser le néophyte découvrir par lui-même le monde des courses d'obstacles soit la meilleure des façons de ne pas l'y opposer.
Je m'enthousiasme devant les beaux succès (pas forcément les plus célèbres, un cross en province me fait bien plus kiffer que la Grande Course de Haies d'Auteuil par exemple) par les belles histoires qui les nourrissent et je suis le premier attristé par la disparition d'un gladiateur tel qu'il soit.
J'aime les courses, j'adore les chevaux, ceux qui peuvent m'empêcher de dormir la nuit d'un grand rendez-vous et de dormir seulement une heure après une longue soirée pour aller aux courses le lendemain, je vis pour l'obstacle et je me considère tout aussi honorable que celui qui ressent les mêmes émotions que les miennes pour une course de trot ou de plat.
Il est temps que les médias, s'ils veulent sauver LES courses, prennent conscience que je ne suis pas un cas isolé et que ce sont souvent les "petits hippodromes, souvent pluri-disciplinaires" qui font naitre des passions et des vocations.
La ségrégation n'est pas la solution ! |
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