Navigation |
|
|
|
turfiste |
# 1 ≡ A LIRE |
Listed-Race
217 posts depuis le 24/6/2004 De : Paris
|
on va encore me dire "Mais non c'est pas vrai, c'est encore des histoires..."
les FAITS sont la
ENQUETE. Le «caïd des hippodromes» fait trembler le monde des courses Samy Souied, impliqué dans une affaire d'escroquerie et de blanchiment d'argent, aurait tenté d'« arroser » plusieurs grands noms des courses. Après Alain et Sébastien Szwarc, mis en examen, deux autres entraîneurs ont dû s'expliquer hier devant les polic
Il aurait voulu être le roi des champs de courses. Celui qui sait, qui dirige et qui touche toujours le pactole une fois la ligne d'arrivée franchie. Mais la justice l'a rattrapé avant que sa toile ne soit définitivement tissée et les policiers de la brigade de recherches et d'investigations financières (Brif) déroulent, depuis, une véritable enquête à tiroirs dans laquelle Samy Souied est en première ligne. Tout démarre en août 2003 par une importante affaire d'escroquerie liée à de fausses publicités. Une information judiciaire pour « blanchiment » est ouverte. Les enquêteurs s'intéressent alors successivement à une grande banque israélienne, une association de retraités de la police et, maintenant, au monde des courses dans lequel cet aspirant « caïd des hippodromes » entraîne derrière lui de grands noms. Ceux-là mêmes qu'il a tenté de faire rentrer dans son réseau de blanchiment d'argent sont aujourd'hui amenés à s'expliquer devant la justice.
Des ventes de chevaux suspectes Dans ce cadre, les policiers ont entendu hier dans leurs locaux de la rue du Château-des-Rentiers (Paris XIII e ) deux stars du milieu : Jean-Michel Bazire, le « Zidane » des champs de courses aux deux mille victoires, et Bernard Secly. Auditionnés en tant que simples témoins, les deux hommes sont ressortis libres après avoir confirmé un certain nombre d'éléments en possession des enquêteurs. Le premier, entraîneur-driver, a reconnu avoir perçu en liquide plusieurs dizaines de milliers d'euros de la part de Samy Souied, la quarantaine flamboyante. Bernard Secly, lui aussi un entraîneur de renom, a reconnu avoir touché plusieurs milliers d'euros. Pour leurs relations un peu trop étroites avec Souied, Alain et Sébastien Szwarc, deux autres « noms » bien connus des turfistes, ont été mis en examen la semaine dernière pour blanchiment et escroquerie. L'affaire fait grand bruit dans le petit monde discret des courses. Selon les éléments réunis lors de l'enquête, Samy Souied serait devenu le patron de fait de l'écurie Szwarc avec un « comportement de caïd, n'hésitant pas à mettre la pression sur les drivers » à en croire certaines déclarations. Les enquêteurs s'intéressent en l'espèce à la vente de plusieurs chevaux dont Késaco Phedo qui aurait donné lieu à des décaissements en liquide. Le nom d'un autre crack, Jeanbat du Vivier, apparaît également dans la procédure. Tous les comptes bancaires liés au cheval, qui peut continuer de concourir, ont été gelés. « J'ai été entendu dans le cadre d'une affaire qui m'est étrangère, nous a confié hier soir Jean-Michel Bazire. J'ai amené aux policiers tous les éléments comptables qu'ils me demandaient. » Des enveloppes en liquide L'arnaque de départ est déjà, en elle-même, colossale. C'est, en effet, plus de 50 millions d'euros qui ont été soutirés à de grandes entreprises françaises en un peu plus d'un an. Le procédé était simple. Le réseau démarchait des sociétés de tout premier plan pour leur proposer d'acheter des encarts publicitaires dans des publications spécialisées éditées par des associations de policiers, de gendarmes, de pompiers ou du ministère des Finances. Se présentant notamment comme des policiers, les escrocs présumés contactaient directement les directeurs financiers de ces grosses sociétés et les persuadaient d'acheter une publicité en contrepartie d'avantages en nature, comme un macaron des amis de la police, les mettant, soi-disant, à l'abri des contraventions... Les publicités n'étaient presque jamais publiées, mais l'argent bel et bien encaissé. Soupçonné de trop de complaisance à cet égard, le président de l'Association des retraités de la police nationale fait partie, depuis le début de l'année, de la vingtaine de personnes mises en examen dans le dossier. Samy Souied, déjà connu pour des faits similaires et dont plusieurs proches sont également poursuivis, menait grand train de vie et partageait son temps entre voyages et sorties remarquées en boîte de nuit. Le reste de l'argent sale était recyclé de deux manières : une partie du magot était distribué en liquide dans des enveloppes sur les champs de courses, l'autre partait à l'étranger. En juin dernier, les policiers de la Brif ont ainsi fait une perquisition remarquée dans la discrète succursale de la banque israélienne Hapoalim. Ses dirigeants avaient été placés en garde à vue, soupçonnés par la justice, mais pas poursuivis à ce jour, d'avoir favorisé la fuite des capitaux à l'étranger. L'information judiciaire touche désormais à sa fin.
Julien Dumond (Le Parisien)
Tant que la passion n'aveugle pas ...
je vous laisse reagir |
|
18.01.05 - 10:51 |
|
|
|
PermissionsVous ne pouvez pas créer un sujet. Vous ne pouvez pas éditer les sujets. Vous ne pouvez pas ajouter des sondages. Vous ne pouvez pas attacher des fichiers. Vous ne pouvez pas répondre aux sujets. Vous ne pouvez pas supprimer. Vous ne pouvez pas voter.
|
|
Rendez-vous sur C-F.fr
|
courses-france.com reste en ligne en tant qu'archive mais n'est plus en service.
Rejoignez la communauté sur C-F.fr
Les anciens membres de courses-france.com doivent aussi créer un nouveau compte pour pouvoir se connecter sur C-F.fr |
|
|
| |