Dans le paris Turf F Danloux s'alarme de la sutiation des courses de galop aujourd'hui et prend exemple sur le trot qui à réussi à s'ouvrir aux petit proprietaires.
Monsieur le Président, Il n’y a quasiment plus d’entraîneurs uniquement entraîneurs. Nous sommes tous aujourd’hui propriétaires d’une grosse partie de notre effectif. Selon des chiffres fournis par vos services, on estime que plus de 60% des chevaux à l’entraînement sont à la charge des entraîneurs. Pourquoi en est-on arrivé là ? Les entraîneurs ont du se substituer aux propriétaires, faute de quoi ils étaient contraints de mettre la clé sous la porte. Les causes en sont multiples : - les grosses et moyennes fortunes se sont délocalisées fiscalement et physiquement - les difficultés des petits propriétaires à assumer la totalité du risque financier qu’engendre la possession d’un cheval de courses et qui n’a cessé de croître ces dernières années. - La politique de France Galop favorisant exagérément les 2ans a beaucoup fait rêver les propriétaires, qui ensuite ont déchanté (peu de chevaux sont capables de gagner à 2ans et la casse a été importante), ont préféré réduire leur effectif, ou pire, quitter notre sport. Aujourd’hui, les entraîneurs-propriétaires représentent 60% des effectifs et de l’activité : - soit les entraîneurs réduisent considérablement leurs effectifs et le système est en danger car il n’y aura plus assez de partants pour assurer la recette. - soit nous devons prendre des mesures radicales afin que les acteurs principaux puissent continuer à alimenter la recette : • il faut une refonte totale de la politique de France Galop sur les jeunes chevaux, la politique du "tout 2ans" a montré ses limites • les propriétaires préfèrent voir courir leurs chevaux sur une plus longue période, ils préfèrent le long terme au court terme et les parieurs préfèrent jouer sur des chevaux connus plutôt que sur des météores. • La décentralisation a également montré ses limites, les propriétaires préfèrent voir courir leur cheval dans leur région. • Il faut redonner un sens aux programmes afin de nous permettre de fidéliser nos propriétaires pour qui un cheval n’est pas un produit de consommation. • Il faut donc revaloriser massivement les courses qui engendrent la majeure partie de la recette ; ceci nous permettra de retrouver une véritable clientèle, d’assurer la croissance de la recette et ainsi permettre à nos courses de sélection de garder leur niveau international ; c’est l’alimentaire qui fait vivre notre institution. • La création d’un département "entraîneurs" nous paraît être d’une extrême urgence. Les entraîneurs qui sont aujourd’hui la cheville ouvrière de l’institution sont sous-représentés au sein des instances et donc ne sont jamais ou peu entendus, la diversité n’existe pas ; notre association, malgré sa légitimité, n’a pas de représentant au conseil du plat ni à la commission du code, entre autres. Sur le site internet de France Galop, dans la rubrique "comment acquérir un cheval", l’entraîneur n’existe pas, les seuls contacts indiqués sont "Arqana et l’Association des courtiers", ceci est très significatif de l’esprit qui règne au sein de l’institution. Enfin nous ne pouvons aujourd’hui adhérer à "La Charte des membres de France Galop". En effet nous sommes déjà très encadrés par le code des courses existant Nous voulons que tous les collèges de l’institution soit soumis au code des courses, ce qui n’est pas le cas actuellement, les éleveurs n’étant soumis ni à agrément ni au contrôle anti-dopage, par exemple. Il vaut mieux amender le code des courses et le rendre juridiquement applicable au regard du droit français, plutôt que de créer un texte inapplicable car sans aucune légitimité. La liberté d’expression restant un droit fondamental de notre société. Monsieur le Président, notre profession est en grand danger, nos employés sont de moins en moins motivés et préfèrent quitter le métier, nos clients se font rares et ne peuvent plus assumer le coût réel d’un cheval à l’entraînement, nous-mêmes sommes tous épuisés, surtout moralement, et nous ne pourrons longtemps continuer à assurer le spectacle à ce rythme. Monsieur le Président, prenez exemple sur les trotteurs qui ont compris qu’il fallait soutenir les professionnels, surtout en période de crise Monsieur le Président il faut nous entendre et nous écouter : il y a urgence, le malade est proche de l’agonie. Association des Entraîneurs-Propriétaires, 1, avenue Lesage, 78600 Maisons-Laffitte. TRIBUNE / 11 INTERVENTION DE M. FRÉDÉRIC DANLOUX AU COMITÉ FRANCE GALOP DU 15/12/2008 www. jourdegalop .com Extrait copié collé du JDG bonne lecture et bons commentaires à suivre
Enfin un homes realiste sur les gens qui font les lois de son metier.Exact sur son analyse du programmes . Reste 2 choses a voir:- les éleveurs ne doivent pas etre contraint aux codes des courses aucunes raison valables ne me parait pouvoir l'exiger -Mr danlou a une vision idealiste des entraineur de trot dont une majorité survive et sont meme a la dérive financière pour les meme raison que le galop expliquer par mr DANLOU . Une chose est certaines est doit etre la finalité de ses propos cités par mr DANLOU les entraineurs doivent reprendre du poid dans les decisions .ceci est un vrai chantier qui decidera de l'avenir géneral des courses avec un grand C.
Merci mille fois Danihorse. Pour une fois que Danloux s'exprime auprès des journalistes il n'y va pas par quatre chemins et c'est tant-mieux! Il résume assez bien la situation.Je comprend mieux certains "anciens" qui disaient déjà depuis quelques années : le métier est mort !Ca prend tout son sens au vu de la situation actuelle. Je suis entierement d'accord avec le programme des 2 ans qui m'a toujours fait hurler; et je rejoins Napoletano sur le point des éleveurs qui n'ont pas a etre soumis au code des courses .
Crum, je te remercie aussi de ta sympathie, j'ai joints en forme de message une photo avec du bleu, bleu de l'appartenance du PSD de FG (noblesse), bleu comme le blue à l'âme des pro's, bleu comme le tapis de selle des jockeys qui en voient de toutes les couleurs à Cagnes et en ont des bleus, le bleu de tribunes désertes même le jour des courses. Le bleu de l'espoir car monsieur Danloux délivre un message fort, il en suffit de la volonté d'un homme le PSD de FG pour réorienter les choix de la profession. .... ....
La lettre ne s'adressait pas spécialement à la presse mais plutôt au comité de FG devant lequel elle a été lu !
Le problème de l'écoute des dirigeants n'est pas nouveau, il réside dans le mode de scrutin lors des élections professionnelles puisque il y a déjà 50% de non élus ( cooptés ) et après les professionnels se répartissent le reste en votant!
Donc, il parait évident que les entraineurs, mais aussi les jockeys, les propriétaires, les éleveurs mais aussi les parieurs sont peu ou pas assez représentés !
Enfin je dirais pour répondre aux sujet du code des courses qu'il m'apparait normal que tous ceux qui participent soit soumis au code des courses à partir du momment ou justement ils participent !
Imposant, d'accord mais FG devrait plutôt prendre le statut de fédération sportive dans le cas. Car actuellement FG est déclarée comme organisatrice de spectacles ... Au titre d'une fédé de sports équins tout le monde pourrait s'y soumettre. Sur les "cooptés", c'est un peu le fléau de ce type d'associations car une fois "cooptés" ils ne dépendent pas d'une quelconque élection qui pourrait les remplacer et le nombre de "cooptés" est trop important ...
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