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Anonyme |
# 41 ≡ Re: Intelligence ? |
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Platon ,vous avez raison , les tissus du competiteur sont crees par les conditions d'elevage . Je vous rejoints egalement sur le principe que la taille d'un organe n'en garantit pas le fonctionement , mais je pense ( une these personnelle ) que pour un cheval de course le volume des poumons et le volume du coeur influent sur les performances , car un coeur plus gros ( c'est comme un moteur de solex et un moteur de moto de course il n'y a pas les memes cylindrees ) aura un debit sanguin plus important donc un meilleur approvisionnement des muscles en oxygene et une meilleure elimination des toxines. Un gos poumon aura une plus grande capacite respiratoire donc une plus grande faculte d'oxygenation du sang ce qui a pour effet d'eviter l'hypoxie du muscle et tout ce qui en resulte. Pour la reparation des tissus , les proteines ont un role majeur . Pour en revenir a l'intelligence du cheval , l'alimentation et l'environnement du foetus au foal y jouent en grande partie , mais elle restera une intelligence " animale " .
Robin |
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09.07.07 - 18:06 |
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Anonyme |
# 43 ≡ |
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Platon, Platon, Citation :L'intelligence du cheval est parfois mise en doute chez des personnes sans savoir s'ils sont au contact direct avec les chevaux. L'intelligence peut se définir comme — la faculté qu'a un être vivant à adapter son comportement à une situation nouvelle. — A partir de cette définition, avez-vous des constats ou des anecdotes pouvant mettre en lumière cette faculté ?
Je ne vois plus le rapport avec l'intelligence du cheval qui était au départ le sujet du post initial ! |
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09.07.07 - 19:06 |
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Platon |
# 46 ≡ |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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robin, Citation :Platon ,vous avez raison , les tissus du competiteur sont crees par les conditions d'elevage . Je vous rejoints egalement sur le principe que la taille d'un organe n'en garantit pas le fonctionement , mais je pense ( une these personnelle ) que pour un cheval de course le volume des poumons et le volume du coeur influent sur les performances , car un coeur plus gros ( c'est comme un moteur de solex et un moteur de moto de course il n'y a pas les memes cylindrees ) aura un debit sanguin plus important donc un meilleur approvisionnement des muscles en oxygene et une meilleure elimination des toxines. Un gos poumon aura une plus grande capacite respiratoire donc une plus grande faculte d'oxygenation du sang ce qui a pour effet d'eviter l'hypoxie du muscle et tout ce qui en resulte. Pour la reparation des tissus , les proteines ont un role majeur .
Effectivement, comme Bellino2, je suis plus intéressé par la physiologie des organes que par leur taille. Tous les grands animaux ont des organes plus volumineux et ne sont pas pour autant meilleurs. On ne dispose pas du moyens de produire de gros organes mais on peut favoriser leur fonctionnement. Un petit moteur bien réglé fait des prouesses. Voir Al Capone .
La réparation des tissus, c'est d'abord une production de collagène à partir duquel se fait une fabrication de muscles ou d'os. Les muscles avec les protéines, les os avec les minéraux.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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09.07.07 - 21:00 |
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protagoras |
# 48 ≡ Re: |
Groupe I
1376 posts depuis le 11/11/2006 De : monde
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Sepp a écrit:"L'intelligence consiste à ne pas faire deux fois la même erreur." C'est très juste et, que l'on soit particulièrement rapide, vif, précoce où qu'on le soit un peu moins, on est toujours à un moment ou à un autre imbécile, im-bécile, au sens étymologique du terme, c'est-à-dire sans bâton, sans béquille, non encore soutenu et renforcé par l'éducation que l'on reçoit, que l'on s'efforce de recevoir, de se donner, d'une façon de plus en plus active . C'est par cette éducation, cette entreprise de libération, d'actualisation de puissance, que nous devenons capables d'entrer avec les autres corps, les autres êtres, sous un nombre toujours plus grand de rapports, de bons rapports, de composer des rapports interindividuels et collectifs sous lesquels les rapports caractéristiques qui constituent les individus ne se détruisent pas mutuellement. Si ces compositions harmonieuses de rapports (sociaux, juridiques, politiques, affectifs, sexuels, professionnels, etc...) se faisaient généralement sous l'action de je ne sais quelle intelligence, suprême, gracieuse, innée, s'il existait un droit naturel, une ordonnance rationnelle du cosmos, une harmonie établie entre les éléments par une Raison transcendante ou un grand architecte, je crois qu'effectivement les plus fragiles souffriraient moins, les journaux n'auraient pas grand chose à dire, avocats et syndicats pas grand chose à défendre ni à demander, policiers et gendarmes plus grand chose à interdire ni à réprimer, etc... Si l'expérience montre, hélas, un plus triste tableau, elle peut cependant enseigner tout à la fois - on ne peut à cet égard que reconnaître la pertinence des propos de Kipling lorsqu'il écrivit que l'expérience tient une école où les leçons coûtent cher mais la seule où les imbéciles puissent s'instruire - l'expérience elle aussi peut, même si elle ne le peut que de façon très laborieuse, pénible, longue, imparfaite, nous aider petit à petit à convertir au présent le regret, le remords, la crainte, l'espérance, ou tout autre affect triste, à les transmuer en effort pour persévérer dans notre être. Par ailleurs cet effort, ce conatus n'est pas le propre du seul être humain, ni même de l'animal en général, mais de tout être, de toute chose qui existe donc qui est : il est seulement nommé appétit en tant qu'il se rapporte à la fois à l'âme et au corps ; comme tout être, l'homme tend à persévérer dans l'être, cet effort, ce conatus est donc nommé appétit comme celui de n'importe quel animal. Spinoza a écrit «L'appétit n'est [...] rien d'autre que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation; et l'homme est ainsi déterminé à le faire.» Lorsque cet appétit est conscient, ce qui peut être le cas chez l'homme ( mais on sait à présent que cela peut l'être aussi chez un animal ), Spinoza parle plutôt de désir. Mais que cet appétit soit conscient ou non, cela ne change pas sa nature : «Que l'homme, en effet, ait ou n'ait pas conscience de son appétit, cet appétit n'en demeure pas moins le même», il n'y a donc en réalité «aucune différence entre l'appétit de l'homme et le désir». On peut comprendre sous le mot de désir «tous les efforts de la nature humaine, que nous désignons par les mots d'appétit, de volonté, de désir ou d'impulsion», et c'est en ce sens que Spinoza écrit très justement que «le désir est l'essence même de l'homme». L'intelligence consisterait donc plutôt dans la capacité d'un être à désirer, à aimer -l'amour n'étant rien d'autre que le désir qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure - ce qui augmente sa puissance d'agir, sa joie, c'est-à-dire son passage d'une moins à une plus grande perfection. Quand Spinoza note que «toute notre félicité et notre misère ne résident qu'en un seul point: à quelle sorte d'objet sommes-nous attachés par l'amour?» et que seul «l'amour allant à une chose éternelle et infinie repaît l'âme d'une joie pure, d'une joie exempte de toute tristesse», quand il définit ainsi la sagesse: il s'agit de tout aimer, non pas dans le détail fugitif, impermanent, instable, des événements, mais dans l'éternelle nécessité de ce tout qui est Dieu, de la Nature. Cet «amour intellectuel de Dieu» n'est pas autre chose que la joie de connaître, connaître directement les essences, et, puisque toute vérité est éternelle, cet amour est l'éternité de cette joie : la béatitude. Cette béatitude «n'est pas le prix de la vertu mais la vertu elle-même», le seul salut, auquel nous nous efforçons, chacun à notre façon. Nous l'atteignons rarement, souvent trop brièvement, même s'il est vrai que l'éternité nous est ouverte par lui dans l'instant présent même. Alors si le menuisier qui connaît l'essence du bois, les essences des bois sur lesquels il travaille l'atteint tout autant que le philosophe s'orientant à travers les différences conceptuelles qu'il a pour métier d'établir, pourquoi donc ne pourrait-on pas en dire autant du steeplechaser, par exemple; qui connaît le terrain, le parcours, la distance, les obstacles sur lesquels il est en train d'agir, d'exprimer sa puissance, avec l'aide du jockey qui l'accompagne, qui l'aide à soutenir son effort - et le jockey doit être à la hauteur de cet effort, son intelligence doit être harmonisée à celle de son cheval, c'est-à-dire, qu'ils doivent se comprendre vraiment, se connaître vraiment, s'aimer vraiment et donc, ensemble, dans l'action même, dans l'action droite, dans la seule tension de l'action en train de se déployer, indépendamment du but, de la cible que représente le poteau d'arrivée, comprendre, connaître, aimer vraiment. |
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10.07.07 - 04:47 |
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Platon |
# 49 ≡ Re: |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Merci Protagoras de ce long plaidoyer, j'adhère au fait que l'homme dans sa subjectivité se soit placé au centre de la création comme s'il en était l'auteur. Mais, il existe aussi des hiérarchies dont nous ne pouvons pas nous départir. Nous ne cherchons pas dans ce post à établir le relationnel entre le cheval, l'homme et Dieu, mais à savoir pourquoi et comment un cheval surclasse ses congénères à l'issu d'une course. Il semble important de rappeler les différences de nature entre l'homme et le cheval pour s'assurer de leurs exigences propres et vitales. L'intelligence de l'homme est capable de répondre à ces questions et par là, entretenir la création et, pour une fois encore, ne pas "exploiter" ce qui lui a été confié pour sa pérennité et son salut. Platon, le philosophe, en l'absence de la Révélation n'en a eu qu'une approche. A nous de poursuivre à l'appui de la découverte scientifique (sans élucubrations psycho faisant intervenir des faits non établis et trop subjectifs) et de faits réels, les raisons d'une victoire en courses.
Je ne m'étendrais pas sur les finalités de l'homme sur la terre (bien que je les reconnaisse). Ce n'est pas notre sujet. Je dirais seulement que l'homme a le devoir du respect de la création qui lui assure sa persistance pour la gloire de son créateur. Un cheval de courses qui ne possède pas tous les critères de l'athlète faillit à cette règle. Les animaux sauvages persistent dans la perfection originelle, les animaux domestiqués s'en écartent, car l'homme s'est aveuglé à cause de son intelligence mal éduquée. J'espère avoir été clair dans mon propos.
Revenons en à nos créatures, les chevaux. La responsabilité de l'éleveur faisant naitre un poulain avec des défauts d'aplomb est engagée sans mettre en cause l'intelligence du cheval. La part de l'intelligence dans une victoire incombe à l'homme par les moyens qu'il aura mis en oeuvre. C'est bien ce que nous tentons d'aborder.
Nous connaissons une partie du fonctionnement cellulaire, ses champs d'application sont les métabolisme. Il nous appartient de les favoriser et des les ajouter à ce que Mendel nous a montré vers 1880 soit simultanément ou presque avec la création de la Société d'Encouragement !! Nos pères était plus ambitieux que nous. Mais il est vrai que l'homme de sciences s'accapare les fruits des recherches pour sa propre gloire.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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10.07.07 - 11:29 |
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Anonyme |
# 50 ≡ |
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Il n'y a pas photo , l'homme est intelligent et l'animal instinctif , quand l'on voit ce que l'homme fait de son intelligence , je me demande s'il n'est pas en train de s'auto detruire et de detruire les autres especes ? Il n'y a qu'a voir les diverses especes animales qui n'arrivent plus a se reproduire naturellement quand l'homme intervient !!! Personnellement quand je vois les animaux , je les trouve heureux et quand je regarde les hommes je me pose des questions sur les bienfaits de l'intelligence . L'homme cree des intelligences artificielles , il n'y a qu'a regarder les multidudes de cerveaux bac plus 5 que l'on a en France et qui n'ont meme pas la notion de gentillesse et de respect des autres et qui n'ont aucune faculte d'adaptation !!! Je pense que l'instinct est plus important que l'intelligence , peut etre que le bon cheval est celui que l'homme n'a pas detruit .
Robin |
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10.07.07 - 12:55 |
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