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 MAGduTROTfb |
 # 12 ≡ Re: Quand l'Autorité de la concurrence embarque le PMU dans le Titanic ... |
Listed-Race
151 posts depuis
le 3/9/2013
De : les écuries & la toile
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Source : Paris Turf
Benoît Cornu (directeur de la communication au PMU) : “Les noms des paris pourraient changer”
“L'Autorité de la concurrence est convaincue que la séparation des masses entre le dur et le online est le bon moyen pour préserver l'équité concurrentielle. Nous répondons donc à cette exigence de l'Autorité en proposant de séparer nos masses issues du monopole et celles du secteur concurrentiel (N.D.L.R. : il faut savoir qu'au préalable, le PMU avait proposé d'offrir à ses concurrents la possibilité de proposer le Quinté+ et sa Tirelire à leurs clients et que cette perspective a été rejetée par l'Autorité de la concurrence). Le nom du site va demeurer avec le logo du PMU, en revanche les noms des paris pourraient changer.”
La réaction de Betclic : “Un rétablissement rapide de conditions de concurrence équilibrées”
“Betclic-Everest Group prend acte de la proposition d'engagements transmise par le PMU à l'Autorité de la concurrence qui vise à séparer les masses d’enjeux qu'il enregistre au titre de ses activités de paris hippiques “en dur” de celles qu'il enregistre au titre de ses activités de paris en ligne. Néanmoins, comme l'y invite l'Autorité de la concurrence, Betclic-Everest Group transmettra avant le 2 décembre à l'Autorité ses remarques et propositions afin d'encourager un rétablissement rapide de conditions de concurrence équilibrées sur le marché des paris hippiques en ligne. Betclic-Everest Group rappelle qu'il avait saisi l'Autorité de la concurrence, le 2 janvier 2012, pour dénoncer les pratiques anti-concurrentielles du PMU sur le marché des paris hippiques en ligne, notamment la mutualisation de ses masses d'enjeux et la confusion entretenue entre ses activités sous monopole et ses activités ouvertes à la concurrence.”
Emmanuel de Rohan Chabot (fondateur de Zeturf) : “Il faut faire très attention”
“Est-ce que ce n'est pas dangereux d'abîmer le leader du marché ? Je m'explique. Mon métier est de prendre des clients au PMU en proposant le meilleur service possible. Or, j'ai besoin que le PMU “crée” de nouveaux turfistes, car il est le seul à avoir les reins suffisamment solides pour le faire. Il faut faire très attention à ne pas affaiblir le marché, car la source des opérateurs alternatifs pourrait venir à se tarir. Je préfère prendre 1 % d'un marché en croissance que 3 % d'un marché en décroissance”.
(Commentaire de Christophe Ugnon de Paris Turf)
Qu'est ce que cela changerait pour les parieurs ?
La séparation des masses pourrait aboutir à des rapports différents, selon que le parieur a joué dans un point PMU ou sur internet. Cela va compliquer les choses pour la communication du PMU mais aussi pour les turfistes (cela rappelle un peu le couplé PMU et le jumelé PMH…). En outre, faute d'une masse suffisante, on ne voit pas comment l'opérateur pourrait continuer à proposer une Tirelire de plusieurs millions d'euros sur internet… Quid également du taux de retour joueur ? Étant donné la plus grande expertise en général des parieurs sur internet, on peut imaginer que les turfistes chevronnés auront plutôt intérêt à valider leurs paris dans le réseau en dur, mutualisme oblige. |
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| 30.10.13 - 22:05 |
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Quand l'Autorité de la concurrence embarque le PMU dans le Titanic ...
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...un loto ?! ... 
