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GOLDEN |
# 1 ≡ Equitation et courses au galop |
Groupe I
1157 posts depuis le 10/6/2006 De : Gironde
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Comme tu le suggères Platon, je poursuis notre discution en ouvrant ce nouveau sujet plus approprié!
Personnellement, je n'ai aucune compétence dans le domaine de l'entraînement du cheval de course, je suis monitrice d'équitation, simple passionnée et observatrice des courses. Néanmoins, il y a des constantes auxquelles tout "homme de cheval"(je crois qu'il existe beaucoup de femmes de cheval...)est sensible: l'utilisation du cheval dans le bon sens, par exemple. J'entends par là, la capacité à permettre au cheval d'exprimer pleinement son aptitude à la course, sa puissance, bref toute sa qualité pure. Comme certains disent très justement "on ne fera pas un crack d'un mauvais cheval"(inapte à l'exercice demandé). C'est entendu, certes! Par contre, Je pense sincèrement qu'il ya beaucoup de chevaux qui sont très mal utilisés.... Une personne qui n'a pas de réelle notion sur ce qu'est une bonne locomotion, dans le sens où le cheval est en capacité de se servir correctement de son dos et de se propulser sans contraction ni résistances pour se révèler pleinement, va à mon sens à l'echec et celui de son cheval. La réussite doit passer par la recherche du confort du cheval dans le travail et donc son plaisir de se donner dans l'effort.... ( l'aspect psychologique n'est sûrement pas à négliger non plus!) Mal utilisé, le cheval en souffrance ne peut donner le meilleur de lui-même.
Non, il ne devrait pas y avoir de frontières entre nous tous. Finalement, n'avons-nous pas en commun cette quête d'un échange avec le cheval où s'exprime harmonie Homme-Cheval? Que de grandes émotions procurées lorsqu'il nous est donné d'y parvenir...
[ Edité par GOLDEN le 9/4/2007 23:10 ]
[ Edité par GOLDEN le 9/4/2007 23:13 ]
" Il est rare que les défenses aient d'autres causes que la faiblesse du cheval ou l'ignorance du cavalier " BAUCHER "La technique peut vous amener à un certain niveau; mais au-delà, il faut l'adhésion du cheval" Nuno OLIVIERA |
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09.04.07 - 22:08 |
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Platon |
# 3 ≡ Re: Equitation et courses au galop |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Je ne suis ni vétérinaire, ni journaliste. Il est possible que ce texte contienne des imprécisions. merci d'avance de bien vouloir me les pardonner.
LE MÉTABOLISME DES POULAINS
Quelques définitions : LE MÉTABOLISME : c'est l'ensemble des transformations chimiques et des transferts d'énergie qui s'opère dans la cellule ou l'organisme vivant.
Il est la conséquence de deux processus : 1 - Le CATABOLISME ou dégradation des molécules complexes en fines particules avec libération d'énergie. 2 - L'ANABOLISME ou synthèse organique. C'est la fonction qui permet de fabriquer des molécules assimilables et indispensables aux fonctions vitales. Mais tout ne peut pas être synthétisé. C'est ainsi que le cheval ne peut pas fabriquer de biotine, pourtant indispensable.
Il existe donc un métabolisme digestif, mais aussi musculaire, osseux, respiratoire, de base, d'activité et ainsi pour chaque fonction vitale.
Appareil locomoteur passif concerne : les os, les tendons et les articulations ; l'actif, les muscles, la circulation et la respiration pour l'essentiel.
D'après l'âge ou l'activité du cheval considéré, le métabolisme des différentes fonctions sera suivi de près. Par ce biais, on aborde l'apprentissage des activités biologiques du futur cheval de courses.
Le métabolisme (activité cellulaire) du poulain entre le sevrage et le pré-entraînement est très différent de ce qu'il sera en tant que cheval de courses. Bien sûr, il y a un fossé énorme entre les deux et cependant, rien n'interdit aux éleveurs de veiller le plus possible à leur bon fonctionnement.
La première question pour un futur athlète est de savoir si l'activité du poulain en croissance est suffisante ? Un foal ou un yearling n'est pas un cheval miniature. Bien que partageant la même existence, ils ont des métabolismes différents liés essentiellement au stade de croissance et à l'absence de certains hormones. IL FAUT bien savoir que l'activité est indispensable aux jeunes en croissance. Cet exercice proportionné à l'âge (biologique, physiologique et chronologique) est indispensable au métabolisme de base donc à la croissance. On peut considérer qu'un foal devrait marcher environ 5 à 15 km (fractionnés) par jour, un yearling 10 à 20 km par jour. Compte tenu de leur sédentarisation actuelle, ces valeurs semblent excessives ... et pourtant.
L'augmentation de la taille n'est pas constant, mais procède plutôt par pics plus prononcés à certaines périodes. Il en va de même pour ce qui est du poids ou du développement d'un organe en particulier.
Chez le jeune qui grandit, le «métabolisme de construction» joue un rôle très particulier et important de croissance et de différenciation intensif, qui impose la construction et/ou le remaniement des structures. De plus il participe à l'activation du métabolisme de base : chez le jeune, le métabolisme de base est d'environ 25% supérieur à celui de l'adulte. Les besoins en vitamines, minéraux et aliments sont augmentés. Avec nos méthodes d'élevage, les poulains n'ont que très peu d'exercices (au haras) et encore moins d'efforts physiques. Leur métabolisme d'effort est ralenti ou endormi. Avec un peu d'exercice, le processus métabolique (catabolisme) nécessaire à la fourniture d'énergie durant l'effort peut activer le métabolisme de construction (anabolisme) et favoriser la croissance. En contre-partie, il est utile de ménager des périodes de récupération suffisantes.
Croissance et appareil locomoteur passif La loi de «Mark Jansen» établit que la sensibilité des tissus est proportionnelle à la vitesse de croissance. Le sujet tardif (mal jugé ou bousculé pour raisons financières) est donc plus particulièrement exposé aux dangers de blessures dues aux charges d'entraînement excessives et anti-physiologiques (shore shine). Cette fragilité apparaît surtout durant la poussée de croissance qui crée un réel danger de lésions de surcharge articulaire. Cependant, au même âge chronologique ou biologique, la réalisation d'un effort peut être supportée différemment d'un sujet à l'autre.
La capacité de l'appareil osseux, cartilagineux, tendineux et ligamentaire à supporter un effort est un facteur limitatif dans l'entraînement, car les structures du système locomoteur en pleine croissance n'ont pas encore la résistance de celles des adultes (4-5 ans).
Il faut également mentionner, en rapport avec ce qui a été dit précédemment, que les structures de l'appareil locomoteur passif s'adaptent à des charges adéquates ; cependant, la vitesse de cette adaptation n'est pas comparable à celle de l'appareil locomoteur actif (d'effort). Alors que dans les muscles on peut déjà observer des modifications fonctionnelles et morphologiques une semaine après début de l'entraînement. Par contre, dans les os, les cartilages, les tendons et les ligaments, ces changements ne sont apparents qu'après plusieurs semaines d'entraînement. Cette adaptation lente associée à une plus grande sensibilité de l'organisme aux surcharges, en raison de la croissance, exige des poulains, une progression rigoureuse dans le dosage du travail afin d'assurer aux structures passives une période d'adaptation suffisamment longue afin de ne pas dépasser les limites de l'organisme et d'éviter ainsi les accidents. La fragilisation de la structure osseuse ou tendineuse peut laisser des lésions irréversibles.
Le temps de récupération de l'appareil locomoteur passif est lent et des efforts trop précoces peuvent conduire à une récupération incomplète et, par conséquent, augmenter les risques de blessures.
Entraînement : prendre l'habitude de faire quelque chose.
En guise de conclusion : sédentarité : non hyper activité : non activité adequate : oui efforts précoces : non surveillance : toujours
Peut-on demander à un chat de coussins de devenir chat de gouttières sans dommage pour sa santé ?
Votre (vos) avis m'interresse(nt).
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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10.04.07 - 14:01 |
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Anonyme |
# 4 ≡ Re: Equitation et courses au galop |
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Equitation et courses sont complémentaires. Une bonne base équestre avec des enseignants motivés et compétents avec beaucoup de pédagogie apporte un plus pour le cavalier, jockey, entraineur dans le milieu des courses. J'ai remarqué que les meilleurs jockeys, cavaliers, entraineurs avait assimilé ces bases pour pratiquer leur métier. Il suffit d'être attentif aux comportements de certains jockeys pour savoir s'ils ont eu cette base équestre.
Entraineur demande en plus de cette base, une adaptation aux chevaux qui lui sont confiés ainsi que le don de l'observation dans le comportement d'un cheval à l'entrainement et ses réactions ensuite après le travail. Il y a aussi une part de chance pour les entraineurs quand lls font des choix de chevaux avec des courants de sang leur paraissant propice à participer à des courses. Il arrive que certains entraineurs jugent trop vite certains chevaux et passent à coté de certains potentiels mal exploités.
En revanche le travail de chevaux de courses demande plus de qualités que de chevaux que pour l'équitation car un entraineur doit avoir des résultats positifs pour ses propriétaires ce qui n'est pas le cas pour un moniteur ou un responsable d'établissement équestre. |
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26.06.07 - 21:11 |
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Platon |
# 7 ≡ Re: |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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L'avis de Golden nous sera utile aussi. Effectivement, hommes, galopeurs, trotteurs, sauteurs, et les autres, dans leurs activité sportive sont soumis aux mêmes lois : celles du physique.
Il me semble que pour les chevaux de courses, la nécessité du travail sur le plat : épaules en dedans, hanches en dedans, ect, autrement dit, l'exécution des 4 cercles de Saint André (Ancien écuyer en chef du Cadre Noir) ou du carré de La Guérinière, sera utile (indispensable) à la performance. Autrement dit faire passer le pied sous la masse avec descente de la hanche. Tous les athlètes (humains) dignes de ce nom, sont pluridisciplinaires pour obtenir une harmonie musculaire.
Ces exercices répétés ont valeur de travail ostéopathique. Plus on en fera mieux seront les chevaux. Ceci n'est pas encore une évidence (la mode !) , mais continuez, vous avez raison. Faites des épaules en dedans et des petites cercles hanches en dehors. De la part de votre cheval : merci.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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27.06.07 - 14:46 |
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jodalco |
# 10 ≡ Re: Equitation et courses au galop |
Groupe I
1864 posts depuis le 18/7/2006 De : La Teste de Buch
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Comparer les deux discipllines serait comme comparer le saut en hauteur et le saut en longueur pour un athlète.
Je pense que pour obtenir le maximum des capacités du cheval, l'échauffement et les assouplissements sont nécessaires et peuvent être fait de la même façon pour les deux diciplines. Pour mes galopeurs et ceux dont je m'occupe, c'est ce que je fais (variations dans les allures, hanches en dedans, épaules en dedans, serpentine, etc). Ensuite, on privilégie l'endurance et le travail du système cardiaque, respiratoire et musculaire en fonction de l'activité à laquelle le cheval est destiné (par exemple : étirement des muscles pour un galopeur, compression pour un cheval de CSO, etc).
Malheureusement dans le monde des courses rares sont ceux qui font faire des assouplissements à leur monture, et une raideur n'est souvent décelée que lorsqu'elle est devenue contracture. De même dans le CSO beaucoup de cavaliers ne font jamais faire de long galop de chasse ou même des "bouts vite" (fraction de galop très rapide) à leur chevaux, alors que ça leur est indispensables (il n'y a qu'à les voir faire en liberté). C'est surtout sur leur mental exacerbé et parfois incontrôlable qu'on en constate les conséquences.
Pour ce qui est du mental, je crois que quelque soit l'activité du cheval on recherchent tous la même chose. Qu'il soit volontaire, en confiance, courageux.
Je crois que quelle que soit la dicipline à laquelle on le destine, chaque cheval est un cas différent, et que pour obtenir l'optimum de ces capacités, il ne faut pas hésiter à faire appel à toutes nos connaissances, d'où qu'elle viennent. |
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27.06.07 - 16:09 |
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