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sissilea |
# 2 ≡ Re: ferrage en course: les ferrures |
Course B
23 posts depuis le 9/7/2008
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Tu veux ferrer ta jument de course, mais ce sont des courses de trot ou de galop ?
Les ferrures de course doivent tenir compte non seulement de l'aspect fers, aplombs, etc, mais également de la façon dont le cheval se déplace, et notamment aux grandes vitesses, s'il forge, s'il se couche dans les virages, s'il a des particularités, comme certains aplombs, arthrose, etc ... tout cela, normalement est pris en compte au moment de ferrer, ou ensuite, lors de "mises au point" de la ferrure, après essai sur piste .. bien sûr un maréchal "classique" peut "sentir" tout cela et réaliser une ferrure qui va parfaitement convenir à ta jument en course, mais tu n'en seras sûre que lorsqu'elle aura couru ... En général, c'est un travail d'équipe entre maréchal, entraineur, soigneur, et au moins cavalier ou driver d'entrainement, sinon, jockey et driver en course s'il a l'habitude de ta jument. |
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29.08.08 - 15:31 |
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jodalco |
# 4 ≡ ferrage en course: les ferrures |
Groupe I
1864 posts depuis le 18/7/2006 De : La Teste de Buch
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Deferré des postérieurs, c'est tout à fait possible, des antérieurs c'est plus délicat sauf sur la PSF ou ça ne pose pas de problème. Le gazon des hypodromes de galop n'est pas régulier, empreintes des pieds des courses précédentes, cailloux, etc... On peut utiliser des fers en plastique collés, mais il faut trouver le maréchal qui sait les poser, leur coût est très cher, et leur tenue est plutôt courte. C'est pourquoi au galop ils sont utilisés en dernier recours. Le parage naturel consiste à laisser le cheval déferré jusqu'à ce que les pieds soit usés. On obtient donc les aplombs exacts du cheval avec aussi leurs défauts. Cette méthode prend du temps et est difficile à mettre en pratique dans un programme d'entrainement classique car elle peut provoquer une boîterie, un abcès ou une blessure au pied. Toujours délicat d'expliquer au propriétaire que son cheval est en convalescence car il n'était pas ferré. Les fers alus sont apréciés en course pour leur légèreté et aussi leur souplesse. Ils sont faciles à adapter et le simple poids du corps du cheval en appui permanent dessus leur assure une parfaite adhérence. Si elle est bien posée, c'est la ferrure la plus adaptée aux courses de galop. Malheureusement elle est plus cher et s'use plus vite, c'est pourquoi en général on lui préfère l'acier pour l'entrainement. |
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04.09.08 - 17:50 |
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sissilea |
# 5 ≡ Re: ferrage en course: les ferrures |
Course B
23 posts depuis le 9/7/2008
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Ce que tu dis , jodalco est assez juste : le problème de la pousse et de l'usure est un vrai problème. Quant au principe, en soi, des pieds nus, il est soutenu par plusieurs écoles, mais il a également ses limites.
Personnellement, je préfère m'intéresser au cheval que j'ai en face de moi, et essayer de comprendre ce qui lui va le mieux, en dehors de tout "a priori" ... . Chaque cheval a ses spécificités, et il me semble que les comprendre et les respecter est la seule chose vraiment importante. Par exemple, La Belle Ferronnière était connue pour ne courir que pieds nus, ce qui à l'époque, je crois , n'était vraiment pas courant. Cela n'a l'a pas empêché de gagner le Prix de Diane. D'autres, au contraire, seront toujours mieux ferrés.
Chez les trotteurs, actuellement, on se rend compte que certains chevaux courent mieux pieds nus. Mais, effectivement, certains revêtements de pistes sont très abrasifs, et les chevaux finissent la course sans plus de corne. Ce fut le cas d'un jument, toute bonne, qui avait gagné, pieds nus, et qui marchait ensuite "sur des œufs"... Son entraîneur connaissait bien les onguents Tradition, et, comme cette jument avait une autre course tout à fait à sa portée exactement une semaine plus tard, il lui a appliqué du n°1 plusieurs fois par jour, dès le soir de la première course. Le surlendemain, il a déjà pu la referrer avec des aciers fins, pour la travailler, tout en continuant les applications intensives de n°1. Cela lui a permis d'obtenir une pousse de course suffisante pour pouvoir déferrer la jument à nouveau la veille de sa seconde course, qu'elle a également gagnée.
Cet exemple pour monter qu'il existe des moyens d'accompagner chaque cheval afin de lui permettre d'exprimer son potentiel au mieux, même dans des conditions difficiles. Mais, je le répète, chaque cas est singulier, et ce n'est qu'une approche fine qui permet de décider de la meilleure chose à faire à chaque fois. |
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05.09.08 - 12:12 |
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