Course A
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Lors de la première année (il est à souhaiter que l'entreprise puisse aller au-delà, évidemment), il y a des dépenses incompressibles: agrément de la société à France Galop, déclarations de couleurs à France Galop, fabrication de la (ou des) casaque(s), dépôt des statuts de la société, publication dans un journal d'annonces légales, tenue des comptes et du bilan par un expert-comptable (exigence de France Galop), etc. Tout cela a un coût, évidemment plus lourd la première année. Lors du second exercice, il n'y aura pas d'agrément à demander, de déclarations de divers et variées à faire... Pour être tout à fait précis, cela a été chiffré à 5.000 euros. L'enveloppe assure de ne pas se retrouver face à une charge fixe imprévue, qui pourrait mettre en péril la pérennité de l'écurie.
Car, soyons clairs, il ne faut surtout pas que l'écurie se retrouve dans une situation financière inconfortable en cours d'année. Ce serait une catastrophe pour l'écurie elle-même (évidemment), mais aussi pour l'image des courses. En effet, les commentaires du style "on a encore plumé des pigeons" pleuvraient, argument à l'appui. C'est pour cela que tout a été vu un peu plus large en terme de dépenses. Rassurez-vous, personne ne va "se servir sur la bête". Ceux qui le veulent peuvent recevoir les statuts. Tout y est écrit noir sur blanc, sans piège et pour prémunir toutes les parties de la moindre désillusion.
Pour revenir au capital initial, il est évident que le coût d'un cheval sera d'autant plus élevé qu'il y aura peu de chevaux dans l'écurie: c'est le principe des frais fixes qui pèsent plus sur chacun quand il y a moins d'individus. Et c'est vrai qu'avec un seul cheval, c'est moins intéressant. Mais avec un budget de 34.000 euros, qui sont en réalité la totalité des dépenses, s'il y a un seul cheval, on a déjà 6.800 euros de TVA d'économisée (l'expression est inappropriée mais elle reflète la réalité), supérieure aux frais fixes (5.000 euros).
Tout est calculé sans gain, scénario catastrophe, dont il faut prémunir l'écurie. Voilà pourquoi nous arrivons à ces chiffres, qui sont tout ce qu'il y a de plus transparent et de plus juste. S'il n'y avait qu'un cheval dans l'écurie, la structure des dépenses seraient : 5.000 euros de frais fixes, 11.000 euros pour l'achat du cheval (ce type de cheval ne va pas à l'entraînement Jean-Claude Rouget, qui n'en voudrait surtout pas) et 18.000 euros de frais liés à l'exploitation du cheval (pension, déplacements, etc). Pour chaque cheval supplémentaire, il faudrait rajouter 29.000 euros (11.000 d'achat et 18.000 euros de frais).
Pour la répartition des gains, c'est très simple. Nous sommes dans le cadre d'une société par action simplifiée. Pour optimiser les chances de durer, les bénéfices éventuels (on parle bien de bénéfices, pas de gains) sont maintenus dans l'entreprise durant deux ans. À partir de ce moment-là, bilan de l'expert-comptable à l'appui, les actionnaires réunis en Assemblée Générale votent s'ils souhaitent un versement de dividendes (qui sont alors imposés dans le cadre de l'impôt sur le revenu).
De toute manière, il n'y a aucun risque de "spoliation": les comptes seront validés par un expert-comptable (commissaire au compte par ailleurs) et l'argent ne fuitera pas vers des dépenses inutiles. Après, on peut être contre le principe de l'écurie de groupe, mais c'est un autre débat. Je suis disposé à répondre à chaque demande par MP ou par le site de l'écurie.
[ Edité par HayrtonB 12.07.2014 - 12:19 ] |
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