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     ≡  ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE


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§Valerya # 118 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
Lu dans Médiapart:

http://blogs.mediapart.fr/blog/andrev-gueguen/220115/le-declin-du-turf#comments


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
25.01.15 - 16:36 Profil

§008 # 117 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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008
671 posts depuis
le 3/2/2013
La proposition dans la Cercle Tourbillon:

Si on veut reduire beaucoup les chiffres de PMU parie en semaine, il faut le faire.

Ce n'est pas une mauvaise idee d'avoir de belles course les weekends. Mais pas seulement de mauvaises courses en semaine. Equidia va devenir eteint pour beaucoup de monde, moi inclus...

[ Edité par 008 18.01.2015 - 09:00 ]
18.01.15 - 10:00 Profil Visiter le site

§magolin # 116 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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magolin
974 posts depuis
le 3/9/2008
bon on va en rester là car je ne vous sent pas apte à conceder quoique ce soit et je vais parler directement avec Matthieu ! je ne suis pas dans votre liste car,si j'ai bien le nombre précité ,seule une vingtaine à couru en 2014,mais peu importe l'important c'est de savoir de quoi on parle donc 6/10 ou 20 chevaux.....
17.01.15 - 18:01 Profil

§COLERE # 115 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
Course B
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COLERE
61 posts depuis
le 8/12/2014
magolin,
Un débat en MP ? ce n'est plus un débat ...
Les point de suspension c'était pour vous emmener à la fin de laphrase "cela vous amuse d'être représenté par ..."
Si vous avez près de 40 chevaux, donc plus de 35, vous êtes facile à trouver dans les statistiques de France Galop : En 214 il y a 5 propriétaires entre 36 et 42 chevaux :
FABRICE CHAPPET 42 - JULIEN PHELIPPON 41 - ECURIE PANDORA RACING 38 PATRICK-ROGER NICOLAS - 37 JEAN-PIERRE VANDEN HEEDE 36
Si vous n'êtes pas entraîneur, il n'en reste que trois :-D
Tout se décide au Conseil d'Administration qui vote tout à l'unanimité, il faut le savoir. Les autres instances sont des organes de validation.
Mr Fellous qui a une quizaine de parts pour en arriver à environ 6 chevaux complets est un vrai propriétaire, mais il n'est pas au Conseil d'Administration et a peu de chances d'y accéder tant il est décrié par la partie Sud Ouest de son Syndicat.
Par ailleurs, beaucoup de propriétaires cherchent maintenant à louer des poulains en association avec leurs entraîneurs pour les faire courir, c'est un fait troublant. C'est d'ailleurs le cas de certains administrateurs ...
Vous pouvez aussi le vérifier en analysant les effectifs sur France Galop.
Et oui les entraîneurs sont aussi propriétaires et éleveurs et il y a plein de belles histoires qui, pour des propriétaires heureux ont débouché de la collaboration que vous évoquez. Cela rassure les nouveaux propriétaires de partager les risques avec les pros et cela leur permet d'être impliqués dans plus de chevaux, vous le savez bien.
De Magic Night à Trêve, en passant par Spirit One, Cirrus des Aigles et bien d'autres : au delà des chevaux moyens, ce sont même des champions qui ont couru, uniquement parce qu'un entraineur y a cru !
Si c'est difficile et périlleux pour les entraineurs, c'est tant mieux pour la collectivité, car si on retire aujourd'hui leurs chevaux du "parc", il est peu probable de trouver des propriétaires pour prendre les risques à leur place et les partants vont s'écrouler de plus de la moitié ! En quelques mois, le galop sera fini. Réfléchissez y !
On ne peut pas avoir une population indispensable à laquelle on ne laisse que des devoirs et aucun droit, c'est un suicide.
France Galop sait bien que seul le commerce tient la plupart des entraineurs debout. Ils ne gagnent rien sur les pensions et leur pourcentage est divisé au moins par deux par les taxes. Pour autant le succès des ventes n'est pas le problème de France Galop, mais plutôt le programme, les allocations, les partants.
Il serait tellement plus intelligent et surtout plus productif d'écouter les entraineurs, voire de leur faciliter un peu la tâche.
Après tout, si on les exclue, ce peut être pour certains la goutte d'eau qui les fait changer de voie et alors ....
17.01.15 - 16:15 Profil

§magolin # 114 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
Groupe I
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magolin
974 posts depuis
le 3/9/2008
Colère il est préférable de passer en MP car sinon on va passer trop de temps et je ne suis pas sur que nos échanges intéressent grand monde ici! Toutefois,avant,je tiens à répondre à trois points que vous évoquez
1 je suis bien propriétaire contrairement à ce que vos trois points de suspension laissent entendre ,et ,avec près de quarante chevaux en totalité ou en parts,je dois faire partie des plus conséquents hormis les "grands" bien connus
2 je suis représenté par Mr Fellous qui ,jusqu'à preuve du contraire,est un "vrai" propriétaire. quand à Bouchara il ne représente que lui meme ou Vichy et si vous aviez bien lu mon post pécédent vous auriez vu que je considère que la plupart des gens qui s'expriment dans les médias sont ceux qui ont le moins de chevaux et qui font ça pour se donner l'importance qu'ils n'ont pas
3 vous dites que les propriétaires (et les éleveurs mais là c'est compréhensible)appellent les entraineurs pour leur louer ou leur acheter leurs produits,,,alors là permettez moi de rigoler car ,en ce qui me concerne,ce sont plutot les entraineurs qui me sollicitent y compris pour que j'achète les produits de leur élevage quand ils sont entraineurs/proprio/éleveur
bon restons en là pour le moment et je reste convaincu que seul le dialogue intelligent peut faire bouger les choses et le mouvement des entraineurs en colère aura surement participé à faire bouger les lignes y compris auprès du très imbu B B;
16.01.15 - 11:23 Profil

§COLERE # 113 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
Course B
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COLERE
61 posts depuis
le 8/12/2014
Mathieu Boutin ne demande pas à être élu chez les propriétaires, il l'est !
Car depuis toujours, le fait d'être propriétaire et d'entretenir des chevaux permet à chacun de voter et d'être éligible, selon la règle électorale française.
Mathieu s'élève contre la règle exceptionnelle que France Galop a fait voter par les membres d'un Comité qui veulent tous s'emparer de plus de sièges (elle est belle la démocratie !).
Logiquement, ce n'est pas à l'heure où de plus en plus de galopeurs appartiennent à leurs entraîneurs qu'il faut empêcher les entraîneurs de s'exprimer.
Les entraîneurs sont en contact direct et permanent avec les propriétaires et les éleveurs qui les appellent sans cesse pour acheter ou louer leurs produits. C'est paradoxal de les bannir de la concertation associative.
Ne nous voilons pas la face ! On veut juste faire taire les hommes et femmes de terrains qui se battent tous, chacun avec ses moyens pour faire leur métier.
Vous dites que vous êtes propriétaire ... Cela vous amuse d'être représenté au Conseil d'Administration par Tassin qui fait courir une jambe par an et a du mal à payer ses pensions, et par Bouchara qui loue un cheval à sa Maman pour 15 jours l'année de l'élection ?
Ces deux là n'ont aucune activité, aucune conscience de la condition de propriétaire, de l'impact de l'augmentation de la TVA qu'ils n'ont pas voulu empêcher. Ils ont bien du mal à être éligibles ... vous trouvez cela constructif ? y a qu'à voir le résultat.
Moi je ne l'accepte pas !
16.01.15 - 01:34 Profil

§Valerya # 112 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
Une proposition de débat postée lundi sur Cercle Tourbillon et soutenue par différentes association d'entraineurs pourrait donner des orientations:

Proposition centrale
Vers des courses à deux dimensions
Publié le 12 janvier 2015

1) CONSTAT : ÉTAT DES LIEUX

Nous les avons aimées, ces courses qui nous viennent de notre passé. Nous utilisons l’imparfait car elles se meurent.

Depuis plus d’un siècle, les courses étaient au cœur de notre société et de nos rêves. À leur manière, elles étaient partie prenante de notre vie collective, trouvant un renouveau sensible dans la popularisation du Tiercé. Leur développement a suivi un cap unique et irréfléchi : celui d’une double croissance, à la fois en augmentant leur densité (nombre de courses) et par ailleurs en suivant un vaste processus de décentralisation territoriale (nombre de réunions).

La machine s’est emballée au passage du millénaire. La raison d’une telle dérive tient à l’inconséquence des sociétés mères dirigeantes et à celle tout aussi dommageable de l’État tutélaire. Au nom de l’intérêt général du Galop, on a promu au rang « premium » des réunions provinciales qui ont ainsi répondu aux objectifs de remplissage suggéré mécaniquement par un PMU efficace et tout puissant. Et cet emballement a conduit très naturellement à propulser l’ensemble hors des rails, épuisant les parieurs et les professionnels soumis à un maillage devenu aujourd’hui insupportable. Ce modèle est mort, car il désespère les professionnels et les parieurs.

Les sociétés mères feignent de ne rien voir, ainsi que l’État démissionnaire. France Galop en particulier sous la conduite d’un président égocentrique et mégalo qui se camoufle derrière une affabilité bien artificielle. Cet homme est aujourd’hui uniquement soucieux de se maintenir malgré la limite d’âge, alors que le navire Galop se délite, alors que France Galop cumule les bévues et incertitudes, alors que pas le moindre « cap » ne fédère les rares énergies, pas la moindre politique de long terme pour se redresser.

Notons un fait connu dont on minimise l’impact : il s’agit du développement d’Équidia. Car le réseau moderne et performant, que les courses ont raté, existe. Grâce à l’existence d’Equidia qui compense l’inconséquence des dirigeants. On ne va plus aux courses, on regarde Equidia. Et ce substitut, qui malheureusement uniformise les courses pour le spectateur, permet à tout le système de ne pas couler à pic. On se fiche des hippodromes, on veut des « partants », le PMU et « son » Equidia SONT et FONT désormais les courses. En délivrant une image bien trop répétitive pour éviter l’uniformisation ennuyeuse de l’ensemble.

2) PROPOSITION : LE NOUVEAU MODÈLE SALVATEUR

Dans ce contexte débilitant, privé de tout avenir durable, il n’y a plus de choix. Il faut réinventer un modèle inédit.

Pour le confectionner, il suffit d’observer la réalité quotidienne du Galop. Le public de la semaine a totalement déserté les hippodromes qui, ces jours-là, ne sont fréquentés que par les professionnels. En fait les courses n’ont lieu que pour Equidia (et donc les points courses du PMU) et les professionnels. Cette réalité est incontournable et incontestable. Quelle conséquence ?

Il en résulte que le nouveau modèle à inventer s’impose à nous, et principalement au Galop. Les nouveaux dirigeants devront instituer (calendrier et programme) un système à « deux régimes distincts ». Les courses doivent se hiérarchiser comme tous les sports : Ligue 1 et Ligue 2. D’une part, des courses de semaines de Ligue 2 (du lundi au vendredi ), et d’autre part les réunions de Ligue 1 du week-end (samedi et dimanche). Le courant alimentaire en semaine, le luxe et le clinquant le week-end.

Ligue 2. Les réunions de semaine (sauf cas particulier) se limiteraient à ce que l’on appelle les épreuves « courantes », à savoir principalement les handicaps, les réclamers, les alphabets autour des « F », les courses « à conditions » courantes, principalement pour les concurrents âgés. Pour l’énoncer autrement, les épreuves à fort nombre de partants, et donc à rapport conséquent pour les parieurs équidiens.

Ligue 1. Les réunions du week-end concentreraient les meilleures épreuves de sélection sans oublier bien sûr le handicap Quinté. Ces réunions seraient médiatisées pour séduire le public (tant les turfistes lassés par la banalisation actuelle que les indispensables nouveaux venus que nous devons captiver) et seraient vécues chaque WE comme un « événement sportif » de qualité à la fois par les connaisseurs que par les médias qu’il nous faut regagner.

Ce dédoublement du Galop entre une semaine banale qui le nourrit, et une ou deux réunions du week-end qui seront d’excellence, sera salvateur pour un système aujourd’hui débordé par la quantité, les distances, et l’ennui de l’uniforme. Il s’agit de ne plus échapper au rôle prescripteur que le Galop n’a jamais assumé clairement sauf (et encore) pour ses grands rendez-vous classiques qui demeurent prospères.

Il s’agira de « vendre » uniquement nos week-ends pour renaître sportivement et médiatiquement, et d’assurer a minima nos semaines qui s’adresseraient en priorité aux rares « habitués » et professionnels qui s’obligent à se rendre au champ de courses (Equidia est tellement central hégémonique que nombre de professionnels s’abstiennent de se rendre aux courses, ce qui n’arrivait guère dans le passé).

Seul un tel dédoublement, qui créera cette partition à deux vitesses, peut inaugurer une vraie dynamique de renaissance. Utiliser le meilleur d’une compétition enfin hiérarchisée systématiquement pour retrouver notre ancienne clientèle évaporée et pour prospecter la nouvelle et jeune à conquérir.

Pour illustrer la nouvelle architecture, il suffit de comparer une réunion hivernale de Deauville (une G, une F, une D, trois réclamers et trois handicaps ), avec celles du mois d’Août garnies de maidens pour jeunes chevaux, de B et des courses principales ( Listed et Groupes). Même hippodrome, contenus différents et hiérarchisés volontairement par la nouvelle politique. En semaine, on serait du côté du Low Cost, et en « Classe Affaires » le Week end. Une règle, une habitude, une politique. Enfin.

Cette partition hiérarchisée entre Ligue 1 et Ligue 2 servirait tout le monde du Galop qui limiterait ainsi ses frais et les distances à parcourir pour les professionnels. Au fond, serait créée une nouvelle économie de notre système qui recentrerait l’activité autour du local, autour de ses effectifs, autour de leur répartition respective. La nouvelle mécanique serait bien plus efficace et moins coûteuse, donc plus rentable pour l’ensemble des professionnels et surtout bien plus lisible pour les parieurs.

Cette proposition peut être mise en place immédiatement sans pour autant bouleverser France Galop. Elle relève de l’intérêt général du Galop. Appliquons-la rapidement ! Chiche.


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
15.01.15 - 21:14 Profil

§008 # 111 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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008
671 posts depuis
le 3/2/2013
...mais rien dit pour attirer plus de monde a parier ou d'aller aux hippodromes.

A mon avis c'est ca qui est plus important.
15.01.15 - 21:05 Profil Visiter le site

§magolin # 110 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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magolin
974 posts depuis
le 3/9/2008
je faisais référence au post du cercle tourbillon ,pas à Matthieu. Cela dit dans les 5 revendications des entraîneurs en colère je partage leur point de vue sur 3 points mais pas sur leur demande d'être élus à plusieurs collèges et sur l'augmentation de 1%..(quand on en est la....)Étant moi même "petit" éleveur et propriétaire plus conséquent il me semble normal de ne pas prétendre a être elu comme éleveur .si déjà les programmes limitaient les grands déplacements permanents cela se verrait dans les coûts des entraîneurs et des proprios et donc des proprios/entraîneurs.Cela dit rappelez vous le cirque fait par certains entraîneurs pour l'indemnité des 3000€ annuels,et tout Ca pour quoi et pour qui ? perso aucun de mes chevaux n'a atteint ne serait ce que le montant de 2000€ ! donc à vouloir réclamer n'importe quoi on perd de sa crédibilité
15.01.15 - 20:58 Profil

§Valerya # 109 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE
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Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
Je me permets de poster à nouveau le discours de Mathieu Boutin, vous verrez que le mouvement des entraineurs en colère est un collectif qui n'a aucune connotation régionale.

Valerya
Le discours de Mathieu Boutin aux soutiens de son action vendredi à Deauville:

Chers Amis,

Si nous sommes réunis aujourd’hui c’est d’abord pour sauver notre institution en crise.
Les fondements du système pyramidal français que nous envient les grandes nations des courses, sont aujourd’hui mis à mal. Sans une prise de conscience urgente, c’est tout le système qui va s’effondrer.

La multiplication de nos réunions sans aucune classification a désorienté et désintéressé l’essentiel de notre clientèle.
La baisse des effectifs de chevaux à l’entraînement (-4%) le prouve, c’est un signal d’alarme !

Malheureusement FRANCE Galop a échoué dans sa tâche :
Les négociations avec l’état se sont révélées désastreuses de l’aveu même de nos dirigeants dans la presse.
Affaiblis par des mesures pénalisantes, toujours plus nombreuses, les acteurs majeurs de l’institution que nous sommes n’en peuvent plus.
Les restrictions financières ajoutées à une inflation de nos frais de fonctionnement pour répondre au nombre croissant des courses et leurs horaires, nous ont déjà mis dans le rouge.

Le plan de redistribution des allocations prévu par le conseil d’administration pour 2015 s’assimile à une baisse supplémentaire de nos ressources et n’est pas acceptable.

Et on voudrait maintenant pour couronner le tout, museler et exclure progressivement des débats les entraineurs à France Galop.
Qui pourrait cautionner une modification du Code électoral avant une élection. Cette pratique est digne d’une république Bananière.

France Galop se doit de défendre nos entreprises contre les dangers d’une exposition trop forte aux directives européennes.
Certaines de nos régions et plus particulièrement l’Est de la France sont en grand danger face aux différences de compétitivité due aux charges de main d’œuvre.
La décentralisation initiée par JL Lagardère est une bonne idée. Elle a permis de mettre en lumière nos régions, de réhabiliter de nombreux sites et créer des vocations. Il faut désormais l’optimiser pour le bien de toute l’institution.

La croissance du chiffre d’affaires, même si elle a débouché sur une augmentation de l’enveloppe des allocations, a été diluée dans la masse et au bout du compte cela n’a pas profité à nos entreprises. Par Contre les charges supplémentaires, engendrées par le système, ont même fortement diminué notre rentabilité : Le modèle est à bout de souffle.
Notre personnel a, jusqu’à présent répondu à toutes les sollicitations avec bonne volonté, il nous faut exiger de meilleures conditions de travail pour eux.

Comme toutes les entreprises de main d’œuvre, notre secteur et ses 80.000 emplois, souffre particulièrement en ce moment. Il est urgent d’établir un véritable dialogue avec notre tutelle, car si la crise s’intensifie, c’est tout le secteur d’activité qui risque une catastrophe économique.

Le projet du nouveau Longchamp, même si il peut faire rêver, n’est plus une priorité. Il est même devenu urgent de s’en passer dans le contexte actuel. Une rénovation réussie reste la meilleure solution.

La réelle priorité est la reconquête de ceux pour qui les courses ont perdu de leur saveur et sans qui toute notre filière est en péril : les parieurs et les propriétaires.
Il faut par ailleurs se pencher sur la situation critique de nos éleveurs de base qui doivent eux aussi pouvoir croire en un projet d’avenir. Notre système de prime doit à l’avenir être véritablement utilisé pour soutenir l’élevage français.

Le commerce est un allié des courses, leur finalité reste la compétition et le programme doit en découler.

La relance quand à elle, ne passera que par la revalorisation du produit course : elle induit une meilleure exposition horaire et une meilleure lisibilité pour le parieur aussi bien que pour le propriétaire. Pour une gestion plus rationnelle, elle appelle un programme de proximité calendaire et géographique.

Il faut explorer les pistes d’une hiérarchisation des courses dans des tranches hebdomadaires afin de remettre en lumière celle de nos courses qui sont de réels évènements sportifs de haut niveau. En d’autres termes les réunions de courses des week-ends end et jours fériés, de part la qualité sportive de nos compétitions, doivent s’adresser à une clientèle venue chercher une ambiance plus select.

Il faut mettre en valeur des événements de haute compétition, y compris sur des pôles régionaux phares au travers de journées « Excellences » à des horaires acceptables pour le public, les propriétaires et les professionnels.

D’autre part les courses quotidiennes doivent concentrer une population de chevaux d’ordre plus commun et doivent redevenir des évènements populaires s’adressant à un public recherchant une ambiance «décontractée » alliant jovialité, complicité et accessibilité aux professionnels du monde des courses. L’organisation et la restauration à prix réduits doivent être les maîtres mots de ces journées de semaine. On doit pouvoir y passer un moment de détente agréable et abordable financièrement.

La promotion des courses devient alors l’affaire de tous. Si le PMU et les Sociétés mères ont leur part de responsabilité, n’oublions pas qu’il est de notre devoir en tant que professionnels de mettre en avant notre sport dès que faire se peut, et sous quelque forme que ce soit. Pour cela, une nouvelle organisation du programme doit nous permettre de bénéficier d’un espace-temps suffisant.

Les cadences infernales imposées par la densification de l’offre Premium nous ont cantonnés à un rôle de chef d’orchestre maintenant dépassé par la musique. Il faut à l’avenir s’appuyer beaucoup plus sur la prise de paris sur des courses étrangères afin de combler les exigences du PMU à des tranches horaires devenues insoutenables pour nos entreprises.

Les entraîneurs ne sont pas des révolutionnaires et, comme les chefs d’entreprises, les notaires ou les avocats, ils n’ont pas l’habitude de manifester.
Mais aujourd’hui nous nous devons d’envoyer un signal fort à nos dirigeants, et à nos ministères de tutelles face à une situation qui ne fait qu’empirer et à des mesures qui conduisent notre modèle tant envié vers une catastrophe certaine.
Il est temps d’être non seulement écoutés mais surtout entendus.

La balle est dans le camp de France Galop qui doit accepter le dialogue et accéder aux revendications des acteurs des courses :
- Augmentation de 1% des allocations pour 2015 comme au trot
- Maintien du mode de distribution de la prime aux propriétaires
- Maintien du code électoral actuel garantissant aux entraîneurs d’être éligibles dans tous les collèges dont ils sont électeurs.
- Organisation dans chaque région d’un programme de proximité toute l’année.
- Etude d’un plan de relance du galop validée par les représentants des associations socio professionnelles avant le 31/1/2015.
Ces cinq fondamentaux sont la clef de la survie de notre filière, il en va de l’avenir de tous.

Un grand merci à tous pour votre soutien et votre esprit solidaire.

LES ENTRAINEURS EN COLERE



"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
15.01.15 - 20:32 Profil
 

   

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