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jamufa |
# 15 ≡ Re: Chicquita |
Groupe I
1465 posts depuis le 20/1/2008 De : 03
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J'avais gardé quelques passages extra de l'ancien propriétaire de la jument: Paul Makin
l’interview DéJantée À 11 ans, je gagnais déjà plus d’argent que mon père, explique-t-il. Par exemple, à Randwick, je revendais les programmes des personnes ayant quitté l’hippodrome tôt à ceux qui arrivaient plus tard. Je ramassais aussi les tickets gagnants que les gens avaient jetés inopportunément. Je me souviens qu’en 1948, j’ai ainsi trouvé un ticket gagnant sur Filipino, qui était deuxième du Epsom Handi-cap. Je l’ai donné à ma mère, et cet argent a permis à ma famille de vivre pendant trois semaines. »
Paul Makin est aussi fier d’expliquer qu’il n’a été salarié que trois mois, quand il avait 21 ans. « Vous n’avez pas besoin d’un travail. Je peux vous donner au moins une demi-douzaine de façons de gagner de l’argent sans avoir besoin de travailler. Vous devez vous servir de votre cerveau bien entendu, et c’est le problème aujourd’hui. Les gens n’apprennent pas à réfléchir, parce que les enseignants sont des femmes, et les femmes ne sont pas créatives. Cela a été prouvé avec Mozart,Galileo, Michel Ange… Je ne connais pas une femme qui ait découvert quelque chose. Peut-être Marie Curie, mais elle avait son mari pour l’aider. C’est juste une question de testostérone, et la façon de l’utiliser. »
La décision de vendre tout son effectif, au moment où Chicquita venait de remporter les Irish Oaks, et où les premiers produits de son élevage allaient débuter en course, a surpris. Paul Makin désormais âgé de 76 ans, a expliqué : « Je suis tombé d’un escalier et je me suis cassé la hanche. J’ai toujours dit à mon fils Alexander que l’on était à l’origine de ses propres prisons dans la vie, mais tant qu’on avait la clé, c’était acceptable. Vous pouvez vous marier, mais vous pouvez toujours divorcer. Vous pouvez avoir des enfants, mais vous n’êtes pas obligés de leur parler. Mais là, je me suis trouvé dans une situation où je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais rien faire seul. J’étais emprisonné comme je ne l’avais jamais été auparavant. C’était une expérience étrange car j’ai toujours été quelqu’un de très indépendant. J’ai commencé à réfléchir à toutes ces choses et j’ai décidé que j’allais réajuster ma vie.
La vente d’Hydrogen au Cheikh Fahad Al Thani l’an dernier a aussi donné le goût à Makin d’être de l’autre côté de la barrière. « J’ai vraiment aimé cela, même en mettant de côté l’aspect financier. J’étais assis avec Alexander et même si le ring était bondé, la seule chose que l’on entendait, c’était le cliquetis des fers du cheval. On se serait cru au théâtre. »
L’autre question concernant cette dispersion est le choix de Goffs, plutôt que Tattersalls, l’organisme que sélectionnent souvent les grands éleveurs comme la famille Sangster et Bloomsbury Stud ces dernières années. « En fait, Henry Beeby [le Pdg de Goffs] m’a toujours envoyé de jolis cartons d’invitation pour ses ventes », plaisante Paul Makin, avant d’ajouter une autre explication tout aussi farfelue : « J’aime beaucoup l’Irlande. À chaque fois que j’y suis allé, j’ai été impressionné par la façon dont les Irlandais tiennent leur maison. Il faudrait que les Anglais s’en inspirent. Ils sont nombreux à jeter des ordures à proximité de chez eux. Cela n’arrive pas en Irlande. C’est un peuple fier. Je les aime. » Plus sérieusement, Paul Makin explique aussi : « J’aime aussi l’idée, parce qu’il s’agit de mon chant du cygne, que cette vente sera plus importante pour les Irlandais qu’elle ne l’aurait été pour Tattersalls, qui est rompu à ce genre de dispersions. Est-ce que je vais gagner autant d’argent que si j’étais allé à Tattersalls ? Peut-être pas. Mais je m’en fiche. Je ne vends pas mes chevaux parce que j’ai besoin d’argent. Je les vends parce que c’est la fin d’un chapitre. Je n’ai d’ailleurs aucune idée de la somme que mes chevaux vont atteindre. Sûrement beaucoup d’argent, mais je n’en ai pas besoin. Je veux juste les vendre à des personnes qui prendront du plaisir avec. » Paul Makin a aussi confié qu’il avait refusé une grosse somme pour son stock, avant qu’il ne passe en vente. « Je pense qu’il n’est pas correct de dire de qui l’offre provenait. Mais je l’ai refusée. J’avais fait une promesse à Henry Beeby. »
À propos De cHicquita « Je pense qu’elle battra Trêve. Alain de Royer Dupré a dit qu’il le pensait aussi, et Gérald Mossé aussi. Il pensait qu’il aurait gagné l'“Arc” avec elle. Cela va être très excitant pour celui qui va l’acheter pour courir. Je serai vraiment ravi pour cette personne. C’est comme avec une fiancée de longue date. Quiconque se marie avec elle, vous espérez qu’il l’appréciera. »
[ Edité par jamufa 23.11.2013 - 20:25 ]
« Je vois parfois dans le regard d’un cheval la beauté inhumaine d’un monde d’avant le passage des hommes ». |
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23.11.13 - 20:23 |
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