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Valerya |
# 112 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE |
Groupe I
2757 posts depuis le 5/7/2008
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Une proposition de débat postée lundi sur Cercle Tourbillon et soutenue par différentes association d'entraineurs pourrait donner des orientations:
Proposition centrale Vers des courses à deux dimensions Publié le 12 janvier 2015
1) CONSTAT : ÉTAT DES LIEUX
Nous les avons aimées, ces courses qui nous viennent de notre passé. Nous utilisons l’imparfait car elles se meurent.
Depuis plus d’un siècle, les courses étaient au cœur de notre société et de nos rêves. À leur manière, elles étaient partie prenante de notre vie collective, trouvant un renouveau sensible dans la popularisation du Tiercé. Leur développement a suivi un cap unique et irréfléchi : celui d’une double croissance, à la fois en augmentant leur densité (nombre de courses) et par ailleurs en suivant un vaste processus de décentralisation territoriale (nombre de réunions).
La machine s’est emballée au passage du millénaire. La raison d’une telle dérive tient à l’inconséquence des sociétés mères dirigeantes et à celle tout aussi dommageable de l’État tutélaire. Au nom de l’intérêt général du Galop, on a promu au rang « premium » des réunions provinciales qui ont ainsi répondu aux objectifs de remplissage suggéré mécaniquement par un PMU efficace et tout puissant. Et cet emballement a conduit très naturellement à propulser l’ensemble hors des rails, épuisant les parieurs et les professionnels soumis à un maillage devenu aujourd’hui insupportable. Ce modèle est mort, car il désespère les professionnels et les parieurs.
Les sociétés mères feignent de ne rien voir, ainsi que l’État démissionnaire. France Galop en particulier sous la conduite d’un président égocentrique et mégalo qui se camoufle derrière une affabilité bien artificielle. Cet homme est aujourd’hui uniquement soucieux de se maintenir malgré la limite d’âge, alors que le navire Galop se délite, alors que France Galop cumule les bévues et incertitudes, alors que pas le moindre « cap » ne fédère les rares énergies, pas la moindre politique de long terme pour se redresser.
Notons un fait connu dont on minimise l’impact : il s’agit du développement d’Équidia. Car le réseau moderne et performant, que les courses ont raté, existe. Grâce à l’existence d’Equidia qui compense l’inconséquence des dirigeants. On ne va plus aux courses, on regarde Equidia. Et ce substitut, qui malheureusement uniformise les courses pour le spectateur, permet à tout le système de ne pas couler à pic. On se fiche des hippodromes, on veut des « partants », le PMU et « son » Equidia SONT et FONT désormais les courses. En délivrant une image bien trop répétitive pour éviter l’uniformisation ennuyeuse de l’ensemble.
2) PROPOSITION : LE NOUVEAU MODÈLE SALVATEUR
Dans ce contexte débilitant, privé de tout avenir durable, il n’y a plus de choix. Il faut réinventer un modèle inédit.
Pour le confectionner, il suffit d’observer la réalité quotidienne du Galop. Le public de la semaine a totalement déserté les hippodromes qui, ces jours-là, ne sont fréquentés que par les professionnels. En fait les courses n’ont lieu que pour Equidia (et donc les points courses du PMU) et les professionnels. Cette réalité est incontournable et incontestable. Quelle conséquence ?
Il en résulte que le nouveau modèle à inventer s’impose à nous, et principalement au Galop. Les nouveaux dirigeants devront instituer (calendrier et programme) un système à « deux régimes distincts ». Les courses doivent se hiérarchiser comme tous les sports : Ligue 1 et Ligue 2. D’une part, des courses de semaines de Ligue 2 (du lundi au vendredi ), et d’autre part les réunions de Ligue 1 du week-end (samedi et dimanche). Le courant alimentaire en semaine, le luxe et le clinquant le week-end.
Ligue 2. Les réunions de semaine (sauf cas particulier) se limiteraient à ce que l’on appelle les épreuves « courantes », à savoir principalement les handicaps, les réclamers, les alphabets autour des « F », les courses « à conditions » courantes, principalement pour les concurrents âgés. Pour l’énoncer autrement, les épreuves à fort nombre de partants, et donc à rapport conséquent pour les parieurs équidiens.
Ligue 1. Les réunions du week-end concentreraient les meilleures épreuves de sélection sans oublier bien sûr le handicap Quinté. Ces réunions seraient médiatisées pour séduire le public (tant les turfistes lassés par la banalisation actuelle que les indispensables nouveaux venus que nous devons captiver) et seraient vécues chaque WE comme un « événement sportif » de qualité à la fois par les connaisseurs que par les médias qu’il nous faut regagner.
Ce dédoublement du Galop entre une semaine banale qui le nourrit, et une ou deux réunions du week-end qui seront d’excellence, sera salvateur pour un système aujourd’hui débordé par la quantité, les distances, et l’ennui de l’uniforme. Il s’agit de ne plus échapper au rôle prescripteur que le Galop n’a jamais assumé clairement sauf (et encore) pour ses grands rendez-vous classiques qui demeurent prospères.
Il s’agira de « vendre » uniquement nos week-ends pour renaître sportivement et médiatiquement, et d’assurer a minima nos semaines qui s’adresseraient en priorité aux rares « habitués » et professionnels qui s’obligent à se rendre au champ de courses (Equidia est tellement central hégémonique que nombre de professionnels s’abstiennent de se rendre aux courses, ce qui n’arrivait guère dans le passé).
Seul un tel dédoublement, qui créera cette partition à deux vitesses, peut inaugurer une vraie dynamique de renaissance. Utiliser le meilleur d’une compétition enfin hiérarchisée systématiquement pour retrouver notre ancienne clientèle évaporée et pour prospecter la nouvelle et jeune à conquérir.
Pour illustrer la nouvelle architecture, il suffit de comparer une réunion hivernale de Deauville (une G, une F, une D, trois réclamers et trois handicaps ), avec celles du mois d’Août garnies de maidens pour jeunes chevaux, de B et des courses principales ( Listed et Groupes). Même hippodrome, contenus différents et hiérarchisés volontairement par la nouvelle politique. En semaine, on serait du côté du Low Cost, et en « Classe Affaires » le Week end. Une règle, une habitude, une politique. Enfin.
Cette partition hiérarchisée entre Ligue 1 et Ligue 2 servirait tout le monde du Galop qui limiterait ainsi ses frais et les distances à parcourir pour les professionnels. Au fond, serait créée une nouvelle économie de notre système qui recentrerait l’activité autour du local, autour de ses effectifs, autour de leur répartition respective. La nouvelle mécanique serait bien plus efficace et moins coûteuse, donc plus rentable pour l’ensemble des professionnels et surtout bien plus lisible pour les parieurs.
Cette proposition peut être mise en place immédiatement sans pour autant bouleverser France Galop. Elle relève de l’intérêt général du Galop. Appliquons-la rapidement ! Chiche.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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15.01.15 - 20:14 |
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magolin |
# 114 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE |
Groupe I
974 posts depuis le 3/9/2008
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Colère il est préférable de passer en MP car sinon on va passer trop de temps et je ne suis pas sur que nos échanges intéressent grand monde ici! Toutefois,avant,je tiens à répondre à trois points que vous évoquez 1 je suis bien propriétaire contrairement à ce que vos trois points de suspension laissent entendre ,et ,avec près de quarante chevaux en totalité ou en parts,je dois faire partie des plus conséquents hormis les "grands" bien connus 2 je suis représenté par Mr Fellous qui ,jusqu'à preuve du contraire,est un "vrai" propriétaire. quand à Bouchara il ne représente que lui meme ou Vichy et si vous aviez bien lu mon post pécédent vous auriez vu que je considère que la plupart des gens qui s'expriment dans les médias sont ceux qui ont le moins de chevaux et qui font ça pour se donner l'importance qu'ils n'ont pas 3 vous dites que les propriétaires (et les éleveurs mais là c'est compréhensible)appellent les entraineurs pour leur louer ou leur acheter leurs produits,,,alors là permettez moi de rigoler car ,en ce qui me concerne,ce sont plutot les entraineurs qui me sollicitent y compris pour que j'achète les produits de leur élevage quand ils sont entraineurs/proprio/éleveur bon restons en là pour le moment et je reste convaincu que seul le dialogue intelligent peut faire bouger les choses et le mouvement des entraineurs en colère aura surement participé à faire bouger les lignes y compris auprès du très imbu B B; |
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16.01.15 - 10:23 |
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COLERE |
# 115 ≡ Re: ENTRAINEURS SOLIDAIRES, ENTRAINEURS EN COLERE |
Course B
61 posts depuis le 8/12/2014
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magolin, Un débat en MP ? ce n'est plus un débat ... Les point de suspension c'était pour vous emmener à la fin de laphrase "cela vous amuse d'être représenté par ..." Si vous avez près de 40 chevaux, donc plus de 35, vous êtes facile à trouver dans les statistiques de France Galop : En 214 il y a 5 propriétaires entre 36 et 42 chevaux : FABRICE CHAPPET 42 - JULIEN PHELIPPON 41 - ECURIE PANDORA RACING 38 PATRICK-ROGER NICOLAS - 37 JEAN-PIERRE VANDEN HEEDE 36 Si vous n'êtes pas entraîneur, il n'en reste que trois Tout se décide au Conseil d'Administration qui vote tout à l'unanimité, il faut le savoir. Les autres instances sont des organes de validation. Mr Fellous qui a une quizaine de parts pour en arriver à environ 6 chevaux complets est un vrai propriétaire, mais il n'est pas au Conseil d'Administration et a peu de chances d'y accéder tant il est décrié par la partie Sud Ouest de son Syndicat. Par ailleurs, beaucoup de propriétaires cherchent maintenant à louer des poulains en association avec leurs entraîneurs pour les faire courir, c'est un fait troublant. C'est d'ailleurs le cas de certains administrateurs ... Vous pouvez aussi le vérifier en analysant les effectifs sur France Galop. Et oui les entraîneurs sont aussi propriétaires et éleveurs et il y a plein de belles histoires qui, pour des propriétaires heureux ont débouché de la collaboration que vous évoquez. Cela rassure les nouveaux propriétaires de partager les risques avec les pros et cela leur permet d'être impliqués dans plus de chevaux, vous le savez bien. De Magic Night à Trêve, en passant par Spirit One, Cirrus des Aigles et bien d'autres : au delà des chevaux moyens, ce sont même des champions qui ont couru, uniquement parce qu'un entraineur y a cru ! Si c'est difficile et périlleux pour les entraineurs, c'est tant mieux pour la collectivité, car si on retire aujourd'hui leurs chevaux du "parc", il est peu probable de trouver des propriétaires pour prendre les risques à leur place et les partants vont s'écrouler de plus de la moitié ! En quelques mois, le galop sera fini. Réfléchissez y ! On ne peut pas avoir une population indispensable à laquelle on ne laisse que des devoirs et aucun droit, c'est un suicide. France Galop sait bien que seul le commerce tient la plupart des entraineurs debout. Ils ne gagnent rien sur les pensions et leur pourcentage est divisé au moins par deux par les taxes. Pour autant le succès des ventes n'est pas le problème de France Galop, mais plutôt le programme, les allocations, les partants. Il serait tellement plus intelligent et surtout plus productif d'écouter les entraineurs, voire de leur faciliter un peu la tâche. Après tout, si on les exclue, ce peut être pour certains la goutte d'eau qui les fait changer de voie et alors .... |
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17.01.15 - 15:15 |
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