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Valerya |
# 45 ≡ Re: prix des entrees hippodrome |
Groupe I
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Lu dans le Cercle Tourbillon sur le sujet:
Publié le 7 avril 2014
UN VAISSEAU AMIRAL N’EST PAS UNE POLITIQUE
La semaine écoulée peut sembler banale, si ce n’est que l’on y découvre, en recollant les morceaux de nouvelles, la révélation de l’axe politique de France Galop.
Cette révélation semble surprenante puisque nous maintenons à Tourbillon que France Galop n’a pas la moindre politique d’avenir du Galop français. Aucun modèle alternatif n’émerge des instances superficiellement animées de la Société mère, et l’on se limite aux réunions des 3 commissions chantiers où chacun y va de sa remarque.
Or, toutes nos informations sont concordantes : les « chiffres » sont très mauvais en ce 1er trimestre 2014, tant au PMU qu’à France Galop. Le bilan de l’année s’annonce dramatique, toutes les tendances étant baissières. On s’achemine pour le seul Galop vers un déficit d’exploitation cumulé de l’ordre de 100 Millions et plus à la fin 2016.
Les statistiques récemment publiés sur le Plat entre 1995 et 2013 révèlent un constat que nous expliciterons et chiffrerons bientôt : l’équation économique du propriétaire français de plat s’est gravement dégradée entre ces deux dates, et ceci malgré les prouesses du PMU durant la dernière décennie. Comme si un mal invisible s’était abattu sur notre discipline. Comme si l’augmentation de la recette du pari ne parvenait pas aux propriétaires de chevaux de Plat.
Le tableau est catastrophique. On aurait donc pu s’attendre à une prise de conscience à la société mère. L’urgence aurait pu accoucher d’un projet de politique nouvelle et radicale pour répondre à ces sombres perspectives.
Or, de ce côté fondamental, celui du long terme, rien à l’horizon ! Pour nos dirigeants, pas de problèmes de fond, circulez, rien à voir! On conserve ses petites habitudes, la « saison » du Plat recommence, et on se laisse bercer par la répétition des rythmes saisonniers. Les professionnels aussi : les propriétaires s’efforcent de rêver à une meilleure année, les éleveurs sont concentrés sur leur saison de monte, et les entraineurs fourbissent leurs espoirs.
Toutefois, au sein de cette ritournelle, nous avons pointé un « non événement » qui trahit la triste réalité du seul projet de nos dirigeants. De quoi s’agit-il ? Tout se résume autour d’un homme qui prend les allures d’un prophète providentiel : Jean-Christophe Giletta. Depuis plusieurs jours, le Dircom de France Galop se montre partout apportant, sa bonne parole le lundi au Comité, puis le samedi au Paris-Turf, enfin ce lundi au Parisien. Que nous dit-il et que signifie cette campagne acharnée ?
Tout d’abord il occupe le terrain médiatique, servant d’écran à un Président qui se cantonne dans on exercice préféré, celui de serrer les mains de ses obligés, affichant un léger sourire de clergyman. Servant d’écran au Directeur Général qui passe son temps à calmer les professionnels en déminant l’espace Galop.
Demeure l’offensive. Reste ce qui vaut désormais comme dynamique générale du Galop. Elle s’incarne en un homme : Giletta, sa valorisation des entrées hippodromes, sa foi dans le nouveau Longchamp, cet ensemble allant sauver le Galop français du marasme qui se profile.
Le modèle Giletta est celui du vaisseau amiral. Nous n’avons aucune perspective, mais le paquebot « Nouveau Longchamp » tient lieu de politique globale. Désormais ce projet mégalomaniaque occupe toute la scène, capte le débat, attire toutes les attentions, donnant l’impression de résoudre comme par enchantement tous les problèmes du Galop.
Giletta veut Longchamp, il en a besoin, pour valider sa démarche de revalorisation des entrées et des services hippodrome. L’homme a des œillères qui décuplent son apparente détermination. Il faut avouer qu’il y joue sa place.
Pour preuve sa communication inébranlable de ce lundi dans Le Parisien. Il annonce une assistance de 6000 personnes pour ce premier Dimanche du Galop 2014 (Longchamp avait l’air désert), soit 2500 personnes de moins qu’en 2013, mais notre Amiral met cette contre-performance sur le dos « d’une météo moins favorable » ! Il enregistre 2660 entrées payantes (eurêka), taisant la baisse de 3% du PMH dominical.
Nous pensons cette politique suicidaire, inappropriée, contraire au business plan des courses qui fait émerger la valeur dans le pari et non sur l’hippodrome. Le Groupe Barrière gagne au Casino, pas dans ses hôtels qui accueillent les clients. Nous sommes donc très inquiets, comme les passagers impuissants d’un Titanic France Galop qui va droit sur l’iceberg.
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"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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07.04.14 - 19:28 |
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