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Valerya |
# 1 ≡ Lettre ouverte au Président Bélinguier |
Groupe I
2757 posts depuis le 5/7/2008
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Lu dans le JDG ce matin:
Monsieur Le Président,
Il a été demandé à France Galop de faire un état des lieux sur la situation financière des entraîneurs qui a atteint un niveau de dégradation maximal. Malgré l’urgence, cela n’a pas été fait.
Nous avons fait une étude avec nos moyens et les résultats sont particulièrement alarmants : un grand nombre d’établissements va disparaître fragilisant encore plus notre Institution qui a besoin de diversité.
La hausse de 13% de la TVA en 2013 ajoutée à une stagnation des allocations en 2014 n’a fait que fragiliser plus encore les entreprises d’entraînement. Ces éléments ont entraîné une importante réduction des effectifs de propriétaires fiscalement français (moins 230 chevaux à l’entraînement sur une année).
Nous vous avons alerté sur la baisse maintenant avérée du nombre de partants avec son impact sur le chiffre d’affaires actuel du PMU.
Nous vous avons alerté sur les risques de la réforme des indemnités de transport : on en voit les effets désastreux sur les partants de certaines régions.
Nous vous avons alerté sur la répartition des allocations où seulement 6% des entraîneurs se partagent 42% des allocations, entraînant de fait une très grande fragilité des autres.
Nous vous avons alerté sur les effets pervers d’un programme, aux conditions de courses pompeuses et trop élitistes, qui fait la part belle à une minorité de chevaux et de professionnels au détriment de la recette globale, par le seul fait que la recette du PMU repose essentiellement sur des courses à 12 partants et plus.
Nous vous avons alerté sur les incohérences d’un calendrier qui oblige les professionnels à se démultiplier et à risquer d’enfreindre les lois sociales avec des déplacements toujours plus importants et plus lointains. Malgré notre demande de réformer le calendrier en proposant des réunions de courses proches des lieux d’entraînement, le calendrier prévu pour 2015 n’en tient peu compte.
Nous vous avons alerté sur le risque que la construction du « Nouveau Longchamp » faisait peser financièrement sur l’institution.
Nous vous avons alerté sur le peu de crédibilité du Plan Moyen Terme 2014 - 2020 dont l’essentiel repose uniquement sur les « Racing Séries » dont le concept a échoué partout et sur le « Nouveau Longchamp ». Les résultats des enjeux du Week-End de l’Arc et les chiffres prévisionnels pour 2015 confirment le peu de réelles perspectives qu’offre ce plan.
Les Groupes de travail « Galop 2020 » qui ont mobilisé beaucoup d’énergie et de temps n’ont débouché sur aucune proposition visant à redresser l’activité du galop.
Seule une refonte générale et novatrice du système d’organisation des courses pourrait redonner de l’attrait pour nos deux financeurs que sont les propriétaires et les parieurs. Nos propositions visant à atteindre cet objectif n’ont obtenu que peu d’écho auprès des instances de France Galop.
Comme l’a précisé le Contrôleur d’Etat lors du dernier comité, nous sommes sceptiques sur les économies réalisées et à réaliser par France Galop qui jusque là s’apparentent à un transfert de charges de France Galop vers les autres entités de l’institution (GTHP, Equidia, Fédération etc …).
Monsieur le Président comme vous nous l’avez confirmé à plusieurs reprises, l’objet social de France Galop est de distribuer des encouragements à l’élevage (allocations). Après avoir accepté le blocage des allocations en 2014 afin de montrer à notre tutelle notre sens des responsabilités, nous vous demandons de prévoir une augmentation des allocations de 1,5 % par an sur 4 ans afin que nos propriétaires puissent conserver leurs chevaux à l’entraînement.
Par conséquent la réserve pour allocations de 51 M€ doit donc servir à financer une augmentation des allocations afin de soutenir nos propriétaires, nos éleveurs et nos entraîneurs. Cette augmentation des allocations doit même s’appliquer en priorité sur les courses les plus génératrices d’enjeux au risque de voir l’édifice s’effondrer à très court terme.
Depuis plusieurs années, les professionnels ont accepté des contraintes toujours plus grandes dans l’organisation de leurs entreprises, il est temps de leur accorder un soutien financier en cette période de grave crise.
D’autre part une éventuelle modification du Code électoral qui viserait à diminuer la représentativité des entraîneurs est inacceptable. Ne pas être considérés comme des propriétaires et des éleveurs à part entière est une atteinte à notre engagement professionnel, et le fait même que France Galop l’envisage, montre le dédain de l’Institution pour une partie importante de ses Membres.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos sentiments respectueux.
L’Association des Entraîneurs Propriétaires
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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22.11.14 - 14:50 |
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Anonyme |
# 3 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
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Bon à savoir Cette lettre plutôt réaliste et bien tournée était annoncée dans la Newsletter de Paris Turf d'hier soir comme publiée dans le Paris Turf de ce matin. Elle a été censurée ! c'est une honte ! Pour preuve : : Newsletter du Galop du 22 novembre 2014 21/11/2014 N° 802 SAMEDI 22 NOV. 2014
"“Monsieur le Président...” Point de vue. L'Association des Entraîneurs-Propriétaires s'exprime au sujet de la situation financière des entraîneurs, via une lettre ouverte : “Il a été demandé à France Galop de faire un état des lieux sur la situation financière des entraîneurs qui a atteint un niveau de dégradation maximal. Malgré l'urgence, cela n'a pas été fait. Nous avons réalisé une étude avec nos moyens et les résultats sont particulièrement alarmants : un grand nombre d'établissements va disparaître, fragilisant encore plus notre Institution qui a besoin de diversité. La hausse de 13 % de la TVA en 2013, ajoutée à une stagnation des allocations en 2014, n'a fait que fragiliser plus encore les entreprises d'entraînement...” Lire la suite dans Paris-Turf ... |
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22.11.14 - 15:55 |
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shootzemoon |
# 4 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe III
393 posts depuis le 15/11/2009
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Valerya, Citation : nous vous demandons de prévoir une augmentation des allocations de 1,5 % par an sur 4 ans afin que nos propriétaires puissent conserver leurs chevaux à l’entraînement.
Augmenter les allocations alors que les enjeux baissent ? Avec quel argent ? Les enjeux sont en baisse d'environ 10% ! Ce n'est pas une augmentation des allocations qu'il faut, mais une bien plus juste répartition.
Le problème, c'est que là, il va falloir faire un choix drastique :
* soit on privilégie l'élite sportive, ce qui veut dire qu'on continue de donner beaucoup à des lots peu nombreux dont qui génèrent peu de revenus des paris donc on ne peut pas faire vivre autant d'entraîneurs donc tous les petits et moyens entraîneurs (et propriétaires) sont voués à disparaître au profit de quelques grosses écuries. * soit on baisse les allocations des courses réservées à l'élite pour la redistribuer aux autres courses auquel cas tout le monde peut à peu près vivre, les pelotons sont plus fournis donc les enjeux a priori stables ou en hausse. En revanche, on court le risque de voir l'élite décimée, donc l'élevage de haut niveau péricliter, entraînant dans sa chute les plus belles courses, et potentiellement le reste de la filière sur plus long terme...
En tout cas, c'est pas une augmentation de 1,5% qui va inciter les proprios à rester, sachant qu'en plus, la majorité d'entre eux n'a pas daigné entendre parler de la hausse de TVA qu'ils ont refusé d'endosser, faisant supporter ce poids aux entraîneurs qui sont du coup arrivé au point de rupture. |
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22.11.14 - 16:57 |
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Gribouille29 |
# 6 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
8149 posts depuis le 18/5/2013
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Par contre y figure toujours le discours du Président de la Fédération du Centre Est, Raymond Goléo. Je mets le lien et le texte :
http://www.paris-turf.com/index.php/actualites/actualites-paris-turf/discours-du-president-de-la-federation-du-centre-est-raymond-goleo-83635
"Outre le président de Bellaigue, M. Goléo est également intervenu à la tribune le mardi 18 novembre au soir à Vincennes...
Monsieur le Président de la Fédération Nationale des Courses et Président du Cheval Français,
Mesdames et Messieurs les élus,
La Fédération Régionale des courses hippiques du Centre Est est particulièrement honorée ce soir de votre présence à tous sur l’hippodrome de Vincennes, à l’occasion de cette réunion de courses dédiée aux hippodromes du Centre Est.
Permettez-moi, en premier lieu, de remercier Monsieur Dominique de BELLAIGUE, Président de la Fédération Nationale des Courses et Président de la Société Mère des courses de Trot, qui nous accueille ce soir à Vincennes.
Monsieur de BELLAIGUE est un inlassable défenseur des courses hippiques et en particulier des courses hippiques régionales – petits, moyens ou grands hippodromes - dont il mesure la valeur ajoutée sociale et économique pour la filière hippique nationale.
Merci à chacun de vous – Ministre, Sénateur, Député, Maire, élus des conseils généraux et des conseils régionaux - de nous avoir fait le plaisir de répondre favorablement à notre invitation.
En vous recevant ce soir sur ce magnifique hippodrome, et en dédiant les courses de cette réunion à quelques-uns des hippodromes de notre fédération, nous souhaitons vous faire découvrir encore mieux notre filière, son fonctionnement, son poids économique et ses enjeux dans la tourmente actuelle.
Je commencerai en vous dressant un portrait rapide de notre fédération, que vous retrouverez dans le document qui vous sera remis.
Le territoire français est divisé en dix fédérations régionales, selon le découpage des anciennes circonscriptions des Haras Nationaux. La fédération du Centre Est a hérité ainsi de 14 départements, dans 4 régions administratives : l’Auvergne, la Bourgogne, le Centre, et Rhône-Alpes.
Elle regroupe 16 sociétés de courses, parmi les 230 sociétés de courses françaises - ce qui est un chiffre considérable, puisqu’il correspond au nombre d’hippodromes global dans tous les autres pays européens réunis.
Ces 16 sociétés organisent chaque année 210 journées de courses, qui attirent non seulement les compétiteurs locaux – ils sont près de 2.000 chevaux entraînés dans le Centre Est - mais aussi des chevaux en provenance des autres régions françaises.
210 journées de courses pour 17 hippodromes, cela représente peu de journées d’activités par site, ce qui surprend toujours, compte tenu de la dimension de ces espaces : il faut se rappeler que l’entretien des pistes de courses nécessite des soins intensifs et qu’en particulier les pistes en gazon ne peuvent accueillir qu’un nombre limité d’épreuves pour éviter une dégradation trop importante.
Parmi ces 210 réunions de courses, près de la moitié sont des réunions de courses dites premium, pour lesquelles les enjeux sont collectés sur tout le territoire français, via le réseau de points de vente du Pari Mutuel urbain et sur les sites de pari en ligne.
Un jour sur 3 dans l’année, il y a un hippodrome et donc une commune de notre région, qui est mis en avant et dont le nom est repris dans toute la presse spécialisée, sur les radios et télévisions qui diffusent les courses hippiques.
Les enjeux ainsi collectés sur nos hippodromes représentent 600 millions d’euros, sur un chiffre d’affaires global du PMU de 9,6 milliards d’euros.
Je ne vous assommerai pas avec trop de chiffres, mais il faut souligner les retombées économiques que génère notre activité.
Outre les gains versés aux propriétaires des chevaux gagnants ou placés dans les épreuves, les courses hippiques alimentent directement le budget de l’Etat par le prélèvement opéré sur les paris (près d’un milliard d’euros au niveau national, dont 57 millions liés à nos courses du Centre Est), auquel il faut ajouter tous les prélèvements sociaux liés à notre activité.
Rappelons également que les communautés de communes perçoivent une redevance sur les enjeux. A l’échelon national, cette redevance est plafonnée à 10,5 Millions d’euros, elle représente en cumulé pour notre fédération près d’1 million d’euros.
Ces chiffres soulignent bien que nous sommes des bénévoles collecteurs de fond pour l’Etat.
Il faut ensuite prendre en compte l’ensemble des revenus perçus par les sociétés de courses, pour l’organisation des épreuves : plus de 9 Millions d’euros chaque année dans le Centre Est, sont réinvestis dans l’économie locale, par les emplois directs et indirects et pour l’ensemble des dépenses d’investissements et d’entretien sur nos sites.
Soyez assurés que nos sociétés, associations loi 1901, sont gérées comme de véritables entreprises.
Enfin, outre les aspects économiques, les courses hippiques revendiquent aussi leur enracinement dans la société française et leur appartenance au patrimoine culturel et sportif français.
Je le répète, notre statut associatif implique que le fonctionnement de nos sociétés soit assuré par des bénévoles. Ils sont plusieurs centaines dans la fédération et plus de 6.000 en France à donner de leur temps et de leur énergie pour les courses, ils constituent un lien majeur avec les autres activités associatives.
En 2013, près de 150.000 spectateurs ont franchi les portes des hippodromes du Centre Est.
Nos hippodromes sont un lieu de brassage social remarquable : peu d’endroits offrent, pour un prix d’entrée très modique, un spectacle sportif d’une telle intensité avec autant d’émotion, où chacun - propriétaire, parieur, simple spectateur - se retrouve à égalité devant l’incertitude de la compétition.
Loin d’être réservé à une élite, l’hippodrome est avant tout lieu de rencontre et de convivialité accessible à tous, un théâtre sportif qui incarne la performance et le dépassement de soi et qui nous offre une part de rêve.
Dans une société française qui souffre d’un manque de lien, d’échange et d’écoute, l’hippodrome a plus que jamais un rôle à jouer, et c’est pour cela que les sociétés de courses doivent être toujours plus proches de leurs élus locaux, afin d’être mieux connues, mieux reconnues, mieux intégrées et afin que ces élus locaux, que vous représentez ici, soient à leur tour à l’écoute d’une filière qui a besoin de leur soutien.
En effet, la crise économique qui frappe tous les secteurs d’activité ne nous épargne pas et l’avenir de cette filière est aujourd’hui menacé.
La hausse continue des coûts d’entretien et des coûts salariaux, les contraintes accrues sur l’organisation du travail et la sécurité des épreuves, et la nécessité de communiquer toujours davantage contribuent à l’augmentation de nos charges, alors même que les revenus issus des paris hippiques sont en forte diminution.
De nombreuses sociétés de courses sont en difficulté, de nombreux socioprofessionnels accumulent des heures de travail sans atteindre une rentabilité suffisante : je laisserai le Président de BELLAIGUE exposer plus en détail cette situation qui nous préoccupe aujourd’hui profondément.
Merci encore de votre présence à Vincennes ce soir, nous espérons que cette immersion dans le monde des courses vous fera partager notre passion.
Je vous remercie de votre attention et je passe la parole au Président Dominique de BELLAIGUE." Sylvain COPIER
Et je retrouve la page avec le discours de M. de Bellaigue , pas de censure donc. http://www.paris-turf.com/index.php/actualites/actualites-paris-turf/discours-du-president-de-bellaigue-83634 |
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22.11.14 - 18:01 |
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Valerya |
# 8 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis le 5/7/2008
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Lu sur Cercle Tourbillon:
LE PMU SE VIDE : APRÈS GERMOND, GIRAUDAT ! Publié le 11 novembre 2014
Dans la période de fortes turbulences que connaissent les courses, avec un nombre de partants en baisse significative, et un chiffre d’affaires hippique qui ne cesse de régresser, le PMU faisait toutefois office de garde-fou. Il faut dire que le passage réussit du PMU au numérique, la diversification « imposée » par Philippe Germond vers le pari sportif et le poker dès 2010, le développement à l’international et la restructuration indispensable des services informatiques, nous avaient préparés à affronter la crise que nous traversons actuellement.
Mais attention, si la « promotion » de Xavier Hurstel à la présidence est saluée par tous comme garante d’une certaine continuité, ce dont nous nous réjouissons, un vent d’étiolement semble souffler sur les équipes.
Passée inaperçue chez les socio-professionnels, la démission de Cyrille Giraudat annoncée vendredi dernier, emblématique directeur du marketing du PMU depuis plus de dix-ans, est un signal extrêmement inquiétant. Il traduit le hiatus entre la politique poursuivie par les présidents de sociétés Mères et la dynamique interne et « jeune » du PMU façonné par Philippe Germond.
Après le départ de ce dernier qu’ils ont été incapables de conserver et sur lequel s’est jeté l’un des plus importants fonds d’investissements français (preuve du talent et de la notoriété de Germond), nos président désespérants, Bélinguier et Bélaigue, viennent de commettre un nouvel impair impardonnable conduisant au départ de Cyrille Giraudat.
A la recherche d’un directeur général délégué du PMU pour succéder à Xavier Hurstel, ces dirigeants, « pieds-nickelés » du management, n’ont même pas jugé bon de mettre Giraudat sur les rangs des possibles. Une bourde de plus de la part de ces présidents d’un autre âge qui n’ont su reconnaître la remarquable performance marketing du PMU.
En conséquence, tout naturellement, Cyrille Giraudat, très « sollicité » à l’extérieur préfère aujourd’hui reprendre sa liberté en démissionnant. Nous le comprenons fort bien, comme nous avons compris le départ de Philippe Germond dont la réussite a toujours indisposé Bélinguier.
Le solitaire Bélinguier, n’assumant nullement les exigences de la modernité économique et numérique, va nous pousser encore un peu plus dans les mains des autorités de tutelles au lieu de renforcer l’indépendance du PMU et ceci, pour cacher ses innombrables lacunes.
Même si personne n’est irremplaçable, le départ très dommageable de Giraudat, après celui de Germond, souligne l’inertie politique de Bélinguier et envoie un signal extrêmement négatif pour l’avenir des courses et donc du Galop français.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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24.11.14 - 20:15 |
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moovies |
# 10 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
1233 posts depuis le 18/1/2006
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N'étant pas galopeur, je lis avec intérêt parfois Cercle Tourbillon mais parfois seulement... J'ai l'impression de vivre entre cercle tourbillon et Bellinguier un remake de Trierweller et Hollande...
Que Germond débauche son directeur marketing, rien de plus banale dans le monde des affaires... Qu'après 10 ans de service, un directeur marketing aille voir ailleurs pour des raisons diverses (salaires, rapport générationnel ( 1 point pour cercle tourbillon) avec les donneurs d'ordres etc) est d'une certaine banalité dans le business... Cela se passe presque tous les jours !
Que Germond et son équipe ait mis le PMU sur les rails du numérique et de sa diversification, c'est indéniable ! il a fait ce pourquoi on a été le chercher et bien !
Mais faudrait peut-être un peu relativiser les propos de Cercle Tourbillon.... Il a été débauché pour diriger Europcar...Il n'a pas été débauché pour diriger une boîte du cac 40 ou une belle entreprise en devenir sur un secteur clef et révolutionnaire ! . Il a été débauché pour remonter une boîte de location longue durée ( et c'est tout sauf l'avenir...) tenu par un fond d'investissement qui ne veut que la revendre après redressement des comptes, et après repositionnement sur le numérique pour faire face à la nouvelle concurrence...
Pour avoir connu Germond dans une autre vie ou il été patron d'un autre société que le PMU..., j'aurais aimé que Cercle tourbillon se positionne avec une certaine hauteur, ce qui n'est à priori pas le cas, car si il y a un certain fond, la forme devient aussi pathétique et narcissique que Trieweller dans les faits . |
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24.11.14 - 20:51 |
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