Depuis mai 2013, Sylvain Dory, entraîneur et jockey, s’est occupé de six chevaux abandonnés. Deux poulinières, deux pouliches, un vieux cheval de courses et une jument de cinq ans. Il les a nourris, il les a soignés. « Et je ne compte pas les fois où j’ai dû les récupérer quand ils divaguaient. »
Le jockey a fini par se tourner vers les gendarmes. Qui l’ont invité à contacter son maire, Jean-Luc Robin. Qui, de son côté, a appelé, fin novembre, la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
« Ils ont fini par me mettre en contact avec le centre d’hébergement et de protection pour les équidés maltraités (le Chem, basé à Paris). Cela s’est fait très vite. Ils m’ont appelé mardi et, aujourd'hui, le camion est venu récupérer les chevaux. Maintenant, ils ont une retraite assurée. Ils ne vont pas finir en steak. »
L’histoire se finit donc bien pour les animaux. Un peu moins pour Sylvain. Il a donné son temps, son argent, pour éviter une mort certains à ces animaux. Il souhaiterait une compensation financière, mais il n'y a personne contre qui se retourner. Et il n'a pas les moyens d'engager un avocat. En somme : « C’est le bon samaritain qui trinque
Ha je croyais qu un bon samaritain n agissait qu en écoutant son coeur, "personne ne se serait souvenu du BON SAMARITAIN que s il n avait eu que de bonnes intentions......Il avait aussi de l argent" SFCC. Malgré tout, ses intentions sont louables, bravo à lui.
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bien du merite sylvain dory
