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 Valerya |
 # 172 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
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Lu hier:
Longchamp, un hippodrome dans le désordre...
hippisme PATRICK ROSSO
LUNDI, 5 OCTOBRE, 2015 L'HUMANITÉ
À peine bouclés les 2 400 mètres du Prix de l’Arc de triomphe hier, l’hippodrome parisien de Longchamp devait enclencher une opération
de rénovation sur deux ans. Dont les contours du financement se dessinent de manière très cavalière...
Au galop !
Il n’y a pas que les 17 pur-sang du Prix de l’Arc de triomphe, disputé hier à l’hippodrome de Paris-Longchamp (voir notre encadré), qui courent après le chrono. L’hippodrome de l’Ouest parisien édifié en 1857 a également engagé une course contre la montre pour sa rénovation : les chevaux à peine retournés au box, le temple hippique va en effet entrer en rénovation à partir d’aujourd’hui et rouvrira en octobre 2017... pour le 96e Prix de l’Arc de triomphe. Un projet estimé à 131 millions d’euros. Pour le financer, la société France Galop a constitué des réserves d’un montant de 73,5 millions d’euros. En revanche, pour ce qui concerne le financement du solde, c’est beaucoup plus flou : France Galop mise sur de l’emprunt et sur l’organisation de davantage de réunions, bref un public plus nombreux en pleine crise des courses. Remarquez, ce n’est pas la première fois que les institutions hippiques s’engagent de manière cavalière dans un projet. L’exemple le plus frappant en la matière fut sans doute l’investissement du GIE-PMU, le Groupement d’intérêt économique regroupant le PMU avec le Galop et le Trot – les deux sociétés de courses nationales –, réalisé dans la presse. Une longue histoire lourde de conséquences qui commença dès 2008…
Des conflits d’intérêts galopants
Le GIE se porte alors acquéreur d’une société commerciale d’informations hippiques, Geny Infos, dont le bilan est bénéficiaire de plus de 1 million d’euros en 2007. L’achat se monte à 7,8 millions d’euros, tarif élevé, mais le PMU s’associe avec un fonds d’investissement créé par Patrick Le Lay (Serendipity) et chacun met 3,9 millions sur la table. Hypothèse la plus probable, le GIE-PMU – sans fonds privé mais uniquement financé par les paris hippiques publics – voulait avancer masqué pour investir dans la presse, se retrouvant dans la situation d’être juge et partie en tant qu’organisateur du spectacle et preneur de paris… Une sorte de conflits d’intérêts comme il en existe déjà de nombreux dans le secteur des courses hippiques et que l’on ne voulait surtout pas mettre en évidence… L’histoire devient un véritable scandale quand, en 2011, le PMU rachète la moitié de Serendipity. Ayant voulu créer entre-temps un quotidien hippique (Geny Courses) qui se voulait organe de promotion des courses, oubliant tout ce qui était essentiel à la survie d’un titre de presse, à savoir l’indépendance et le traitement objectif, ce journal n’a pas trompé longtemps les parieurs, se révélant un échec complet. Annonçant des chiffres de 50 000 ventes par jour, voire davantage, les dirigeants du Groupe Geny (dont le numéro 2 du PMU d’alors, Xavier Hurstel… désormais numéro 1) ont difficilement réalisé par la suite seulement 15 à 20 % des objectifs. Financièrement, le bilan était d’ailleurs déficitaire de plus de 1,5 million d’euros en 2010. Dernier bilan connu avant le rachat complet par le GIE-PMU en 2011 sur la base de… 14 millions ! Soit 7 millions pour les 50 % restants…
Quelle société privée aurait pu pratiquer une telle gabegie sans conséquences ? Aucune. En revanche, sur des fonds résultant des prélèvements des jeux hippiques, et pourtant sous tutelle de l’État (ministères du Budget, de l’Agriculture et de l’Intérieur), cette opération est passée comme une lettre à la poste sous la majorité précédente. Depuis, il est vrai, sous les coups de boutoir de l’Association nationale des turfistes, reçue par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, le PMU a été contraint de se débarrasser de cette société pour le moins encombrante. Mais cette dernière phase s’est faite une nouvelle fois dans la discrétion la plus totale, alors qu’elle concerne un GIE sous contrôle… Selon nos calculs, le triste bilan de cette affaire équivaudrait à une perte sèche d’au moins 20 millions d’euros, un manque à gagner pour une filière hippique et des courses françaises aujourd’hui en danger. Une drôle d’opération financière, qui n’a pas empêché la plupart des principaux responsables de trôner encore au sommet des institutions hippiques. Et cela, en dépit des choix stratégiques enclenchés ces dernières années qui n’ont jamais fait leurs preuves : multiplication des courses, suppression des guichetiers sur les hippodromes, jeu du Quinté vieillissant et jamais relooké...
Bref, pour le coup, le monde hippique avance plutôt dans le désordre...
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 06.10.15 - 16:04 |
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| Valerya |
# 179 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
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le 5/7/2008
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Communiqué de presse lu ce jour:
Communique de presse de Jacques Myard
Député des Yvelines
Maire de Maisons-Laffitte
Président du groupe Cheval de l’Assemblée Nationale
Le 8 octobre 2015,
A/S : Politique des jeux : enquête du Comité d’Evaluation et de Contrôle (CEC) de l’Assemblée Nationale
Le Comité d’Evaluation et de Contrôle (CEC) de l’Assemblée Nationale a décidé d’effectuer une évaluation de « la politique des jeux d’argent et de hasard » en France. Il sera assisté à cette fin par la Cour des Comptes.
Cette évaluation a été demandée par le groupe « Les Républicains » de l’Assemblée Nationale. Jacques Myard sera co-rapporteur avec un député socialiste qui doit être nommé très prochainement.
Le CEC de l’Assemblée Nationale est placé sous l’autorité directe du président de l’Assemblée et, conformément à l’article 24 de la Constitution, est chargé d’évaluer les politiques publiques. En outre, en application de l’article 47-2 de la Constitution, il peut demander l’assistance de la Cour des Comptes. Ce comité est le bras armé de l’Assemblée Nationale pour évaluer les politiques publiques.
C’est la première fois que l’Assemblée Nationale va conduire une évaluation exhaustive de la politique des jeux en France. Les rapporteurs, assistés de la Cour des Comptes, ont la volonté de procéder à une évaluation complète de cette politique tant au regard des enjeux d’ordre public, éthiques et sociaux qu’au regard des perspectives économiques de ce secteur qui occupe une place importante dans l’économie du pays, l’emploi et les recettes budgétaires de l’Etat.
Deux secteurs seront plus particulièrement examinés : la Française des Jeux (FDJ) et la filière hippique dans toutes ses composantes.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 08.10.15 - 14:31 |
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| Valerya |
# 180 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
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le 5/7/2008
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Lu dans le NY Times de samedi dernier.
(Si quelqu'un peut assurer la traduction? Pas le temps de la faire avant la semaine prochaine)
One thing is certain: A week after the 94th edition of the Prix de l’Arc de Triomphe has been run on Sunday at Longchamp racecourse in Paris, demolition crews will start bringing down the track’s half-century-old grandstand.
But beyond that, little is certain about a project that has divided French racing.
Every year before the Arc, safety inspectors have checked France’s flagship racecourse — a facility that sometimes seems to have more leaks than patrons — and every year they have cleared it. So a decade ago, France Galop, French thoroughbred racing’s national regulatory body, began discussing plans to redo the grandstand, which had been hastily erected in the early ’60s, during boom times.
How exactly the plan will be financed remains unclear. “Most people feel that they don’t have a clue what’s going to happen,” said Emmanuel Roussel, a veteran racing journalist in France.
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RELATED COVERAGE
Special Report: Prix de l'Arc de Triomphe: A Filly’s Date With HistoryOCT. 2, 2015
A Jockey Rises After Hard Fall From GraceOCT. 2, 2015
In addition, critics of the plan question how France Galop — which at the end of last year ran a deficit of 38 million euros, or $42 million, according to its president, Bertrand Bélinguier — can afford it without implementing changes that could tear apart racing.
Since France Galop’s board approved the plan of the French architect Dominique Perrault in 2011, betting turnover has declined 6.5 percent.
Last month, France Galop finally received the go-ahead for its plan from France’s ministers of agriculture and finance. But in return, the government stipulated that France Galop must close another Paris-area racecourse — most likely Maisons-Laffitte or Saint-Cloud — and install a floodlit, all-weather course to allow for night racing at Longchamp. The historic course, which is usually open for only 30 days of racing per year, would almost certainly have to stage more race days.
The cost of these late-hour changes are not included in France Galop’s estimated €131 million budget — a price tag that rose from an original €60 million that was set aside when betting turnover was higher.
Roussel, the racing journalist, maintained that France Galop could afford the project, even if it had to borrow part of the funds. But he suggested that with its deficit, France Galop would have to reduce purse money.
Many owners and breeders oppose the project, fearing it would take money out of their pockets in an already financially challenging endeavor.
Meanwhile, France Galop has disclosed little about the plan to the public. “The public was never told what it would have cost to revamp the existing structure versus a complete rebuilding of it,” Roussel said.
Recently, France Galop released a short film with the architect’s renderings of the new Longchamp. A modern grandstand open to the front and back replaces two current buildings. The grandstand looks like a facility for corporate conventions, which is one possible use of the site when racing is not being held.
Criquette Head-Maarek, the head of the main French trainers’ association, supports the plan, although she doesn’t want to see another Paris-area course closed. “You have to go ahead,” she said. “You can’t always stay with old things. As a trainer, I say Sunday is behind me. You know what I mean? Longchamp needs to be redone properly.”
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The new Longchamp fits into France Galop’s larger view of marketing racing: as a sport rather than a form of betting.
“What we want to say is that horse racing is a sport on which you can bet — and that betting can bring you a special experience,” said Jean-Christophe Giletta, France Galop’s director of communication, marketing and development. “But at the beginning it’s sport.”
Giletta sees England’s Royal Ascot as a model in the effort to “modernize” the racecourse experience for “customers,” a term he prefers over bettors. But unlike Ascot, which was rebuilt from 2004 to 2006 at a cost of 185 million pounds, or $280 million, French racecourses until now have charged little for admission and offer few amenities.
Trying to replicate Royal Ascot’s V.I.P. approach — what Giletta calls “segmentation of our customers” — runs counter to French culture, said Gina Rarick, an American trainer in France. “If we were flush,” she said, “let’s build a new Longchamp. But it’s only full one day a year, for the Arc. On any given day, the place is empty.”
Next year, the Arc will be held in Chantilly, before returning to Longchamp in 2017, if the schedule holds. What happens between now and then will forever change French racing. But Bélinguier, the project’s champion, won’t oversee it. He decided not to run for reelection in France Galop’s elections next month. The new president will inherit a demolished grandstand and an unenviable position.
“You have this heavy plan to pay for with money getting scarcer and you will also have to find a way to build a strategy for racing to thrive again — with a population that turns its back on racing with every new year,” Roussel said. “And then you have restless owners and trainers who will yell at you on a daily basis. So, good luck, really.”
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 10.10.15 - 15:11 |
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Lettre ouverte au Président Bélinguier
