Cyriaque Diard va pouvoir bénéficier d'une pré-retraite et travaillera quelques jours par semaine pour la Fédération de l'Ouest. Il a su s’arrêter avant de bouffer la baraque ce qui est un moindre mal. Bonne continuation a lui. 2014 sera dure, très dure pour certains petits et moyens entraineurs. Les réductions de personnel, les pensions de plus en plus rares, les économies à tout va ou la ligne "en RJ" sur les chèques (quand on est payé...) sont des signes bien alarmants
les charges, je veux bien, mais il y a aussi les résultats en courses qui sont beaucoup moins bons qu'il y a dix ans. Il faudrait aussi le dire. Avec des résultats aussi bons qu'il y a dix ans en courses, monsieur diard aurait probablement poursuivi.
quelle différence avec le petit commerçant du coin ou bien avec l'artisan, aucune !!!! La France écrasent les petits depuis des années, et maintenant on les réduit en purée, combien de petite entreprise mettent la clefs sous la portes aujourd'hui?? un chiffre surement incalculable tellement il y en à. Cyriaque Diard a du conversé avec guillaume Macaire, car ce dernier cite dans quelques interview l'une de ces phrases favorites écrite par Lafayette : les passions peuvent me conduire ; mais elles ne sauraient m'aveugler. Bon courage a Mr Diard dans ce moments tres pénible et je lui souhaite le meilleur pour l'avenir.
Peut-être que de devoir courir à l'autre bout de la France, avec des horaires incompatibles avec la tenue normale d'une entreprise d'entraînement de chevaux de courses n'y est pas pour rien ? Les professionnels doivent s'adapter à une demande du calendrier des courses qui leur est peut-être néfaste. Les charges ne sont pas forcément en soi le problème. Il faut prendre garde de ne pas porter de jugement hâtif sans avoir étudié le problème sous tous ses angles. Ce n'est pas simple, ceci dit, et ça demanderait un sacré chantier ! On pourrait se pencher sur le programme et son adéquation avec les effectifs. On pourrait se pencher sur le poids des charges en fonction de la taille des entreprises (il me semble que les petites structures sont beaucoup plus pénalisées que les grosses). On pourrait s'interroger sur ce qui est fait -et comment cela est fait- des taxes prélevées. Etc. Car, des taxes, il en faut, en tout cas dans une société normale. Sans taxe, pas de routes pour aller aux courses, pas d'hippodromes sur lesquels courir, pas de centres d'entraînement pour préparer les chevaux... Bref, pas d'activité, pas plus de courses qu'autre chose.
se lever à l'aube tous les matins depuis l'âge de 14 ans, ça use... surtout quand les résultats ne sont plus là pour vous encourager et qu'il faut quand même nourrir l'état!
134 posts depuis le 7/12/2006 De : La Teste de Buch
l’arrêt de l'activité n'est pas lié aux courses qui se déroulent partout en France, personne ne vous oblige à y aller. Le gros problème d'un entraineur qui a beaucoup de chevaux à lui, c'est que vous ne gagnez de l'argent que sur les gains de course. C'est ce qu'à expliquer Jean-Claude Rouget fin 2013. Il est préférable d'avoir des pensions, mais il y a de moins en moins de propriétaires. C'est donc très difficile.......
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