Portail hippique
Connexion
Pseudo

Mot de passe



Mot de passe perdu ?

Pas encore membre ?
Inscrivez-vous !
Navigation

/  Index des forums » LE GALOP » Les hommes du galop

     ≡  Guillaume Macaire


Nouveaux en premier  
 


§velvet56 # 41 ≡ Re: Guillaume Macaire
Groupe III
Groupe III
velvet56
314 posts depuis
le 11/5/2016
bonjour
meme avec sa sale tronche je l'aime bien et il suis ses chevaux par la france , mais ce n'est pas lui qui va me faire aimer l'obstacle ni lui ni personne mais respect a cet homme de passion
08.10.16 - 19:33 Profil

Anonyme # 42 ≡ Re: Guillaume Macaire



Quand on approche de la soixantaine ou plus on a tous une sale tronche , non ?
08.10.16 - 19:40

Anonyme # 43 ≡ Re: Guillaume Macaire



Nouveau record pour Guillaume Macaire en se succédant à lui même.
Il bat le record de gains pour un entraîneur d'obstacles en France en approchant les 7 millions d'Euros de gains après sa victoire et ses places dans le prix Congress.
L'ancien record datait de 2015 avec 6.894.800€ en une année.
05.11.16 - 14:59

§ivct # 44 ≡ Re: Guillaume Macaire
Groupe I
Groupe I
ivct
5900 posts depuis
le 4/7/2010
http://www.paris-turf.com/actualites/guillaume-macaire-maitre-du-ring-148134

Ludovic HELLIER

" Dans la droite ligne de 2015, l'année 2016 a confirmé la suprématie de l'entraîneur Guillaume Macaire sur l'obstacle en France. Un aboutissement tout autant que le triomphe d'une méthode construite tout au long des années. Une victoire par K.O.


Douze mois comme douze rounds. Mais il n'aura même pas été besoin d'attendre le gong final ni le décompte des arbitres pour que soit entérinée la victoire de Guillaume Macaire. Succès par K.-O. pourrait-on dire, tant ses victoires de groupes ont porté comme autant de coups envoyant ses adversaires aux tapis. Il y a eu ces directs, assénés dans la région où il entraîne, mais aussi ces uppercuts, des crochets sur la route de ses camions, qui auront parcouru des dizaines de milliers de kilomètres pour amener, partout en France, des gagnants.



Des kilomètres. Du travail. Beaucoup de travail. Et, en amont, avant même les pistes d'entraînement et les naissances, une conviction. Avec Benoît Gabeur, en tant qu'éleveur, et, disciples d'une façon de penser, il y a plus de trente ans, ils n'ont pas hésité à sortir des sentiers battus : “En effet, il y a derrière cet aboutissement en tandem de nombreuses années de travail, de réflexion, de remise en cause, chacun de notre côté, dans notre créneau respectif mais en communion car les activités d'élevage et d'entraînement sont subordonnées, écrivait-il il y a quelques mois. Nos idées conjuguées les ont amalgamées.”



Ces deux-là se sont mis à penser qu'on pouvait aussi gagner des courses d'obstacle, via des étalons qui n'avaient jamais couru en plat mais qui s'étaient illustrés dans le sport illégitime... Ils n'étaient pas bornés à ce raisonnement, la mise en valeur “obstacle” de Sholokov, dont ils avaient “spotté” les premières productions outre-Rhin est là pour le rappeler : “Quand j'ai décidé de conserver les attributs avant qu'ils furent connus sur la piste des Saint Preuil, Robin des Champs, Kapgarde, Saint des Saints ou d'autres moins fameux, mais à présent père de gagnants (de groupe accessoirement), là encore, certains censeurs ne m'ont pas épargné !” Ces options, à contretemps de la mode, se sont révélées opportunes. Décisives, même, et sacrément utiles à tout ceux qui fabriquent des chevaux d'obstacle. Visionnaires est le qualificatif qui sied à ces deux professionnels.



Cette vista a permis à Guillaume Macaire de prendre de l'avance sur ces confrères, même si plusieurs, ses voisins, lui ont emboîté le pas, avec une belle réussite également. Après 2015 où il aura battu le record de victoires en obstacle en France en une année (Benoît Gabeur, de son côté, terminant numéro 1 au classement des éleveurs), il épingle le record de gains (plus de huit millions d'euros), de groupes (vingt en France plus deux à l'étranger) et de victoires à Auteuil en une saison : “En réalité, les trois sont assez liés, puisqu'il faut des bons chevaux pour les réaliser.”



Le combat est pour ainsi dire terminé en ce qui concerne 2016. Mais, s'il a donné des coups, il en a reçu de durs : “Je serais un menteur si je vous disais que je n'en retire pas un agreement certain. Pourtant, malgré ces chiffres qui peuvent impressionner (les 282 gagnants de 2015 l'étaient déjà), je n'oublie pas les pertes d'As d'Estruval et de Buddy Banks qui m'ont hautement contrarié et peiné cette année.

Il est de surcroît une situation qui m' angoisse, me mine de plus en plus et m'empêche d'apprécier à sa juste valeur la satisfaction que devraient me procurer ces résultats, fruit d'un travail malgré tout méthodique et besogneux. Je veux parler de la dérive de notre institution... Une institution qui devient de plus en plus étatique et de moins en moins libérale et individualiste, comme elle l'était à son origine. Cela me contrarie dans la proportion inverse que le satisfecit évoqué plus haut.



Les courses, nées du goût d'élever pour “faire courir” à la mode anglaise à partir du second empire par l'aristocratie et quelques industriels, ont perduré au fil du temps, en partie grâce à l'argent qui les a rendues plus autonomes pourtant.



Voilà maintenant que cet argent a pris une place plus importante que le sport lui-même dans notre institution, la transformant, au point de mettre en péril toute sa raison d'être. Comprenez-moi bien : Des courses, il y en aura toujours, mais avec des origines complètement démenties, ce qui leur enlèverait alors leur raison d'être et d'avoir existé. Si on se devait de qualifier éleveurs ceux qui faisaient naître des chevaux de courses, il n'est plus question, de nos jours, que de simples commerçants, pour la majorité d'entre eux. En effet, aujourd'hui il y a les chevaux de courses et les chevaux de ventes ! Vous apprécierez le distinguo...



Les entraîneurs, eux, étaient des artistes à temps complet, tant qu'ils furent les hommes de cheval d'hommes d'affaires. Ils sont maintenant plus près de ces derniers, car ils sont devenus des chefs d'entreprise à part entière, dont les priorités sont loin de celles qui animèrent leurs prédécesseurs, il n'y a pas encore bien longtemps. La notion artistico-sportive du métier s'érode un peu plus tous les jours.

Le charme des courses lui aussi se fane et s'étiole peu à peu... De temps en temps, par bonheur, un Frankel vient souffler sur les braises et nous propulse dans cette magie qui s'éloigne de nous inexorablement. Les courses, dont l'action sociale était considérable jusqu'à il y a quelques décennies, se recroquevillent sur elles même dans un ghetto où les bons penseurs qui nous gouvernent les tolèrent encore - prélèvement oblige - même s'ils les jugent malsaines pour étayer leur doctrine du “Faites ce que je dis, pas ce que je pense”.



J'ai choisi ce métier, envers et contre tous, pour vivre tout d'abord un apostolat pour le cheval. Ce fut dur au début, mais goûteux en revanche ! Il me l'a bien rendu, ce cheval, puisqu'à terme j'ai pu en vivre dans tous les sens du terme, me réaliser et même atteindre le pinacle grâce à lui ! Voilà pourquoi je ne veux pas cautionner ce qui est aujourd'hui de plus en plus opposé au sens de ma vocation.

Bien sûr, comme beaucoup, je suis prisonnier du système ; mais je ne suis pas aveugle. Je tente de me battre encore à mon niveau pour sauver certaines valeurs qui me semblent inséparables d'avec les courses. Je ne vais pas regretter de gagner des courses en nombre évidemment. En revanche, je regrette le côté festif qu'elles ne génèrent plus ! Considérant que l'argent n'est qu'un vecteur, c'est d'abord la passion qui fait venir cet argent dans notre système et pas le contraire, l'argent n'étant pas générateur de passions si ce n'est pour les disciples modernes d'Arpagon.



Ne voyez pas ici de défaitisme exagéré de ma part. Je me borne à constater des faits que je déplore : la fin d'un monde et l'incertitude de ce qui nous guette. Pour autant, je n'ai pas de recette miracle et surtout aucun pouvoir décisionnaire. Alors, il va me falloir subir, fatalement, et, si ma vocation devient seulement une obligation alimentaire, m'en détacher, dès lors que je me trouve de moins en moins en accord avec moi-même.



Le charme français qui opère encore un peu sur certains sites chargés d'histoire, comme Deauville ou Chantilly - même si l'œil doit supporter les paysages lunaires imposées par les PSF -, finira par disparaître au profit de raisonnements “pratiques”.

Personne ne me fera gober que le charme inégalable de Royal Ascot s'est sublimé grâce à l'incongru paquebot terrestre que sont les nouvelles tribunes. La charmante intemporalité qui a résisté là-bas, c'est d'abord grâce à la majesté des calèches du cortège royal, aux jaquettes et aux tubes gris imposés par le “dress code” dans la “royal enclosure” !



John Gosden sur la même longueur d’onde


La remarque de Guillaume Macaire peut surprendre : “Aujourd’hui, il y a les chevaux de courses et les chevaux de ventes.” Cet avis est partagé par John Gosden, qui ne dit pas autre chose dans le documentaire réalisé par Dimitrie Iordanesco qui lui a été consacré : “Il y a les chevaux de ring et les chevaux que l’on cherche.” Lui aussi pointe du doigt la visée commercial du choix des éleveurs et va souvent trouver chez ceux qui font naître pour faire courir les pur-sang ayant les qualités qu’il recherche. L’exemple cité est celui de Star of Séville, la lauréate du Prix de Diane 2015. "


http://galoppourlavie.webnode.fr/
http://association-lynegueroult.com/
http://www.actuanimaux.com/categorie/sauvez-un-cheval
https://www.youtube.com/watch?v=DR2DbU5Uq-4
16.12.16 - 23:27 Profil
 

   

Rechercher

Mots clés :    

[ Recherche avancée ]

Permissions

Vous ne pouvez pas créer un sujet.
Vous ne pouvez pas éditer les sujets.
Vous ne pouvez pas ajouter des sondages.
Vous ne pouvez pas attacher des fichiers.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets.
Vous ne pouvez pas supprimer.
Vous ne pouvez pas voter.
XML / RSS

  • Rendez-vous sur C-F.fr

  • c-f.fr trot


    courses-france.com reste en ligne en tant qu'archive mais n'est plus en service.

    Rejoignez la communauté sur C-F.fr

    Les anciens membres de courses-france.com doivent aussi créer un nouveau compte pour pouvoir se connecter sur C-F.fr


    - Page créée en 0.08 Secondes -