L'hommage du JDG auquel je m'associe. J'ai eu la chance de cotoyer Abeth, si gaie et agréable.
"Nous avons appris ce matin la disparition d'Abeth Mussat, une figure du monde des courses au galop en France. Fille de Docteur Edouard Pouret, première joueuse officielle de Polo en France, Abeth Mussat avait développé l’élevage du Haras de La Fontaine et de La Roche à Goulet puis à La Cochère dans de le département de l’Orne. Courtier, elle intervenait pour de nombreux clients internationaux, notamment pour les Ecuries Royales du Maroc. Abeth Mussat était Chevalier du mérite agricole, Vice présidente de l’APGO, Vice présidente de l’Association française des courtiers, Membre du Conseil Régional du galop de Basse Normandie, Membre de la Commission du stud-book français du cheval de Pur sang. Très aimée dans la profession des courses, passionnée, généreuse et fidèle, Abeth Mussat restera comme une femme d’action et de conviction au service de l’élevage des chevaux et des sports équestres. La cérémonie religieuse sera célébrée le lundi 29 octobre à 15h en l’église d’Exmes (Orne).
Nous reviendrons, dans notre édition de ce soir, sur cette triste nouvelle, avec les témoignages de son entourage. "
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
J'avais eu le bonheur de connaître madame Mussat il y a bien longtemps, dans le milieu du polo,chez celui qui fut mon "papa de coeur" : Monsieur Jacques Macaire. Le destin a fait que j'ai retrouvé madame Mussat deux décennies plus tard dans le monde du Galop.
Mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cette Dame si extraordinaire
c'est bien triste,une grande dame qui s'en va avant l'heure,je ne savais pas qu'elle était malade... je ne garderai d'elle que des bons souvenirs,une femme énergique,chaleureuse,intègre, je souhaite beaucoup de courage à sa famille,ainsi qu'à ses amis, je leur envoie mes pensées émues...
DISPARITION Nous avons appris ce matin la disparition d'Abeth Mussat, une figure du monde des courses au galop en France. Fille du Docteur Édouard Pouret, première joueuse officielle de Polo en France, Abeth Mussat avait développé l’élevage du Haras de La Fontaine et de La Roche, à Goulet, puis à La Cochère, dans le département de l’Orne. Courtier, elle intervenait pour de nombreux clients internationaux, notamment pour les Écuries Royales du Maroc. Abeth Mussat était Chevalier du mérite agricole, vice-présidente de l’APGO, viceprésidente de l’Association française des courtiers, Membre du Conseil régional du galop de Basse-Normandie, Membre de la Commission du stud-book français du cheval de pur sang. Très aimée dans la profession des courses, passionnée, généreuse et fidèle, Abeth Mussat restera comme une femme d’action et de conviction au service de l’élevage des chevaux et des sports équestres. La cérémonie religieuse sera célébrée le lundi 29 octobre à 15 h, en l’église d’Exmes (Orne). En réalisant Jour de Galop, nous avons souvent eu l’occasion d’échanger avec Abeth Mussat – notamment au sujet de son si cher étalon, Limnos. Nous avons tous la chance de travailler dans ce monde de passion qu’est le monde des courses. À part quelques cas pathologiques, spécialistes du tirage de gueule et du taillage de costards bon marché (qui vont jusqu’à oublier la plus élémentaire politesse de saluer les personnes qu’ils connaissent aux courses ou aux ventes), nous sommes tous des passionnés plutôt pétris d’enthousiasme et de sentiments positifs. Mais, chez Abeth, la passion et l’enthousiasme prenaient une autre dimension, encore bien supérieure à tout ce que l’on peut imaginer. Vraiment, c’est un euphémisme de dire qu’elle était une passionnée parmi les passionnés et qu’elle avait cette politesse du coeur qui est le propre des grandes âmes. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous envoyer vos témoignages dans les jours qui viennent. Nous les publierons dans Jour de Galop. Merci.
ALIETTE FORIEN : « ELLE AIMAIT TELLEMENT LES CHEVAUX » « Quand on la connaissait bien, c’était la passion, l’énergie. Elle aimait tellement les chevaux qu’elle se tuait à la tâche pour son élevage. Sa vie était un rush permanent pour ses chevaux et rien ne l’avait jamais découragée. Elle était toujours au boulot et m’épatait, car elle riait tout le temps et restait toujours positive. Elle était tellement proche des gens et généreuse. Ses amis étaient de vrais amis parce qu’elle leur donnait tout. (…) Quelques jours avant sa mort, sa grosse inquiétude était de savoir ce qu’allait devenir Limnos. Par chance, Fabrice Besnouin lui a dit qu’il était prêt à s’en occuper. Elle avait acheté Limnos quand il avait 4ans et elle l’adorait ! (…) La dernière anecdote que nous avons vécue ensemble, c’était à l’occasion des ventes d’octobre. Elle avait un yearling par Sageburg et m’a demandé de le présenter car elle ne s’en sentait plus la force, avec sa maladie. Le matin de sa disparition encore, elle me téléphonait pour me parler de lui, qui passait sur le ring l’après-midi même. Puis elle m’a dit qu’elle coupait son portable pour se reposer un peu. Son cheval a fait 45.000 €. Jamais elle n’avait vendu un cheval à ce prix-là et cela a été une des plus belles réussites de sa vie d’éleveur. Quand il a été adjugé, j’en ai pleuré. Alors, je l’ai appelée pour le lui annoncer, mais je suis tombée sur sa boîte vocale. Je crois qu’elle n’a jamais eu mon message… »
JEAN-CHARLES COUDÉ : « UNE GRANDE DAME » « On a souvent parlé d’élevage ensemble, et nos relations sont devenues amicales. J’élevais d’ailleurs chez elle, au Haras de Saint-Vincent. Elle était vice-présidente de l’Association des Propriétaires de Galopeurs de l’Ouest et nos liens se sont soudés car c’était une grande dame, qui dégageait une réelle simplicité, mais aussi une disponibilité et une chaleur… C’était une grande dame dans tous les compartiments de la vie. Elle avait énormément de valeur. C’était une personne que beaucoup auraient aimé connaître. Oui, une grande dame dans tous les sens du terme et c’est ce qu’il faut garder d’elle. Je pense d’ailleurs qu’elle aura fait l’unanimité autour d’elle. »
HENRI POURET (SON NEVEU) : « UN LARGE SOURIRE APAISANT » « Même si Abeth nous a malheureusement quittés, son visage illuminé, en toute circonstance, d’un large sourire apaisant restera gravé dans mon esprit. Son optimisme et sa joie de vivre étaient uniques et elle avait un don pour les communiquer aux autres naturellement. Elle aimait passionnément les chevaux, ses nombreux amis et les membres de sa famille. J’ai eu beaucoup de chance de la connaître… »
CHRYSS O’REILLY : « UNE PROFONDE CONNAISSANCE DES CHEVAUX » « Je connaissais Abeth Mussat depuis toujours. Elle avait une profonde connaissance des chevaux et des questions vétérinaires. Elle avait beaucoup travaillé avec son père Édouard Pouret, qui était un grand vétérinaire, comme chacun sait, et cette expérience lui a servi toute sa vie. (…) Elle connaissait toutes les races de chevaux, ayant par exemple été une excellente joueuse de polo. Je pense que sa grande passion, c’était le cheval de pur sang, mais son amour des chevaux dépassait ce simple cadre. (…) Abeth était une femme assez unique dans notre univers. Elle était toujours gaie, de bonne humeur, souriante, mais en même temps discrète et empreinte d’une dignité profonde. Je pense qu’elle a apporté quelque chose à la vie de tous les gens qu’elle connaissait. Elle était très fidèle en amitié. Elle aurait fait n’importe quoi pour ses amis. »
PATRICK BARBE (ASSOCIATION FRANÇAISE DES COURTIERS) : « TOUJOURS PRÉSENTE ! » « Abeth vient de nous quitter. Tous ceux qui ont eu la chance de la rencontrer garderont le souvenir de sa bonne humeur, de son évouement total aux meilleures causes concernant les hommes et les chevaux ! Nous, les courtiers, perdons une amie très fidèle, une vice-présidente active sur tous les fronts, toujours présente lorsque nous avions besoin d'être représentés. Abeth va retrouver Édouard dans un paradis comptant des milliers de chevaux. Tous les membres de l'Association Française des Courtiers tiennent à exprimer leur profonde sympathie à tous ses proches, c'est-à-dire à tous les amis des chevaux de Normandie, et bien au-delà de notre région. »
Merci beauoucp pour tous vos mots réconfortants ...
Le monde des chevaux est souvent impitoyable, mais c'est aussi une grande famille et je suis heureux de voir que ceux qui ont connu ma mère en garderont une très bonne immage.
Au hasard d'une rencontre, de quelqu'un que je n'avais pas vu depuis longtemps, c'est mardi soir que j'ai appris le décès de Madame Mussat. J'ai été bouleversée, je n'y croyais pas, pour moi c'était impossible, incompréhensible...même si je sais que la mort fait partie de la vie et nous touchera tous un jour ou l'autre, Madame Mussat était trop passionnée, trop vivante, trop jeune pour partir si tôt...Elle était si pleine de vie, de projets, si dynamique...Elle était classe mais nullement snobe, elle était accessible à tous quelque soit leurs rangs sociaux, elle était humble et était à l'écoute de n'importe quel autre passionné...Elle était simple et si grande à la fois...Elle était tout simplement géniale...c'est ce qu'on appelle une grande dame! Je regrette de ne pas avoir pu lui dire au revoir car je l'aimais beaucoup...j'ai passé 2 heures chez elle l'hiver dernier à boire des cafés tout en discutant des courses, du passé, du présent et de l'avenir...toujours aussi drôle et enthousiaste...ce fut un moment délicieux, le dernier que j'ai partagé avec elle et qui restera gravé à jamais dans ma mémoire et mon cœur de passionné! Ce fut un honneur de travailler avec elle et de la connaitre.... À toute sa famille, toutes mes condoléances les plus sincères... Aurélie Germain (qui a débourré Lady Sugar)
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Mme Mussat Abeth
