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 Valerya |
 # 44 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
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Lu sur Cercle Tourbillon ce jour:
LE CRASH DE FRANCE GALOP
Publié le 27 mars 2015
Du fait d’un pilote dépressif, un Airbus s’est crashé dans les Alpes, tuant 150 innocents. Du fait de l’incapacité de ses dirigeants, une lettre ministérielle a provoqué le même jour un Crash au siège de France Galop à Boulogne, envisageant une mise en faillite d’une partie majoritaire de la filière professionnelle. Cette lettre historique exigeant un retour à l’équilibre des comptes d’exploitation 2016/17 de France Galop.
Un rappel historique est nécessaire et il nous faut l’énoncer clairement : les Courses françaises, Galop et Trot, ont perdu toute crédibilité. Elles ont perdu toute influence auprès de l’État qui détient tous les paramètres de notre secteur. Les Pouvoirs Publics nous ont disqualifiés, l’épisode de Saint-Cloud illustrant ce regrettable désamour, avant que la lettre-missile de Bercy ne touche en plein coeur le Galop.
Pourquoi cette perte de crédibilité alors que nos derniers présidents, Lafardère et Rothschild, ont toujours su et pu entretenir un dialogue équilibré et positif avec nos Tutelles ? Parce que dans les derniers temps, notre refus d’une politique réformatrice a été très mal perçue tant à Bercy qu’à l’Agriculture. L’absence de toute personnalité politique de 1er rang le jour de l’Arc était un signe clair à l’encontre de nos dirigeants. Et n’oublions pas qu’en début de mandature, ces mêmes dirigeants s’étaient empressés de mettre à la poubelle le Rapport Augereau, commandé par le 1er Ministre d’alors.
Bien sûr, pour donner le change, les courses se sont dotées d’un Comité stratégique d’opérette, et qui vient d’accoucher d’une souris : le dernier décret dont la fonction essentielle est de porter à 56 le nombre des membres de notre Comité. Modification statutaire interne dont l’objectif caché est d’assurer la réélection en fin d’année du président Bélinguier. En revanche, les économies promises haut et fort par les courses aux Tutelles (50 Millions pour le Galop) restent aujourd’hui virtuelles, à l’exception de la disparition prochaine du PMH, enfin programmée après 4 ans de tergiversations.
Dans ce contexte qui est la réalité d’aujourd’hui, il est normal que l’État déchante. Qu’il favorise la Française des Jeux au détriment du PMU dans bien des aspects qui nous pénalisent. Qu’il se soit montré sourd dans la fixation de la nouvelle TVA à 20%, dossier sur lequel nos dirigeants ont été de surcroît d’une grande maladresse, les présidents de Bellaigue et Bélinguier voulant assurer personnellement la négociation, ne laissant pas la filière professionnelle faire valoir elle-même ses revendications. Qu’ont-ils obtenu : quasiment rien, si ce n’est un montant compensatoire symbolique pour les non-assujettis.
L’aveu d’impuissance du Président Bélinguier, en première page du Paris Turf du 1er décembre 2014, est éloquent. Il y déclare : « L’institution a demandé à l’État le maintien de la fiscalité des paris hippiques. Cette demande n’a pas été acceptée. » Comme sur tous les autres sujets qui font problème, nous n’avons pas eu gain de cause. De son côté, l’administrateur Hubert Tassin, entonne la même litanie, énumérant les « refus » de l’État : « la hausse de la TVA, l’agrément des propriétaires, la baisse de la redevance sur les paris en ligne, les avantages octroyés à la FdJ, la menace sur Saint-Cloud.. ». « C’est intolérable. La coupe et pleine. C’est une déclaration de guerre. Il va falloir agir » s’exclame-t-il sans craindre l’exagération de sa réaction alors que seule l’attitude coupable de France Galop est responsable de l’exaspération des Tutelles.
Mais comment se fait-il que notre Président et son Administrateur oublient qu’ils sont aux commandes de France Galop ? Ils se plaignent, ils se disent victimes, alors qu’ils dirigent le vaisseau amiral depuis longtemps. Ils excluent l’hypothèse, pourtant évidente, d’une défaillance de leur part vis-à-vis de l’État, vis-à-vis des acteurs du Galop qu’ils représentent. Ils se plaignent alors que leur responsabilité politique est clairement engagée dans cet échec politique permanent.
Pour preuve leur dernière erreur, matérialisée par le renoncement discret au Plan Marketing des Racing Series qui devait rapporter un gain net de 12 Millions d’euros par an. Qu’en conséquence, la situation financière de France Galop est dramatique avec environ 100 M€ de déficit cumulé, et que l’État refuse désormais un tel déséquilibre interne, synonyme du laxisme des dirigeants.
Obstination sur la réalisation immédiate du Nouveau Longchamp qui est devenu un défi au bon sens courant et à l’État qui nous demande de rationaliser notre organisation et de baisser notre train de vie. En effet, les premiers chiffres avancés par les entreprises soumissionnaires à l’appel d’offre gros œuvre conduit à un coût d’environ 140 Millions, soit une facture finale pour l’ensemble aménagé aux alentours de 200 Millions. Saisi de panique par cette révélation, le conseil d’Administration a décidé, si l’on en croit les déclarations publiques du Vice-président Malivet, de renoncer à l’habillage prévu du projet, de remplacer par exemple le bois exotique des déambulatoire par du…béton. En somme, réaliser coûte que coûte le projet, même s’il devient une version low cost de ce qui était censé être l’hippodrome phare du futur.
Or il est clair aujourd’hui qu’une dépense finale pour Longchamp, même ramenée à 180 Millions après révision des soumissionnaires, même après un concours de 50 Millions que l’on a mendié à Doha, est incompatible avec la conjoncture financière de France Galop, incompatible avec les chiffre du PMU, incompatible avec l’incertitude économique générale du moment. Et surtout contradictoire avec l’effort d’austérité souhaité par l’État. Ce principe de réalité n’a jamais convaincu nos dirigeants qui ont continué benoitement comme si tout allait bien, faisant fi des attentes de la Tutelle.
Aussi nul dirigeant ne peut feindre l’étonnement à la réception de la lettre-missile des Ministres. Elle a pour origine l’exaspération légitime des Tutelles confrontées à l’inertie irresponsable d’un monde des courses figé sur lui-même. La lettre-sanction, dont tout le monde attend la publication par Bélinguier, exige une remise en équilibre des comptes de France Galop, c’est-à-dire une réduction drastique des allocations du Galop dès 2016. Cette austérité, au parfum grec, serait imposée à tous les professionnels du Galop, par la seule faute des dirigeants de n’avoir pas su proposer un business plan crédible à l’État.
Cette austérité contrainte et aveugle serait tragique et mortelle pour les professionnels du Galop, propriétaires, éleveurs et entraineurs. Les allocations ne peuvent être la principale variable d’ajustement. Il est donc du devoir du Galop aujourd’hui de faire le ménage chez lui, d’affirmer à haute voix sa volonté de réforme profonde, et de mettre aux commandes ceux qui ont la volonté et la capacité de réaliser cette politique nécessaire.
Immédiatement, preuves visibles d’une volonté rédemptrice, il faut renoncer au train de vie dispendieux de France Galop, et annoncer que l’on suspend le projet du nouveau Longchamp dans l’attente de temps meilleurs. Fort de ces gages de bonne volonté, nous pourrions alors entamer une négociation constructive avec l’État.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 27.03.15 - 21:36 |
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| ivct |
# 46 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
5900 posts depuis
le 4/7/2010
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JDG Flash Info : Manuel Valls a signé le décret de modification des statuts de France Galop
Le Premier Ministre Manuel Valls a signé, vendredi 27 mars, le Décret portant modification des statuts des sociétés de course. Par ce décret, France Galop va pouvoir accueillir jusqu’à 60 membres au sein de son Comité, au lieu de 50 actuellement.
Mais pour connaître le chiffre définitif, il faudra attendre le Comité du 11 mai car c’est à la majorité actuelle qu’il reviendra de choisir l’effectif de la future assemblée.
La proposition de la présidence, en accord unanime avec le Conseil d’administration, sera de monter à 56 membres. Une moitié sera constituée des socioprofessionnels (avec 1 siège de plus aux entraîneurs et 3 de plus aux présidents de Comités régionaux) et l’autre de membres associés (20 cooptés au lieu de 23, mais 2 présidents de sociétés courses - ce qui est nouveau -, et 3 présidents de Conseil régionaux en plus des 3 actuels).
Le 11 mai, le vote à une majorité des deux tiers sera requis. Soit, au vu de la composition actuelle, au moins 34 voix pour (sur 50 votants).
JDG
http://galoppourlavie.webnode.fr/
http://association-lynegueroult.com/
http://www.actuanimaux.com/categorie/sauvez-un-cheval
https://www.youtube.com/watch?v=DR2DbU5Uq-4 |
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| 30.03.15 - 23:23 |
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| thiery |
# 49 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe III
433 posts depuis
le 16/12/2008
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solo49,
JDG Flash Info : Manuel Valls a signé le décret de modification des statuts de France Galop
Le Premier Ministre Manuel Valls a signé, vendredi 27 mars, le Décret portant modification des statuts des sociétés de course. Par ce décret, France Galop va pouvoir accueillir jusqu’à 60 membres au sein de son Comité, au lieu de 50 actuellement.
Mais pour connaître le chiffre définitif, il faudra attendre le Comité du 11 mai car c’est à la majorité actuelle qu’il reviendra de choisir l’effectif de la future assemblée.
La proposition de la présidence, en accord unanime avec le Conseil d’administration, sera de monter à 56 membres. Une moitié sera constituée des socioprofessionnels (avec 1 siège de plus aux entraîneurs et 3 de plus aux présidents de Comités régionaux) et l’autre de membres associés (20 cooptés au lieu de 23, mais 2 présidents de sociétés courses - ce qui est nouveau -, et 3 présidents de Conseil régionaux en plus des 3 actuels).
Le 11 mai, le vote à une majorité des deux tiers sera requis. Soit, au vu de la composition actuelle, au moins 34 voix pour (sur 50 votants).
JDG
plus on est de fou plus on s amuse  je sort |
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| 31.03.15 - 15:20 |
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Lettre ouverte au Président Bélinguier
