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 Enki |
 # 1 ≡ De l'Arc, de 2010 et du Jockey-Club |
Groupe II
558 posts depuis
le 18/8/2009
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Un Arc bizarre pour couronner une année bizarre…
Cette année 2010 avait commencé puis a continué de manière curieuse, parfois même de manière rocambolesque ou farfelue.
La victoire de Gloria de Campeao dans la Dubaï World Cup (ou le sacre d’un tréteau dans la course la plus riche du monde). La double victoire sur tapis vert de Special Duty dans les Guinées et la Poule (!). La tragi-comédie des Maktoum qui transforment leurs chevaux en ânes en leur faisant traverser la Manche ou qui vendent pour 3 kopecks le futur vainqueur des Guinées et du Jacques le Marois. Le « bon 2 ans sans plus » Lope de Vega qui nous sort de nulle part deux courses fabuleuses dans les classiques français avant de rentrer dans le rang (à son rang ?) par la suite. Workforce qui gagne le Derby d’Epsom par 7 longueurs devant… un lièvre (un lièvre deuxième du Derby d’Epsom : on aura tout vu !  ), avant de se faire humilier prison-style dans les King George de 15 longueurs. Un Jockey-Club couru à 22. Sariska qui refuse par deux fois de partir. Le président de France Galop qui émigre en Israël tout en restant à la tête de l’institution. L’invasion de criquets en Australie…
Bref, l’année a été amusante, étonnante, parfois carrément farfelue. Heureusement qu’on a eu du plus sérieux, avec les champions du mile (Goldi, Paco Boy, Canford Cliffs, Dick Turpin…du très solide tout ça) et avec les femelles (comme toujours).
L’Arc étant la mère de toutes les courses en Europe, il est finalement logique que la bizarrerie de l’année ait transpiré sur l’événement de Longchamp. Quelle course de stock-car mes aïeux... Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça le premier dimanche d’octobre. S’ils avaient fait leur boulot, les commissaires auraient dû distancer 4 ou 5 chevaux (dont le vainqueur) ; ils ont préféré ne pas faire de vagues, contrairement aux chevaux qu’ils étaient censés juger, et ont maintenu l’arrivée, nous laissant dans la bouche un goût un peu amer, celui de ne pas avoir assisté à un Arc normal. On ne saura jamais si le réel vainqueur aurait dû être Nakayama Festa, Sarafina, Behkabad, Lope de Vega, Fame and Glory…
Au-delà de ça, il y a quand même un fait remarquable : pour la première fois, les vainqueurs des "4 Derbys européens" ont participé à l’épreuve : Cape Blanco (Irish Derby), Workforce (Derby d’Epsom), Lope de Vega (Jockey-Club) et Behkabad (Grand prix de Paris). Tel Janus, le derby français présente une double tête, et les deux étaient là ce dimanche pour la première fois depuis la réforme de 2005. Doit-on y voir un changement de direction ? Après quelques années où le vainqueur de Chantilly était considéré comme un miler rallongé, voici que l’un des plus grands entraîneurs français, si ce n’est le plus grand, présentait le gagnant du JC sur la distance classique de l’Arc (certes, il y avait eu le précédent Vision d'Etat). Au vu des performances lamentables de Lope sur le mile du Jean Prat et du Moulin, et de son excellent comportement dans l’Arc (qui sait à quelle place il aurait fini s’il n’avait pas été assassiné dans la ligne droite ? Qui sait même si…), Fabre ne s’est pas trompé dans son pari de supplémenter le poulain dans l’Arc. Ça, c’est très intéressant car susceptible d’ouvrir la voie à d’autres dans les années futures ; après cinq ans d’atermoiements, une barrière psychologique vient peut-être d’être franchie. Et le fait que Fabre se soit d’abord obstiné à continuer Lope sur le mile (obstination couronnée d’échec) avant d’ouvrir les yeux et de réaliser qu’un vainqueur de Jockey-Club nouvelle formule pouvait courir l’Arc est plus important que tous les discours théoriques. On appelle ça la pédagogie de l’erreur. Et elle est le fait, bien malgré lui, de l’un des plus grands entraîneurs du monde.
[ Edité par Enki 04.10.2010 - 09:45 ] |
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| 04.10.10 - 09:42 |
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| Anonyme |
# 9 ≡ De l'Arc, de 2010 et du Jockey-Club |
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Galate,
Citation :L'exemple le plus frappant étant la seconde place de At first sight dans le derby d'epsom comme tu l'as relévé
Oui mais en France dans les années 60/70 on avait l'habitude de voir un leader Rothschil entrainé par G Waston, aller au bout. On raconte même que lors d'un grand prix Watson avait donné le meilleur cheval à L.Heurteur, alors que c'était Deforge 1er jockey pour que les autres jockeys le prennent pour le leader et le laisse mener sa course à sa guise....et il avait gagné une fois de plus. |
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| 04.10.10 - 12:21 |
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De l'Arc, de 2010 et du Jockey-Club
