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# 1 ≡ Longchamp, 1er Octobre Journal de bord |
Groupe I
1591 posts depuis le 4/8/2004 De : R.P
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Longchamp 1er octobre Journal de bord
Je traverse le Pont de Suresnes sans certitude sur mes investissements à venir. Car les premiers « samedis d’octobre » n’offrent plus que des apéritifs (notamment depuis qu’on a déplacé les aiguilles du « Cadran ») et des oppositions de seconds couteaux. Et puis, il n’ y a pas moins de cinq arrivées « second poteau » et d’habitude dans ce genre de configuration, mes illusions ont tendance à s’arrêter au premier poteau… C’est donc sur la pointe des pieds que j’entre dans le sanctuaire.
14 heures Il y a beaucoup d’anglais, irlandais, écossais dans l’enceinte. C’est toujours un plaisir de les retrouver. Visiblement, ils vivent les courses autrement. Ils se comportent sur un hippodrome comme s’ils étaient dans un stade, alors que, nous français, on a parfois tendance à se comporter comme si on était dans un tripot. En parlant de sport, j’ai relevé dans l’Equipe de ce jour…. Rien, justement, rien sur l’événement sportif du week end !!!
14 heures 15 Encore un après midi pour Soumillon ? Une fois sa cible vérouillée, SHAMDALA enclenche et terrasse FRALOGA, montée hardiment par Stéphane Pasquier (toujours prompt à se faire un festin avec les miettes qu’on lui propose). Qu’il s’agisse de miettes Lellouche ou de miettes Fabre (dorénavant).
14 heures 45 Un copain ancien jockey me faisait remarquer que les jockeys phares avaient parfois tendance à s’épargner et à se protéger un peu quand les événements majeurs approchent. Thierry Gillet et Christophe Soumillon ont été très sages dans le quinté bingbangboum du jour couru sur les 1400 mètres du toboggan de Longchamp.
15 heures 20 C’est probablement la plus fine gâchette du gang des « Daltons ». Raillé pour sa voix (Gerald Duck ?), pour ses manières, « parcequ’il n’est jamais dans le doute » (je cite Emmanuel Roussel), la « Diva » (là, c’est Alain de Royer Dupré que je cite) vient chaque année faire la cueillette de quelques groupes chevauchant quelques talents incertains. Avant de s’en retourner vers son nouveau « chez lui »... Ce jockey là, nous manque, en tout cas me manque.
15 heures 45 L’affaire du drapeau. Je passe mon après-midi à guider des anglais perdus sur l’hippodrome. « Panoramic Restaurant, this way », « Circle of presentation on the right”, etc. Il paraît que j’ai un accent russe quand je parle anglais. Mais là, ça se corse car visiblement mon interlocuteur a l’air vexé. Me prenant pour un agent de la Gthp, il me fait remarquer que l’Union Jack au dessus de la tribune présidentielle est à l’envers. Ce qui est une insulte. Peut être. Sans doute. Afin d’éviter un incident diplomatique majeur, j’en informe les autorités compétentes, qui visiblement, semblent indifférentes aux couleurs. Nous verrons bien. Ils sont prévenus. Si Bernadette voit ça…
15 heures Tour de passe-passe Lagardère-Aga Khan autour d’Oiseau Rare. C’est joli. Je mets cent mètres de course pour me rendre compte dans mes jumelles que mon chouchou est resté dans sa stalle. C’est triste. Mais il y a plus malheureux que moi car Luca Cumani , son entraîneur, passe un week end pas terrible, entre les facéties de DASH TO THE TOP (pas à son coup d’essai) et le retrait forcé d’ ALKAASED dans l’Arc.
16 heures 36 C’est la photo du jour. Non, je ne parle pas de la photo de l’arrivée qui permet de mesurer ce qui sépare le courageux SPECIAL KALDOUN du pointu POLAR BEAR (parce que d’abord, il n y avait pas photo). Je parle de la photo de la remise de coupe. Celle où l’on voit Alec Wildenstein, deux fois plus crispé que d’habitude, remettre le Prix Wildenstein à un Dominique Bœuf, visiblement ému. Ironie.
16 heures 55 Une autre photo mais je ne sais pas si elle existe. Celle qui aura capté l’étonnement, l’effroi même, sur le visage de Ioritz Mendizabal constatant que le nez du globe trotter TOUCH OF LAND précède celui de son RUWI aux abords du poteau dans le Prix Dollar.
17 heures 30 Il n’a pas gagné de courses de groupe aujourd’hui. Mais il gagne la der, un handicap deuxième catégorie, avec un large sourire. L’expression d’un galopin qui vient de jouer un tour un copain (Stéphane Pasquier lancé en vain à ses trousses). Olivier Peslier est unique. On peut gloser des heures sur les talents comparés de nos jockeys. Mais si je cherchais à me faire un pote dans le peloton des jockeys, un gars avec qui j’aimerais faire la fête, ce serait assurément ma cible prioritaire. Il n’est pas étonnant que ce gars là soit cité comme modèle par la plupart des apprentis. Ce n’est pas tant sa monte qui fasse impression que sa façon d’appréhender les courses. |
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01.10.05 - 22:44 |
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