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     ≡  Quel avenir pour les courses de plat?


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§Valerya # 1 ≡ Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
Groupe I
Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
« Beaucoup de professionnels s’inquiètent de la situation actuelle du galop. Nous réfléchissons ensemble... C’est la crise. La filière va souffrir de l’augmentation de la T.V.A. proportionnellement aux dépenses engagées par chacun ... À l’heure de la distribution des allocations et de la construction du programme, on attend toujours les conclusions des nouveaux conseils et comités. Mais c’est maintenant que les décisions se prennent.
Selon le lieu, une réunion coûte plus ou moins cher à France Galop : indemnités de transports des chevaux, déplacements et logements des "responsables" : directeurs, commissaires, vétérinaires, régie vidéo etc. Aussi aux entraîneurs et aux propriétaires que l’on devrait choyer en ces temps difficiles. Les conditions des courses G et F et le rating des Listed Races ne sont pas les mêmes à Paris, il faut voyager pour trouver ces opportunités. On parle d’économies, d’organisation rationnelle, de réduire le bilan carbone. Et pourtant, quatre mois par an (janvier, février, août et décembre), il n’y a aucune réunion de courses à Paris ! Il y a 700 cent chevaux entraînés à Maisons Laffitte et 2.800 à Chantilly où une piste de course artificielle a été créée pour répondre aux besoins d’un tiers des galopeurs entraînés en France. L’hippodrome modernisé offre un des meilleurs accueils, à moindre coût pour France Galop, notamment les réunions "P.S.F." particulièrement peu coûteuses. Malgré les lourds investissements, malgré des annonces de 45 réunions, il n’y a pourtant toujours que 36 réunions par an à Chantilly... Curieux message aux propriétaires !
Nous devons traverser la France pour pouvoir courir... et trouver des pelotons de 4 à 10 partants, alors qu’à Chantilly, malgré les dédoublements, le 20 novembre il y a eu 46 éliminés et 70 mardi 27 ! N’est ce pas une démonstration suffisante ?
Certains prônent une distribution qui récompense les mérites par région en termes d’amélioration et de participation à la recette ... En région parisienne, on est loin du compte ! Il est déraisonnable d'éditer un programme qui prévoit à nouveau trois mois de courses où l'on court tous les jours sans aucune réunion de courses en région parisienne ! Décembre et janvier vont reproduire les réunions deauvillaises désertes en public et surchargées en partants venus en longs convois coûteux, y compris la veille et le jour de Noël.
Février ne va offrir que des réunions en meetings restreints (400 boxes pour 1.200 demandes à Cagnes) : nouvelle injustice et multiplication des voyages. Les chevaux de l’Oise, de l’Ouest et du Centre passeront devant leurs P.S.F. fermées, en route pour traverser la France à grands frais. Persister à ne pas donner de courses là où elles font défaut serait un choix coupable ! Et au fil des années, le budget transport devient une véritable économie parallèle ...

Ce que les dirigeants ont à faire est très simple : pour savoir où et comment il faut augmenter les allocations, les indicateurs sont fiables :
- évolution sur les quinze dernières années de la répartition des augmentations (hors Groupes et Listeds)
- répartition des opportunités/nombre de chevaux par âges et catégories, par région - moyenne de partants par âges et catégories et espoir de gain moyen par région
- utilisation des pistes de courses artificielles en fonction des effectifs à proximité
- analyse par région du budget transports et moyens de le maîtriser via coût par réunion/provenance des partants
- budgets allocations/coûts par région, via :
- ratio hommes/chevaux dans les entreprises par région
- dépenses : salaires, charges, primes d’ancienneté, dimanches, jours fériés, déplacements, pourcentages. Loyers et fournisseurs.
- coût moyen par réunion pour l’Institution selon le lieu
- coût moyen par partant pour les propriétaires selon le lieu
- étude des enjeux selon le lieu
- classement des hippodromes au vu des résultats La transparence exige que ces chiffres apparaissent au grand jour, nous le demandons et il faudra rendre des comptes.

Ignorer ces paramètres , c’est cautionner les injustices, dilapider le budget et accentuer le déséquilibre. À l’impossible nul n’est tenu ... Si les dirigeants en place ne tiennent pas leur promesse de rééquilibrage et de prise en compte de l’économie du galop, ils devront très vite assumer les conséquences de leurs actes. Il faut agir... tout de suite!»
Groupe de réflexion pour Chantilly


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
28.11.12 - 10:20 Profil

§easytrot # 2 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
Groupe I
easytrot
1256 posts depuis
le 24/10/2011
De : France
Valerya,
Je ne sais pas si mon intervention dans votre post vous fera plaisir ou le contraire mais en tout cas pour moi, la vôtre --citations des CONCLUSIONS D'UN GROUPE DE REFLEXION DE SOCIOPROS DU GALOP (à Chantilly)-- est une véritable .... révélation.

En plus je relevais un entrefilet dans la presse locale sur les résultats de la réunion 'évènement' de Bordeaux au GALOP vendredi dernier qui relatait --je cite-- ''des tribunes vides, des enjeux PMH et PMU en forte baisse". les tribunes vides, c'est courant ; les enjeux PMH vontde pair par contre les enjeux PMU c'est nouveau. C'est une coïncidence ou quoi ?
Dimanche par contre, réunion TROT (bien placée entre deux ou trois réunions du même type, avec des conditions d'appel largement au dessus des gains moyens des effectifs entrainés régulièrement dans la région, c'était plein archi-plein avec même des éliminés ; mais les 'régionaux' n'y ont fait que de la figuration ; les conditions de courses n'étaient pas faites pour eux... comme me disait un ''investisseur local'' plutôt déprimé en fin de réunion ""On était à Vincennes, aujourd'hui :-( " .. oauais, et pour nous, les 'régionaux', même si c'était pour faire de la figuration ( des courses qui marchaient 1'16 en groupe 'G' et même 1'13 en groupe 'E' ( ???!!! ) ou 'voir passer les masques' comme on dit, l'avantage c'est que comme sur la chaîne Voyages, on avait le dépaysement mais sans aucune fatigue ni frais de déplacement à engager .. quelle chance !... :-x
Dans ces cas là, c'est vrai, mieux vaut courir ces courses localement dans les endroits où elles sont adaptées, près du domicile des gens à qui elles sont dès le départ destinées. Et sur ce point, bingo, on se rejoint ! :-)

En fait, galop et trot, nous aurions le même problème mais .. géographiquement inversé (sud - nord / nord-sud) ?.... j'ai une petite idée d'où çà pourrait venir mais .. chut !!!
MORALITE (et seule solution que je voie à ce problème) : si t'aimes le galop tu viens habiter dans le Sud , si t'aimes le trot, tu montes vers le Nord !!! .. ou si t'aimes le Sud tu te reconvertis au galop et si t'aimes le nord ti te reconvertis au trot ! .. :-D (mieux vaut essayer d'en rire pour ne pas en pleurer, non?..)

ps : 'augmenter les allocation'.. si je peux me permettre .. pas trop... au delà d'un certain seuil vous commencez à vous attirer des 'collègues' de toute l'Europe qui vont on ne sait pas pourquoi plus vite que vous en plus la plupart du temps.. après vous, vous êtes obligés d'aller courir loin de chez vous aussi là où c'est encore possible.... ou en métaphore çà pourrait donner qu'attirées par sa taille, toutes les abeilles arrivent sur votre pot de miel et, oui il est beau, oui il est gros mais .. vous n'avez plus que le droit de le regarder !.. et récupérer si vous pouvez quelques gouttes qui tombent


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"OFF TO THE RACES"
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28.11.12 - 11:10 Profil

§Vermillion # 3 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Listed-Race
Listed-Race
Vermillion
264 posts depuis
le 31/3/2008
Valerya,
Citation :
Certains prônent une distribution qui récompense les mérites par région en termes d’amélioration et de participation à la recette ... En région parisienne, on est loin du compte


Valerya, les allocations parisiennes ont très sérieusement augmenter ces dernières années, dans certaines courses à condition en région s'adressant a des chevaux n'ayant pas obtenu une allocation de 6000€ dans les hippodromes de 2eme cat on court encore pour 5000€ au gagnant (parfois né et elevé).
Alors qu'en région parisienne on tombe sur des lots franchement mal composés de handicap et parfois à condition entre 10 et 12k au gagnant + primes. Demandez aux entraineurs de province, pour une immense catégorie de chevaux qui va du 3 ans maiden au vieux cheval entre 24 et 30 de valeur ils vaut mieux aller à Paris que rester en Province.

Arretons de dire que les courses en province sont des courses de mauvais chevaux c'est une remarque d'un autre temps (peut etre je me trompe mais c'est ce que votre message me fait ressentir).

Valerya,
Citation :
Décembre et janvier vont reproduire les réunions deauvillaises désertes en public et surchargées en partants venus en longs convois coûteux, y compris la veille et le jour de Noël.


Parce qu'à Longchamp ou Saint Cloud en semaine et même parfois le week end il y a du monde??? :-x
Par contre dans d'inombrables hippodrome de province (je ne pourrais pas faire une liste tellement elle serait longue) les tribunes sont pleines!
A mon humble avis, les propriétaires ainsi que les entraineurs et les salariés d'écurie de course cherche une une reconnaissance de leur travail et de leur investissement. Qui passe par des tribunes fournies pour applaudir une victoire et une rentabilité des investissements consentis.

Votre message est très riche et il est dure d'y apporter une réponse bien construite j'espère néanmoins être lisible et compréhensible.
Cordialement
28.11.12 - 11:24 Profil

§Fakir # 4 ≡ Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
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Fakir
3103 posts depuis
le 27/1/2012
De : L'Orne
Plat , trot et obstacle, c'est la même galère.
On ne peut tout de même pas revenir aux années 60 où les "vraies" courses se déroulaient uniquement dans la région parisienne (à part les courts meetings de Cagne et Pau l'hiver et celui de Deauville l'été). La province a réclamé une plus juste répartition des allocations on va tout de même pas revenir en arrière, pour que les parisiens ne fassent pas les kilomètres que les provinciaux devront faire ?
Le plus important c'est la recette et si elle est en baisse il faut chercher les raisons. Perso ma crainte, c'est la banalisation du nombre de courses qui ne sont plus un évènement. Le joueur le plus accroc ne peut pas suivre le rythme effréné de 11h du matin à 11 h du soir. Pour paraphraser les économistes , si trop d'impots tuent l'impot, je ne suis pas loin de penser que trop de courses tuent les courses.
28.11.12 - 11:35 Profil

§easytrot # 5 ≡ Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
Groupe I
easytrot
1256 posts depuis
le 24/10/2011
De : France
Fakir,
Citation :
Le plus important c'est la recette et si elle est en baisse il faut chercher les raisons. Perso ma crainte, c'est la banalisation du nombre de courses qui ne sont plus un évènement. Le joueur le plus accroc ne peut pas suivre le rythme effréné de 11h du matin à 11 h du soir. Pour paraphraser les économistes , si trop d'impots tuent l'impot, je ne suis pas loin de penser que trop de courses tuent les courses.

Je sais pas .. dans un univers de HAUTE CONCURRENCE, ne faut-il pas au contraire coller 24/24 à la vie des 'accrocs', maintenir leur intérêt en éveil et répondre à leurs attentes le plus possible, histoire de ne pas les laisser être tentés par des choses concurrentes qui elles seraient là au bon moment ?... valable pour les jeux et pour le reste aussi ... en tout cas en effet valable pour le trot et le galop : le JEU (et les propriétaires qui paient, les subventions de l'Etat et les versements du PMU sont loin de TOUT payer dans les filières cheval, il en manquerait beaucoup sans les fonds des particuliers... ) , tout çà, donc, le FINANCEMENT c'est le nerf de la guerre ; faut pas trop .. 'jouer' avec.


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"OFF TO THE RACES"
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28.11.12 - 11:44 Profil

§Stingmens # 6 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
Groupe I
Stingmens
7184 posts depuis
le 9/10/2010
De : Compiègne
Fakir,
Citation :
Perso ma crainte, c'est la banalisation du nombre de courses qui ne sont plus un évènement. Le joueur le plus accroc ne peut pas suivre le rythme effréné de 11h du matin à 11 h du soir


+1, tout à fait d'accord, d'ailleurs cette question des horaires me paraît essentielle : quand on voit des tribunes désertes, comme hier à Mauquenchy... Un hippodrome sans public, ce n'est plus un hippodrome.
A ce titre, autant je trouve que les semi-nocturnes provinciales en semaine sont une assez bonne idée, autant je trouve que les réunions qui débutent à midi, voire plus tôt (à Saint Malo dimanche, la 1ère est partie à... 10h50 !! :cdmalades:), c'est complètement absurde.
D'ailleurs, HEUREUSEMENT que les réunions du samedi à Vincennes ont repris des horaires normaux...
28.11.12 - 11:46 Profil

§easytrot # 7 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
Groupe I
easytrot
1256 posts depuis
le 24/10/2011
De : France
Stingmens,
Citation :
Fakir,
Citation :

Perso ma crainte, c'est la banalisation du nombre de courses qui ne sont plus un évènement. Le joueur le plus accroc ne peut pas suivre le rythme effréné de 11h du matin à 11 h du soir



+1, tout à fait d'accord, d'ailleurs cette question des horaires me paraît essentielle : quand on voit des tribunes désertes, comme hier à Mauquenchy... Un hippodrome sans public, ce n'est plus un hippodrome.
A ce titre, autant je trouve que les semi-nocturnes provinciales en semaine sont une assez bonne idée, autant je trouve que les réunions qui débutent à midi, voire plus tôt (à Saint Malo dimanche, la 1ère est partie à... 10h50 !! ), c'est complètement absurde.
D'ailleurs, HEUREUSEMENT que les réunions du samedi à Vincennes ont repris des horaires normaux...


Une réponse pour deux --partagez- :-)

Le joueur accroc qui ne peut pas suivre .. OK, d'accord mais .. ce n'est vrai que si on considère qu'il n'y a qu' U N joueur (ou un genre de joueurs) qui joue du matin au soir.. là c'est dur c'est vrai. Le but de la manoeuvre est de considérer qu'il y a PLUSIEURS ( ou genre de) joueurs : ceux qui ont plutôt l'opportunité de jouer le matin, ceux du tantôt, ceux du soir. Là) on comprend mieux le pourquoi de la chose : le type qui veut jouer le soir et qui n'a que des courses en diurne, ou l'inverse .. s'il trouve des courses ouvertes au jeu à cve moemnt là, il s'y interesse et il joue ; s'il n'a pas de support à ce moment là il ne joue pas. C'était fait pour essayer de ratisser une clientèle PLUS LARGE... vous voyez ?.. dans la même veine j'aurais même poussé jusqu'à aussi élargir le TYPE de courses ouvertes au jeu ... si les autres commencent à moins bien marcher ... vous voyez toujours ?... .... :-)

Les tribunes vides ???? ne me faites pas rire . Des courses en semaine QUI voulez-vous qui aillent physiquement sur un hippodrome ???.. à part les rentiers --çà court pas les rues-- ou ''le gentleman d'epson'' pour escroquer (gentiment) deux ou trois retraités :-D sinon les autres .. ils sont censés TRAVAILLER non ?...
D'ailleurs j'ai des souvenirs empreints de surprise et de déception de tribunes d'un grand hippodrome parisien, diurne 'normale' (je veux dire sans opération de pub particulière pour attirer du chaland --qui joue peu d'ailleurs-- ) ou soir de courses, le tout sur semaine .... V I D E S ... même le Salon Uranie et le restau ... un désert où les serveurs s'ennuyaient entre trois pelés et un tondu ...... j'étais tombée des jours de grève des transportts parisiens ou quoi ???? .... :-P .. Lo


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"OFF TO THE RACES"
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28.11.12 - 13:28 Profil

§Valerya # 8 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
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Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
J'aimerai préciser que je n'ai pas participé à la rédaction du texte, même si je trouve l'analyse très sensée.

Pour répondre à Vermillon, je n'ai pas eu l'impression que les courses de province aient été stigmatisées comme des courses pour mauvais chevaux et je partage votre analyse sur leur niveau.

En faisant un condensé, le propos serait plutôt de défendre des pôles régionaux, avec des hippodromes épicentres des sites d'entrainement.

L'illustration serait de penser qu'il est illogique de ne pas avoir de réunions l'hiver à Pornichet, Chantilly, Deauville (de mi-janvier à mars) ou Lyon la Soie, hippodromes équipés d'une PSF, alors que beaucoup de chevaux sont stationnés à proximité.
Les déplacements longs sont excessivement couteux, causent un réel problème au niveau du management salarial, avec, cerise sur le gâteau pour des employés très souvent courageux et dévoués, qui travaillent sur de grandes amplitudes horaires dehors par tout temps: 2 réunions de courses le 24 et 25 Décembre où ils seront sensés travailler du matin au soir (en prenant les temps de transport en considération) sans pouvoir célébrer un Noël familial.

Je me permettrai d'ajouter qu'il est triste que France-Galop et le PMU soient devenues des entités totalement autistes vis à vis des sociaux-professionnels au point que ces derniers communiquent avec leur autorité de tutelle par voie de de presse (le texte est paru dans Paris-Turf et JDG). N'est-ce pas inquiétant de gérer ainsi les questions de management interne?
J'intègre le PMU, car quand on soulève un problème, on a souvent une réponse stéréotypée par les responsables de France-Galop: "c'est le PMU qui nous l'impose".

Il y a une réunion demain soir et je ne manquerai pas de vous livrer les idées et arguments qui y seront développés.



[ Edité par Valerya 28.11.2012 - 13:43 ]


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
28.11.12 - 14:42 Profil

§martial # 9 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Course A
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martial
134 posts depuis
le 7/12/2006
De : La Teste de Buch
je pense qu'à Paris vous n'avez pas à vous plaindre. Une simple illustration, à Paris les handicaps PHH 2ème épreuve sont de 18 ou 19 k€ d'allocations alors qu'en province pour les mêmes chevaux la dotation est entre 13 et 16 k€. Pour nous exclure vous avez fait des handicaps en cette fin d'année pour des chevaux ayant depuis le 1/5/2012 été classés dans les 5 premiers d'une course de 18k€, nous sommes donc exclus sans aucune discussion possible.
Et que dire du transport gratuit pour les chevaux venant de Chantilly, Maisons Laffitte, Marseille et quelques autres, alors que nous de province nous ne percevons qu'une faible indemnité de transport qui est loin de couvrir les frais
Le malaise est pour toutes les régions, quand je vois que dans un handicap 4 ans et + la semaine prochaine à Deauville il y a 216 engagés !!!!!
28.11.12 - 16:49 Profil

§loujine # 10 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat?
Groupe I
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loujine
2372 posts depuis
le 8/5/2008
Pour le problème de pénurie de partants dans certains courses et trop plein dans d'autres, comme ça à première vue cela vient de la liberté totale des engagements qui provoque un choix par intérêt financier à plus ou moins long terme ce qui n'est pas bon pour le système entier (vision à courte vue) mais pourquoi ne pas mettre plus de contraintes pour obliger les entraineurs à engager les chevaux qui ont une certaine valeur à aller d'abord vers les courses moins attractives là (ou un système de quota d'engagements obligatoires sur l'écurie ou de bonus en cas d'engagements dans une course moins attractive mais dont le cheval a la valeur) avant d'aller sur d'autres, comme ça tout le monde serait soumis à cette obligation, personne ne serait désavantagé et les courses moins attractives par peur des "valeurs" ou d'un "épouvantail" ou "moindre allocations" seraient pourvues.
Parce que quand la liberté est totale on tend naturellement vers la course attractive à 200 engagés et la course pas attractive (et en général on sait pourquoi) à 6.
Et pour évaluer l'attractivité c'est facile si la course a un peu d'ancienneté : nombre d'engagés moyen des 3 années précédentes par exemple
Mais bon c'est peut-être une suggestion naïve dont je ne vois pas les effets contre-productifs!
En résumé les entraîneurs devraient respecter un quota de partants pour aller vers le rééquilibrage entre courses attractives et courses non attractives statistiquement par rapport aux années précédentes (et bien sur au bout d'un moment on peut imaginer que cela se réajusterait) et l'entraineur qui respecte le quota une année aurait des priorités en fonction dans les courses attractives l'année suivante.
Et en plus on pourrait faire une statistique intéressante par entrainement comment se répartit le ratio course attractive/course pas attractive par entrainement et voir si on peut observer des différences (bon si ça se trouve ça existe déjà et c'est déjà utilisé! :-) )
28.11.12 - 23:48 Profil
 

   

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