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Valerya |
# 41 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat? |
Groupe I
2757 posts depuis le 5/7/2008
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Nouveau communiqué de l'association des entraineurs:
Si le bénévolat est une pierre angulaire de la filière, l’amateurisme est inacceptable de la part d’un "tout nouveau" Conseil Économique et Social, censé chercher et trouver des solutions à la crise des professionnels et qui balaie d’emblée les études déjà réalisées par la précédente gouvernance.
Après près d’un an de silence, M. Philippe Jeanneret, vice-président, reprenant des chiffres éculés, affirme une mobilisation sur l’analyse des comptabilités de soixante- cinq entraîneurs...
Quelles sont donc ces entreprises ? Les chiffres mentionnés sont clairement anachroniques et sans commune mesure avec la réalité de terrain des entraîneurs publics. De qui se moque-t-on ? Pour mener à bien une analyse efficace, il convient de réunir et rapprocher les bons chiffres. Par exemple, les chiffres annuels de l’observatoire social de l’AFASEC (organisme officiel) et ceux réunis par les associations de professionnels, et notamment notre Association qui regroupe 275 adhérents soit environ 70 % des entraîneurs de galop et maîtrise l’ensemble des données.
Le coût journalier d’un galopeur à l’entraînement ne se calcule pas en fonction du nombre de chevaux entraînés, mais en considérant de multiples paramètres. Les différences et paliers sont plus liés à la situation qu’à la taille de l’entreprise, qui influe principalement sur le nombre de cadres/responsables et probablement sur le taux d’ancienneté.
Dans le cadre des lois et conventions, il faut considérer l’augmentation des charges et des contraintes impactant les dépenses et comparer les variables : - Nombre de chevaux par employé dans l’entreprise ; - Pratiques en termes de salaires, primes d’ancienneté, dimanches et jours fériés travaillés, heures supplémentaires, déplacements du personnel aux courses et distribution des pourcentages ; - Tarifs et dépenses moyennes en fourrage, maréchal, vétérinaire, prestataires, loyers, entretien, etc. ; - Impact récent sur l’économie des entreprises de la dispersion des opportunités et des allocations, mesurées via l’axiome : voyages/dépenses/gains par partant ; - Évolution de la clientèle en nombre et investissement, rapprochée du programme et des voyages ; - Impact probable de l’augmentation de la TVA ; - Excédent Brut d’Exploitation : l’incontournable taux d’endettement de l’entreprise qui permet d’en évaluer globalement la cohérence.
Plus de 50 % des chevaux appartiennent ou sont loués aux entraîneurs et leurs proches. Pour les protéger, les instances de France Galop doivent affronter la réalité.
Nul besoin de comités Théodule pour conclure à une crise sans précédent au Galop. Les professionnels veulent trouver des opportunités rémunératrices pour leurs chevaux et ne plus subir dans la précarité les politiques partisanes.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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05.12.12 - 23:00 |
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easytrot |
# 45 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat? |
Groupe I
1256 posts depuis le 24/10/2011 De : France
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100OR, Citation :Faisons un raisonnement par l'absurde... supposons qu'une autre association Loi 1901 organise les prises de paris, uniquement via Internet (low coast oblige) et avec un programme de courses de division II sur des champs de courses, auquels elle reverserait des allocations prises sur les paris de ses courses... le PMU n'aurait plus que les courses de Groupe et ABC... selon vous vers quels jeux organisés irait en masse l'argent de parieurs? vers le PMU ou vers cette association chimérique?
Question F A C I L E !!! .. sans aucun doute, quand les pelotons ''lettrés'' du PMU vont se composer de 8 partants appartenant à seuleme,t 3 ou 4 propriétaires et que, fianlement, l'arrivée étant déjà affichée avant le départ il n'y aura plus aucun suspense donc espoir de côtes et rapports valables ( risquer 1 €uro pour gagner dans le meilleur des cas 10 centimes !!! ) et qu'en face la concurrence "chimérique" va aligner des pelotons de 16 ou 18 partants où les turfistes vont retrouver le goût .. de l'authentique aucun doute 100or, ils iront vers la Dicvision II .. là où il y a du risque mais en contrepartie des reflets de GAINS --la grosse côte! la glorieuse incertitide du tirf etc..-- ... c'est çà le jeu ma pôv Simone ! Et je vous parierai sans hésiter la maison là dessus ... de l'expression anglaise ''to bet the house !'' ... déguisez-vous en incognito et allez passer quelques après-midis ou soirées au milieu des turfistes, sur un hippodrome ou au point courses... regardez, E C O U T E Z (les) ... et revenez me dire si je vous avais menti.
Valerya, Faites atention qd vous parlez de chevaux en location. Si la copie est conforme, d'après le script, sur ce sujet "on" va vous répondre en face : -'Ce sont les locations de carrières de courses qui RUINENT les entraineurs ! il suffit de les interdire et tout redeviendra pour le mieux dans le meilleur des mondes !" ... une contre-vérité assénée avec la plus sincère des mauvaises foi à vous convaincre une pierre (au contraire, les entraineurs qui LOUENT le faisant faute de propriétaires en nombre suffisant pour occuper leurs boxes avec des chevaux en pension PAYANTE et tentant de ce fait de sauver leur affaire en exerçant leur métier, leur personnel, les FRAIS FIXES étant , par définition ... fixes!. C'est çà ou .. la clé sous la porte et ANPE. Idem pour les bailleurs, qui ne vendent pas pour le plaisir de ne pas vendre mais simplement .. faute d'acheteur (sérieux) ; alors, perdu pour perdu, ils tentent la location avec un entraineur ou un 'investisseur' qu'ils ont choisi. Et le tout fait marcher le système .. son absence ferait effectivement maintenant un sacré trou )
------------------------------- "OFF TO THE RACES" ------------------------------- |
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06.12.12 - 00:38 |
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kspoon17 |
# 48 ≡ Re: Quel avenir pour les courses de plat? |
Groupe III
399 posts depuis le 18/4/2006
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Tout nouveau proprietaire, avec un premier cheval a l'entrainement dans le Centre-Est, je me permets de donner mon avis ...
A mon sens, il y a un probleme bien plus grand que les instances ne veulent pas affronter, preferant tourner le spectacle hippique en loterie et se contentant d'etendre l'offre de paris pour voir le CA d'ensemble croitre ...
Comment expliquer que dans un pays ou les allocations sont les plus elevees d'Europe (et parmi les plus elevees au monde), les instances ne parviennent pas a attirer de nouveaux proprietaires, petits et grands ... Comment expliquer qu'en Angleterre, les cadres, les ingenieurs, les medecins, les footballeurs, les acteurs ... tout le monde qui a un minimum de moyens se fait plaisir en achetant partie ou l'ensemble d'un pur-sang?
On va me parler de "culture hippique". Mais la culture hippique ne se decrete pas, elle se construit. Elle se construit en eduquant la masse de joueurs a ne pas parier sur un numero mais sur un "etre vivant", a comprendre ses performances, etc ... On ouvre grand les portes des grandes ecuries de courses dans les medias hippiques (a ce titre, je saluerai Mr de Royer Dupre, qui lui accepte toujours d'evoquer les chances de ses pensionnaires a l'antenne ou dans la presse, contrairement a d'autres), ce que, d'ailleurs, le trot fait sans doute mieux que le galop.
Donc, des "partenariats" avec des grosses entreprises pour inciter celles-ci (et les CE) a organiser des sorties courses pour les entreprises, de tisser des liens avec des gens qui pourraient vouloir devenir proprietaires, de faciliter les choses quand a l'obtention des agrements, aux structures d'ecuries, etc ...
Et enfin, aussi, de proceder a un serieux lifting de certains hippodromes, j'en veux pour preuve Parilly ou l'unique point de restauration de l'hippodrome est ouvert aux grands vents ... Et on veut amener familles et groupes a decouvrir les courses ainsi???
Valerya, je vous souhaite bon courage dans votre demarche qui me parait pleine de sens, je trouve moi aussi etonnant que l'on n'utilise pas plus les "fibrees" en hiver, que l'on n'organise pas des "meetings" a la sauce Anglaise comme on sait le faire a Craon, et surtout que l'on consulte le plus possibles les professionnels qui sont malgre tout au centre de l'echiquier ...
Enfin, pour ce qui est de la TVA, l'Etat pourrait sans doute abaisser sa marge sur les enjeux et reverser cela aux allocations de course, ce qui serait un habile tour de passe passe pour essayer de compenser un peu la hausse de la TVA. Meme si vous me direz a juste titre que le passionne continuera d'investir, sans doute a une echelle legerement moindre certes, et que c'est l'afflux de nouveaux proprietaires, jeunes et avec une carriere devant eux, qui fera perdurer les courses au galop ...
http://madeinturf.fr/ https://www.facebook.com/#!/pages/Madeinturf/594314817285230?hc_location=stream |
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06.12.12 - 11:02 |
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