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imposant |
# 284 ≡ Re: Grand Steeple-Chase de Paris 2010 (St., Gr.I, Auteuil) 30-05 |
Groupe I
1134 posts depuis le 5/4/2007
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Je veux réagir au post précédent concernant une déclaration de Stéphane Millaveau, l'éleveur de Louping d'ainay. Au lieu de tirer sur lui, mettez vous à sa place au même moment et vous verez ! 1°) A cet instant, il ne connait pas la gravité de la blessure du cheval et des " boiteux", il y en a à chaque course, sans que celà soit forcément grave. 2°) il exprime une frustation énorme car il est évident que ce genre d'évenement marque un homme, demandez à Mr Biraben ce qu'il en pense avec sleeping car ! 3°) tout éleveur sait très bien que pour faire naitre, elever, soigner, ... il faut réelement aimer les chevaux, sinon, on ne peut pas faire ce métier. 4°) Il y a de forte chance que Louping prenne sa retraite dans les herbage d'ainay, alors...
Donc respect et modération dans vos propos vis à vis de gens qui ne sont pas comme vous pensez ! |
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03.06.10 - 21:51 |
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Anonyme |
# 286 ≡ Re: Grand Steeple-Chase de Paris 2010 (St., Gr.I, Auteuil) 30-05 |
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loujine, Citation :Une déclaration - surtout unique, à brule pourpoint - peut être maladroite ou interprétée hors contexte ou induire quelquechose de faux...
Exact. imposant, Citation :tout éleveur sait très bien que pour faire naitre, elever, soigner, ... il faut réelement aimer les chevaux, sinon, on ne peut pas faire ce métier.
C'est vrai... |
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03.06.10 - 22:51 |
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Marc-L |
# 288 ≡ Re: Grand Steeple-Chase de Paris 2010 (St., Gr.I, Auteuil) 30-05 |
Groupe III
408 posts depuis le 30/1/2007 De : 14130 Calvados
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aqps, Citation :DANS LE FIG DE CE JOUR
J'en ai entendu des conneries mais alors la c'est un record absolu. Mes morceaux choisis:
-Pieux tire son génie d'une prise de risque effrayante(...) exigeant une acrobatie de rattrapage à la réception de chaque saut. Les jeunes qui essaient de l'imiter, c'est simple, tombent et se tuent.
-Des centaines de chutes qui lui valent cette tête de boxeur, ce corps zébré de cicatrices, fracturé de partout.
-Christophe Pieux monte Remember Rose, le favori. Après 4 kilomètres de course, dans le tournant d'Auteuil, alors qu'il est en tête, à la corde, Remember Rose cogne la lice. Les 500 kilos du cheval lancé à 50 kilomètres/heure écrasent le pied du jockey, la botte se déchire, la sangle de la selle se décroche. Sans doute Christophe Pieux n'a-t-il pas senti la douleur pendant l'effort. Mais avec cette selle qui glisse entre ses jambes, le privant de tous ses appuis, il ne peut pas ne pas mesurer les risques qu'il prend désormais à continuer la course. C'est exactement ce qu'il aime prendre, des risques en escalade, à l'élastique. Il continue et saute le rail-ditch and fence (surnommé le «juge de paix») comme à la parade. Encore 1000 mètres de course. La chaleur est diabolique, les chevaux crèvent littéralement de chaud, deux d'entre eux ne s'en relèveront pas, ce n'est plus une course, c'est un massacre. Christophe Pieux commence à sentir son pied qui pisse le sang, il y a encore quatre, trois, deux haies à franchir, le public a vu les autres tomber, il ne sait rien mais a conscience d'assister à une course extraordinaire.
-C'est fait! Christophe se dresse sur ses étriers, mollement, et pour cause : la selle ne tient plus. Il parvient à lever le bras en signe de victoire, mais c'est bizarre, le cheval ralentit, s'arrête, que se passe-t-il ? Va-t-il s'effondrer comme les autres? Et mourir d'épuisement, de déshydratation? Non. C'est Pieux qui tombe à terre. Hommes de piste et médecins accourent, les infirmiers avec le brancard, les journalistes avec les flashs. Pieux commence à leur raconter, tandis que le sang déborde maintenant de la botte. On ne va pas la retirer tout de suite, cette botte dont l'image fera le tour du monde, on ne sait pas encore la bouillie qu'il y a à l'intérieur.
-Christophe Pieux se relève, le gladiateur n'est pas mort, il faut qu'il aille à la pesée pour que la victoire soit valable. Il la veut, cette victoire. Il les veut toutes. On le soulève, pas de civière pour les braves, il est debout, ça va, allons-y, le voilà qui traverse à cloche-pied la foule, soutenu par les épaules, jusqu'au pesage. De l'infirmerie, il ressort trois minutes plus tard pour monter sur le podium et brandir son trophée devant la foule. Qu'estce qu'on était heureux, ce jour-là!
-Dans Paris-Turf, Remember Rose fait la une, ce qui n'est pas toujours bon signe. Une page entière est consacrée à Christophe Pieux. Vingt personnes parlent de lui et, parmi elles, certaines qui ne l'aiment pas, ou plus, des jockeys qu'il aurait trahis pour obtenir les meilleures montes. Ou qui lui reprochent son style, inesthétique.
-Je le suis aux vestiaires, il retire sa casaque avant de rejoindre la «salle des jockeys tristes», celle où les jockeys regardent à la télé la course dans laquelle ils ne montent pas. C'est à pleurer. Peut-être pleure-t-il d'écoeurement en découvrant le vainqueur : un cheval inférieur à Remember Rose de vingt longueurs.
[ Edité par Marc-L 04.06.2010 - 15:51 ] |
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04.06.10 - 16:50 |
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