Groupe II
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le 16/9/2002
De : PARIS
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La période des bilans.
A l’instar du monde économique dont les résultats des grands groupes sont à la une de tous les médias, le prix de Paris marque la fin d’exercice du meeting d’hivers de Vincennes et, tout comme pour la finance, le moment est propice pour établir le bilan des principaux protagonistes du sorte de triptyque que représentent les prix d’Amérique de France et de Paris grands classiques du plateau de Gravelle.
Cette année encore, et malgré des débuts chaotiques, JAG DE BELLOUET a démontré qu’il reste le « patron » de la grande piste de Vincennes.
Même si on lui supposait quelques adversaires à sa mesure dans le Prix d’Amérique, principalement KAZIRE DE GUEZ, GIGANT NEO et MARA BOURBON, force est de constater que :
KAZIRE DE GUEZ a explosé tout comme l’avait fait SCARLET KNIGHT en 2005 et pour les mêmes raisons, une « drive » un peu trop présomptueuse de leurs cochers respectifs Jos Verbeeck et JMB. Certes KAZIRE DE GUEZ est un bon cheval et peut épisodiquement occuper le devant de la scène mais ses deux échecs dans le Prix de France 2005 de toute les mémoires et dans le Prix d’Amérique 2006 démontre que le vainqueur du G.N.T 2004 n’a pas (encore ?) la qualité suffisant pour triompher dans les grands rendez-vous d’hivers de l’élite du trot.
GIGANT NEO mené plus sagement par Dominique Locqueneux a assuré la deuxième place tout comme l’an passé.
MARA BOURBON a été inexistante.
Pour sa deuxième levée, dans le Prix de France, le sire JAG DE BELLOUET dû sérieusement s’employer pour venir à bout d’un GIGANT NEO que l’on ne croyait pas si coriace d’autant que son driver regretta après coup, d’être parti si tôt et d’avoir ainsi plus servi que desservi le vainqueur. Qu’importe, l’histoire des courses retiendra que ce jour là JAG DE BELLOUET a comblé sa seule case encore vide dans le palmarès des grandes épreuves de Vincennes.
Le troisième défi de JAG DE BELLOUET dans le Prix de Paris est un échec total. Peut être celui-ci est-il le résultat des valses hésitations de son « cornac » qui ne souhaitait pas participer à l’épreuve initialement avant de se raviser, sans doute pour renforcer les similitudes avec BELLINO II. Mais voilà, la piste était boueuse, Christophe Gallier s’est trompé de tactique et JARDY est excellent sur les longues distances. A ce sujet, la troisième place de ce dernier dans le Prix d’Amérique est la confirmation qu’en prenant de l’âge un cheval « raccourci » est plus performant qu’un cheval « rallonger ». (Dernier exemple en date: WESTERNER).
Quant à l’impossibilité évoquée ici ou là de rendre 50 mètres dans le Prix de Paris, certes ce type de performance n’est pas réalisable par le premier venu, mais JAG DE BELLOUET n’est pas le premier venu et malgré les dénégations de JMB, je pense que mieux mené il l’aurait emporté. BELLINO II l’a fait, avant lui le monstrueux TIDALIUM PELO repris 48 mètre à TOSCAN, or JAG DE BELLOUET est d’une pointure comparable à TIDALIUM PELO et TOSCAN était d’un classe bien supérieure à JARDY.
En conclusion, JAG DE BELLOUET en cet hiver 2006 aura à la fois enrichi son palmarès et son portefeuille. Disons le tout net, il n’a plus rien à prouver en France. Alors désormais, à la fois pour le sport et la postérité, il lui faut sortir de son pré carré et affronter chez eux ceux sur lesquels il veut régner.
Ce bilan ne serait pas complet sans faire celui de la SECF sur la même période. Ainsi les conditions fantaisistes de participation au Prix d’Amérique font qu’un NI HO PED D’OMBREE peut faire sa rentrée hivernale dans l’épreuve de trot attelé prétendument la plus grande du monde, alors qu’un KESACO PHEDO vainqueur en 2004 et qui plus est détenteur du record de l’épreuve est privé de départ ! Et quel départ ! Celui de 2006 restera sûrement dans les annales tant le professionnalisme et le savoir faire de la société organisatrice a pu être apprécié de tous via la télé mondialisée…
D’ailleurs cet incident a réactualisé la mise en cause de la procédure de départ par quelques anciens (Jean Riaud, Minou Gougeon) rappelant que le départ à l’autostart fut la règle pendant des années. Ce type de départ a été supprimé suite à l’accrochage, en 1970, d’un pied d’UPSALIN (vainqueur en 1969) dans les rayons du sulky de SNOW SPEED. Or cet incident était la conjonction de deux phénomènes qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui, à savoir :
1/ Les roues à rayons qui dès après cet incident furent équipée de flasques souples.
2/ Le manque de pratique du pilote de l’autostart qui avait malencontreusement réduit sa vitesse au cours de la procédure de mise en route. Manque de pratique liée au faible nombre de course donnée à l’époque avec ce type de départ, ce qui n’est plus le cas.
Bref ! JAG DE BELLOUET est bien le champion escompté.
Ca s'arrose  |
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Publication de bilan
