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SeaBird |
# 1 ≡ Carton rouge |
Groupe II
505 posts depuis le 16/9/2002 De : PARIS
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Carton rouge ! J’ai lu (et relu) avec beaucoup d’attention l’interview de Monsieur Louis Romanet au quotidien « Paris Turf » en date du 15 janvier 2003. Je suis assez d’accord avec la hiérarchie qu’il a établi dans les trois grandes disciplines des courses en général et du plat en particulier. Pour ceux, dont je fais partie, qu’ils l’ont vu courir, SEA BIRD était un authentique phénomène alliant la plastique à l’efficacité. La photo couleur illustrant le propos dans ce journal a été prise alors que les chevaux se rendaient au départ de l’Arc de Triomphe 1965, course qu’il remporta en finissant dans un canter au milieu de la piste avec 5 longueurs d’avance sur RELIANCE, ce dernier lui-même invaincu (Hocquart, Jockey club, GP de Paris, Royal Oak) monté par le saint patron des jockeys de l’époque ; Yves Saint Martin. A noter, en contraste avec le précédent, la monte « longue » de Pat Glennon le jockey de SEA BIRD. Anecdote, celui-ci était entraîné par l’hermétique Etienne Pollet dont le sens de la communication ferait passer aujourd’hui André Fabre pour un bateleur de foire. Mais ce billet d’humeur n’est pas essentiellement motivé par nostalgie d’une époque révolue, où l’élevage français dominait le turf mondial, mais par les regrets et commentaires du dernier de la dynastie des Romanet se présentant accessoirement comme un défenseur de la liberté d’expression. En effet la popularité des courses de galop a bien baissé depuis et à qui la faute ! En privilégiant le fonctionnement des paris combinés sur les handicaps des programmes dominicaux, le prix du Nabab ou le Grand handicap de la manche sont devenu plus importants pour le public des parieurs que le prix Lupin ou de Noaille et des chevaux comme NASIRABAD ou PRENDS TON TEMPS plus célèbre qu’AQUARELLISTE ou SULAMANI. Or la popularité de SEA BIRD tenait surtout au fait que nombre de ses victoires étaient acquises dans des courses ou fonctionnait le paris tiercé, et malgré sa courte carrière il était devenu aussi célèbre dans les PMU qu’OZO ou OSCAR RL ses contemporains trotteurs. Quant à l’affluence dans nos hippodromes je prétends quant à moi que c’est en faisant systématiquement fonctionner ce type de paris (au moins le dimanche) sur les courses les plus importantes dans des programmes cohérents que le public et les curieux reviendront, les anciennes tribunes de Longchamp, dont celle du « pavillon » est le vestige, étaient vétustes et inadaptées, mais le jour des grands événements (Grand prix de Paris, Arc de triomphe) elles étaient pleines comme un œuf même si les spectateurs étaient aussi confortablement installés que des sardines à l’huile dans une boite « Le connétable » et ce, sans l’apport de la colonie d’outre Manche. Voilà le bilan d’une gestion strictement comptable d’une activité qui n’a pas su rendre PEINTRE CELEBRE… célèbre en dehors du microcosme et qui s’octroie un satisfecit en nous promettant des lendemains qui chantent ; Tribunes rénovées, couses en nocturnes, l’idée date de 30 ans mais comme disait Tonton « faut du temps au temps ». J’espère que ce programme novateur inclura les facilités de dessertes sinon gare aux journées sans voitures de sinistre mémoire.
Voilà, je commence bien l’année moi ! |
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16.01.03 - 13:43 |
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