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 PEINTRECELEBRE |
 # 82 ≡ Re: PRIX DE FRANCE 2005 |
Course A
121 posts depuis
le 9/9/2003
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Jean Mimiche au secours catholique
Au moyen âge, une querelle religieuse de première importance agita les grands esprits (au royaume des aveugles, les borgnes sont rois...). D'un côté, ceux qui voulaient brûler les icones appelés iconoclastes, de l'autre ceux qui prétendaient les vénérer, qu'on nommait iconodoules ou idolâtres ou encore iconophiles.
Ce vieux débat a récemment resurgi dans le temple de Vincennes, haut lieu de la liturgie hippique mais aussi dans la modeste paroisse Courses-France, autour de la personnalité tout à fait commune de Jean Michel Bazire.Commune sauf quand il s'attèle à un demi-sang, ou son savoir faire diabolique a fait de lui l'icône vivante des champs de course de France et de Navarre et la vedette des journaux spécialisés, voire plus.
Un grand média lui a confié la mission apostolique de prêcher la bonne parole aux ouailles de la chose hippique, mais aussi aux profanes et aux païens et pour ce faire, affublé d'un objet minuscule dont le port n'a pas tardé à causer une tempêtouille bien franchouillarde dont les conséquences n'auraient pas dû excéder les rebords d'un bénitier. Encensé hier, brûlé aujourd'hui sur la place publique,excommunié, jugé hérétique,immoral, le misérable a vu se déchainer à son endroit tout ce que le microcosme compte d'iconoclastes.
La morale. C'est autour de ce concept aussi exécrable qu'il peut-être noble qu'est né le micro-scandale ridicule du Prix de France (fort bien nommé en la matière), au cours duquel le pauvre Jean Michel n'a fait qu'exprimer par des mots bien français, ce que tout le monde admet, comprend, et constate de facto, de visu et in situ depuis des décennies sur la cendrée de Vincennes, sans que ça effarouche les vierges ou que ça fasse coasser les grenouilles du même bénitier.
On l'affirmera sans grands risques, l'immense majorité des inquisiteurs pour ne pas dire la totalité (laissons croire aux naîfs et aux croyants en tout genre qu'en ce bas-monde, il est encore des âmes pures) en eût fait -sinon dit- tout autant à la place du mécréant.
De fait, l'honnête provincial Treich ( voir son anagramme ! )qui a commis stricto sensu le même péché que Bazire mais observé lui, le silence d'un anachorète patenté, s'est vu épargner la damnation de ses semblables.
Enfin, pitié, qu'on ne vienne pas me chauffer sur l'image des courses : je n'ai pas vu qu'elle ait été écornée dans cette affaire sinon par les promoteurs du scandale et les Gardiens de la morale censés la soigner, cette image.
Courage Jean Miche. |
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| 22.02.05 - 20:02 |
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PRIX DE FRANCE 2005
