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Anonyme |
# 5 ≡ UN CLONE DE . . . PRIDE ! |
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Platon, Citation :Si l'on vous proposait un clone de Pride, l'accepteriez-vous ? Qu'en attendriez-vous vraiment ?
Pensez-vous qu'il fasse la même carrière ? Pensez-vous qu'il soit capable d'une production identique ?
Bonjour,
Pour ce qui est de sa carrière , difficile de réunir les mêmes conditions et idem pour l'élevage. Par contre pour ce que j'ai pu voir , le clonage ne permet pas le même assemblage cellulaire ...
Robin |
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07.12.07 - 14:05 |
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Platon |
# 7 ≡ Re: UN CLONE DE . . . PRIDE ! |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Pardonnez-moi, ma proposition était fallacieuse !
Définition : Clonage, technique permettant la multiplication in vitro de gènes et de cellules à partir d'une seule cellule provenant d'un tiers. C'est le remplacement, dans un oeuf vidé de son propre noyau, par autre noyau étranger : une opération tripartite. Donc, ayant le même patrimoine génétique que le modèle que l'on désire reproduire. (L'obtention d'un oeuf ainsi reconstitué et fiable demande environ 1000 remplacements in vitro !)
L'expérience de la brebis Dolly fut catastrophique mais les techniques ont depuis bien évolué. (Les problèmes étaient directement liés aux techniques mises en cause)
Malgré tout, nous ne savons toujours pas comment vont vieillir les nouveaux prototypes ! L'ADN transporte aussi une horloge biologique qui risque de nous surprendre : soit par un vieillissement accéléré, soit un retard de maturité, soit encore par un blocage de croissance. Car l'ADN ne transporte pas que des gènes mais aussi les agents actifs au développement cellulaire embryonnaire que les scientifiques observent sans en connaître le fonctionnement et qui risquent aussi d'être affectés par l'intervention (??). Le temps le dira. Si nous considérons (dans une reproduction naturelle), les nuisances liées aux toxines environnementales qui font échouer les meilleurs plans, que devons-nous penser des mesures antiseptiques qui entourent une telle manoeuvre ? Les dernières tentatives sur un cheval d'endurance semblent plus fiables. Cependant, le poulain ne sera pas confronté à la compétition (?), dommage, surtout lorsque l'on veut en faire un reproducteur. Nous connaissons tous des propres frères qui n'avaient en commun que le papier. (Prudents, les scientifiques contournent la finalité : les courses)
Lorsque l'on considère l'étroite marge de manoeuvre que laisse la nature pour qu'un plan de croisement réussisse, on se demande comment pourra-t-elle (la nature) surmonter les obstacles ajoutés à cette technique.
Nous avons constaté que la qualité d'un cheval crack était portée par sa solidité structurelle, qu'elle même était liée au parfait développement cellulaire intra utérin avant même de considérer les conditions d'élevage après la naissance.
Alléguer que par le clonage, l'on pourra récupérer le capital génétique d'un crack hongre est théoriquement vrai mais en pratique, le capital génétique n'est pas la finalité. Les éleveurs savent par expérience que même dans le meilleur des cas, les cracks ne font pas que des cracks. Ce sera peut être l'instant de relativiser sur le poids de la génétique.
A l'heure du Téléthon puissent ces très onéreuses expériences ne pas "servir" qu'aux chevaux !
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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08.12.07 - 10:33 |
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