Groupe I
1376 posts depuis le 11/11/2006 De : monde
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Beaucoup de chevaux de plat ne sont pas considérés ni traités comme des bécanes, à la bonne heure ! Le fait est que les hommes peu scrupuleux ont plus de travail à effectuer s'ils décident de racler des chevaux en obstacle ( personnel à rémunérer, moral du cheval à entretenir, etc...). J'aime les chevaux de plat comme les chevaux d'obstacle, et les bons entraineurs de plat comme les bons entraineurs d'obstacle. Mais il est indéniable qu'il devient de plus en plus difficile de rivaliser avec les "écuries-mammouths" de plat ( il en existe aussi en obstacle, mais les Mulryan, par exemple, courent surtout à Auteuil ). J'ai précisé entre les parenthèses utilisées lors de mon précédent post les situations extrêmes quant à l'âge des sujets exploités : les courses d'obstacle ne sont ouvertes qu'aux chevaux âgés d'au moins trois ans (en haies) ou quatre ans ( steeple) et les AQPS ne peuvent débuter même en plat qu'à quatre ans... précisions superflues sans doute, mais j'ai comme l'impression que les raccourcis du discours peuvent être mal interprétés. Cette temporalité elle-même est de nature à déterminer l' attitude et le comportement des hommes responsable du devenir de ces chevaux ( affaire de rythmes toujours, comme toujours dans la vie, dans le vivant, dans les vivants... et quand on n'est pas en phase avec le discours, avec la musique d'autrui : il y a malentendu ou mésentente...mais ce n'est pas grave, on peut raccommoder en précisant davantage les termes du discours, et en acceptant les différences ( vitales ) et c'est pour ça, heureusement, qu'on peut être ami, traverser le miroir, en sortir.......Mais le problème se pose quand la discordance temporelle affronte un homme et un cheval ( par exemple) , c'est-à-dire un être qui décide de ce qui doit être et un être réel et souffrant ( sans connotation négative à priori : on souffre, ie on supporte ce que l'on a à supporter...et quand on peut on s'arrange pour n'avoir pas à supporter l'insupportable) un être aussi souffrant qu'un homme, donc, mais qui dépend (presque) entièrement du bon plaisir d'un homme, d'un autre. Alors autant essayer de faire en sorte que notre bon plaisir soit en effet désir de faire au mieux possible, pour tous : le cheval d'abord, donc, conséquemment pour l'entourage.
PS : à l'attention de Platon : lorsque j'ai rencontré des chevaux d'obstacle, s'entrainant dans des conditions et parmi des êtres humains ( et autres ) exceptionnels, il m'a fallu un certain temps d'adaptation, mais ces moments restent parmi les plus beaux qu'il m'ait été donné de connaître. Ces chevaux m'ont tant appris, parce qu'ils sont si gentils et intelligents... et ils sont aussi gentils et intelligents ( quand ils déconnent, c'est toujours gentiment ) parce qu'ils ne sont pas contrariés bêtement et méchamment. Pour ces raisons, je compatis avec les éleveurs eux-mêmes compatissants, comme vous l'êtes me semble-t-il, susceptibles de voir leurs petits achetés par des individus "sans foi ni loi" (ou presque : cf posts sur les contrôles dans les courses en France).
Cantando en el cerro, llorando en el rio se agranda en la noche la pena del indio El sol y la luna y este canto mio besaran tus piedras camino del indio. Atahualpa Yupanqui
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