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efirdesmeures |
# 15 ≡ Re: Question aux eleveurs? |
Groupe II
533 posts depuis le 30/1/2006 De : Maine et Loire
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Pour répondre à ANISTAF :
Ce que j'ai voulu dire, c'est que les éleveurs ne devraient pas s'entêter à conserver poulinières des juments qui ne produisent pas de bons sujets. Certes il est intéressant d'essayer, j'avais une Quart de Vin, supposée être une bonne reproductrice, qui ne m'a fait que des crabes ( 3) J'ai alors décidé de la vendre à la réforme, car à la fin, non seulement on ne peut pas les vendre, mais en plus on ne peut pas les placer.
Tu appelles l'entraîneur et tu lui dis: " j'aurais un poulain à te placer, la mère n'a rien fait et n'a rien produit " ! cela devient inconcevable, les entraîneurs trient.
Il faut donc se rendre à l'évidence et arrêter de faire saillir les juments " médiocre" dont la famille maternelle n'a rien fait ou très peu, et ainsi la sélection se fera d'autant mieux.
Et oui ANISTAF, je pense que les juments que j'ai conservé à l'élevage sont les bonnes, celles qui j'espère me permettront de gagner de l'argent et non plus d'en perdre. Mon effectif est passé de 9 poulinières à 4 en deux ans. |
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14.02.09 - 09:54 |
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imposant |
# 17 ≡ |
Groupe I
1134 posts depuis le 5/4/2007
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Je suis assez d'accord avec l'analyse d'efirdemeures. Son analyse est basée sur "l'écomie de l'élevage des chevaux de courses".
Ce raisonnement permet au moins de tenir la route économiquement et donc de pouvoir élever dans de bonnes conditions. Il s'agit de produire des chevaux que le marché veut bien intégrer, autrement dit, faire correspondre sa production à la demande du marché. Ceci permet de garder un équilibre éconmique et technique. et c'est déjà beaucoup dans ce dur marché du cheval de courses...
La réussite de ce système passe par une réussite indispensable en compétition et par un tri "draconnien" de sa jumenterie. Toujours se poser la question: " Cette jument vaut-elle le coup d'un investissement de x€ pour sa mise à la reproduction et est ce que ses poulains ont un avenir économique ?"
Cependant, un élevage est souvent caractérisé par "une souche" et rarement plusieurs origines arrivent à cohabiter, ceci pour plusieurs raisons :
- L'élevage est marqué par un cheval qui s'est illustré, donc la demande commerciale tourne autour de "ce cheval".
- Une souche doit s'adapter à la méthode d'élevage, le terroir ( sol et climat), la démarche de mise en valeur, etc..., c'est à dire, tout ce qui est propre à l'éleveur. Il est donc rare de voir plusieurs souches " bien adaptées à un système".
- La base de sélection de l'éleveur doit être suffisament large pour permettre des tests avec de nouveaux courant de sang et sortir régulièrement des "gagnants" avec les croisements approuvés par la souche ( à une grande échelle, c'est la méthode pratiquée par l' AGA KHAN ).
Je conclurais en reprenant l'allocution de Mr de Gigou ( pdt des AQPS ) qui encourage les éleveurs à resserer leur jumenterie en essayant de retrouver une valeur ajoutée par la mise en valeur des produits jusqu'à 2,3, voir 4 ans, age ou le marché semble s'être déplacé. et moi même d'ajouter de ne pas trop diminuer car le nombre de courses semble lui augmenter de façon conséquente, donc ne laissons pas non plus les places libres à d'autres éleveurs, je pense notament aux irlandais, qui semblent prêt à nous approvisionner en chevaux ! |
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14.02.09 - 14:54 |
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