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 Platon |
 # 21 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis
le 20/2/2007
De : La Vienne (86)
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Il parait évident que le "dopage" le plus efficace et le moins risqué (en terme judiciaire) est celui pratiqué sur la jument et le poulain en phase anté-natal.
Il faut introduire l'idée de l'eugénisme chez les éleveurs. Eugénisme étant la science du mieux naitre, non pas à la façon d'un fou d'outre Rhin des années 40, (par élimination) mais avec beaucoup plus de soins sur la jument et son poulain.
Le handicap est que la biologie du cheval est mal connue. A notre époque, on se penche sur ce que les instruments techniques nous permettent de voir et savoir (l'infiniment petit) et nous ignorons beaucoup sur la physiologie, les rythmes végétatifs, l'influence du tube digestif, de la flore sur le psychisme, etc , ....
Qui veut avoir un peu d'avance devra se pencher sur ces questions, le sujet est immense et nécessite plus d'observations et de bon sens que de moyens.
L'énergie alimentaire ne sort pas du sac mais du métabolisme digestif.
Avis aux amateurs.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS
Site collection équestre : www.psreditions.com
"Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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| 10.01.12 - 20:03 |
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| Anonyme |
# 22 ≡ Re: les influences |
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oh oui platon, déja chez l'humain il se chamaille à coup d'études qui prouvent ça puis d'autres qui contredisent... Exemple du lait. Et puis le lobbing pharmaceutique....on y touche pas et donc on est influencé inconsciemment et les études sont biaisée par la communication des grands labo.
Alors d'ici à en arriver au cheval en étant crédible........ y'a le temps.
Et pourtant....... |
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| 10.01.12 - 20:08 |
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| Anonyme |
# 25 ≡ Re: les influences |
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Besoin en acide folique chez le cheval: mg/kg et g/jour
Chevaux de haute performance en plein entraînement 10 100
Chevaux de haute performance subissant un travail léger 10 50
Poneys, chevaux de selle 5 15
Poulinières et étalons 5 20
Jeunes chevaux 1-2 ans 5 15
Foals et yearlings de moins d'un an 10 10-30
Une croissance lente accompagnée de performances sportives médiocres peut résulter d’un apport insuffisant en vitamines. Si le manque de performances s’assortit d’un état anémique, en dépit d’un apport en fer correct, il y aurait lieu d’augmenter la dose en acide folique et/ou celle de la vitamine B12. La chute des cheveux, surtout accompagnée de diarrhées, indique une carence en acide folique. Les chevaux, à l’occasion d’un programme de travail intense, bénéficieront d’un apport supplémentaire en vitamine surtout si leurs performances sportives et d’endurance venaient à faiblir
A lire pour tout avoir:
http://www.twydil.com/fr-twyd/tools2/3.vit/fr4vit12.htm
Et petit site sur les vitamines:
http://www.twydil.com/fr-twyd/tools2/3.vit/fr4vita6.htm
bon, encore une fois, c'est juste une ébauche de renseignement, un labo derrière mais c'est toujours bon de le lire quand même |
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| 10.01.12 - 20:26 |
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| Anonyme |
# 28 ≡ Re: les influences |
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Voilà un sujet très intéressant ! Justement le sujet du clonage m'avait interpelé à ce sujet : Pourquoi ne pas étudier les répercutions de telle éducation et autre sur des sujets clonés du même age.
+1 pour popodote pour le facteur chance, dans le sens où on ne contrôle et ne sait pas tout, et qui sait, s'il avait toujours été respecté, peut être que seabeascuit n'aurait jamais eu la niaque, et si Ourasi n'était pas tombé chez J.R Gougeon... Et puis sur 5 propres frères, il peut y en avoir qu'un de bon, comme chez les humains 
Sinon pour répondre au sondage, je différencierais le potentiel et la finalité.
Pour le potentiel à 18 mois, d'abord l'acquis, je dirais les gènes (10 à 20 % père, 60 à 70% mère, 10 % croisement, 20 % caractère), puis 5% éducation et environnement (modère ou renforce le caractère,..) , 5% alimentation (structure musculaire,...).
Autant pour la mère car tous les étalons ont un pédigrée et des perfs, pas les juments. Si on veut un beau bol de framboises, à partir de 2 barquettes, l'une de chez l'épicier, l'autre de chez lidl, on va plus trier la barquette de chez Lidl, parce que celle de chez l'épicier a déjà dû satisfaire à des critères plus stricts.  dites moi si jme trompe. Et le % est plus variable parce certaines juments marquent plus que d'autres.
Ensuite pour l'entrainement, Le potentiel (ci-dessus) avant tout, 65- 70%, 20 -25 % entrainement (voir la réussite à l'élevage des Bijeon et Quick sans origines exceptionnelles), 8 % soins et alimentation antérieure (pour tenir le coup, partant du principe ou peut être qu'une alimentation déficiente accentue des faiblesses génétiques), 2% éducation.
bon ok c'est un peu fouillis
L'alimentation, les soins, la génétiques, l'entrainement... on sait à peu près quelle direction aller quand on cherche bien, l'éducation un peu moins, dans quel sens aller pour qu'il ait envie d'y aller? |
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| 10.01.12 - 22:42 |
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| Marieyo |
# 29 ≡ Re: les influences |
Groupe I
989 posts depuis
le 20/6/2008
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bonsoir à tous
a super tous ces posts 
alors il est tard, je sais pas si je vais être claire
alors pourquoi 50/50 en génétique, par ce que l'ovule recueil le patrimoine génétique du mâle donc blablabla donc c'est les lois de la génétique
(si Einstein et Maryline avaient eu un enfant ensemble , aurait-il eu la beauté de son père et intelligence de sa mère ... ? =)
mère nature choisie ce qu'elle veut dans le patrimoine du père et dans celui de la mère, c'est ce qui fait la diversité.
alors pourquoi certaines juments telles des poules aux oeufs d'or, bien que saillie par différents mâles (qui sont potentiellement tous bons car trier sur le volet), font de si bons poulains, elle même n'ayant qu'une carrière de poulinière et quelque fois leur mère aussi. (donc pour juger de leur qualité , c'est pas possible). Et d'autres dans la même situation saillie par d'excellents mâles,ne font rien de bien, mais rien de rien. 
Après je pense également aux aspects anténatal, post natal dans l'élevage du poulain. comme vous l'avez évoqué avec popodote. |
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| 10.01.12 - 23:36 |
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| Platon |
# 30 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis
le 20/2/2007
De : La Vienne (86)
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Bonjour,
Oui, merci pour vos interventions, ces échanges sont intéressants et dans ce cadre, permettez moi d'aller un peu plus loin.
Je m'étonne encore que les travaux de Mendel sur les souris soient aussi prégnants !
Ils sont exactes certes mais pas suffisants. Ils portent sur des sujets à fécondations multipares. Ce n'est pas le cas des chevaux chez qui, chaque sujet à une vie particulière et singulière. Les années, les saisons, les décades se suivent mais ne se ressemblent pas.
Tout le monde le sait, il faut aussi le prendre en considération.
Si nous faisions le point rapide des critères changeant d'une gestation à l'autre, cette page ne suffira pas à dresser la liste.
Il y a les conditions environnementales, mais aussi l'état de santé physiologique des géniteurs, l'alimentation, les antécédents de santé, l'époque, les conditions météo au moment de la fécondation, l'anxiété du moment et bien d'autres encore.
Je n'ai pas la prétention de savoir, mais, parmi tous ces critères, nous savons que les conditions les plus favorables risques d'aboutir sur les résultats les meilleurs. C'est du moins ce que la conscience humaine fait savoir.
Il faut, je crois avoir l'audace de se remettre en question et croire que tout aussi intelligent que soit l'homme avec toutes ses machines, il n'a pas forcément tout vu et tout compris. Et c'est heureux !
La génétique me fait souvent penser aux chefs cuisiniers qui commencent par se procurer les meilleurs ingrédients possibles. (une tomate murie sur le sol et sous le soleil du Midi aura une saveur différente de celle venue dans la région du Nord) . Puis intervient la fabrication avec milles méthodes qui feront que les saveurs seront plus ou moins prononcées et les plats très différents.
Des peuples anciens, éleveurs de chevaux, avec des critères rudimentaires ont produit les meilleures cavaleries du monde.
Même sans interventions humaines, la nature évolue, s'adapte, se perfectionne en subissant le bio-top.
L'évolution de nos techniques et de nos savoirs est limitée à nos observations et vient s'ajouter à ce que nous ne voyons pas mais qui existe : pollution locale, température ressentie, électricité d'orage, et pourquoi ne pas ajouter le thème astral (je n'y connais rien, mais pourquoi pas?) la liste serait illimitée.
Voilà encore des points sur lesquels on peut discuter.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS
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| 11.01.12 - 13:39 |
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