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Platon |
# 31 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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marieyo Citation :mère nature choisie ce qu'elle veut dans le patrimoine du père et dans celui de la mère, c'est ce qui fait la diversité.
En te lisant, j'ai l'impression d'un certain fatalisme. Le hasard n'existe pas dans la nature. Tout est mécanique, tout a une raison, une origine et une fin. Je m'intéresse beaucoup à l'homéopathie car elle permet de détailler des groupes d'individus selon leur tempérament. En recréant les conditions favorables, je suis en mesure aujourd'hui de faire naitre 2 de ces tempéraments. C'est génial ! Aujourd'hui, un éleveur admet que si la jument est bien nourrie, il aura un poulain en bonne état, mais on peut faire mieux, en affinant ses observations.
Cela pour dire que si l'on a un poulain musculeux ou filiforme, c'est en raison de certaines conditions de vie qui ont influencé le tempérament du poulain à venir.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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11.01.12 - 19:51 |
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Platon |
# 32 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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marieyo Citation :alors pourquoi certaines juments telles des poules aux oeufs d'or, bien que saillie par différents mâles (qui sont potentiellement tous bons car trier sur le volet), font de si bons poulains, elle même n'ayant qu'une carrière de poulinière et quelque fois leur mère aussi. (donc pour juger de leur qualité , c'est pas possible). Et d'autres dans la même situation saillie par d'excellents mâles,ne font rien de bien, mais rien de rien.
Je n'avais pas repérée cette bonne question. pourquoi certaines juments font des champions ? c'est une question de vitalité. Parfois (souvent) les grandes juments de courses (fatiguées par les courses) ne sont que de piètres poulinières. De plus le père donne ses gènes, mais la mèreaussi et y rajoute la croissance anténatale et le comportement. Sur la vitalité, on peut observer qu'un sujet affaibli reproduit souvent son sexe. Qu'un sujet fort communique sa vitalité; Il faudrait inventer un compteur à vitalité. Par vitalité, il faudrait comprendre : résistance aux maladie, émotivité / calme, digestion / assimilation, cardio, amplitudes, parasites, mycoses, etc .....
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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11.01.12 - 21:04 |
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Platon |
# 34 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Je fais partie maintenant des sexagénaires, je peux donc parlé avec une petite expérience personnelle.
L'interprétation de ces signes, fait l'homme ou la femme de cheval. Je suis persuadé, depuis que j'ai rencontré Etienne Pollet venir choisir ses yearlings au haras, qu'avec beaucoup d'observations, la maitrise du métier est meilleure.
Sur les productions des poulinières; Bien que tout cela soit relatif et non mécanique, le premier poulain, chez une poulinière affaiblie, purge la mère (notamment des métaux lourds) Si le premier produit est une bonne pouliche, le mâle suivant est souvent meilleur. Il y a ici suffisamment de connaisseurs pour relever ce propos (je m'expose).
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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11.01.12 - 21:33 |
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Anonyme |
# 37 ≡ Re: les influences |
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platon, vos propos sont passionnants. Toutefois, l'histoire du bonhomme expérimenté qui vient choisir les poulains au pré sur leur modèle ça fait un peu "image d'épinal".
Je reste persuadée que, pour le domaine des courses, les coutumes, les croyances et les a priori occupent une grande part dans la performance future d'un poulain. Je le dis sans aucune amertume car j'accepte très volontier ces règles.
La réalité du marché fait que : Les perf de la mère et éventuellement de ses produits seront étudiées. Le nom de l'étalon est demandé. S'il n'a pas la cote, il sera apprécié que le poulain ne lui ressemble pas (robe différente par exemple). Le contraire est vrai, si l'étalon est appréciée, votre poulain sera d'autant plus plaisant qu'il ressemble au père. Les mâles sont préférés aus femelles. Les alezans sont un peu plus délaissées. Moins ils auront de blanc, mieux se sera.
La question sur les critères qui influencent la qualité des poulains est pertinente dans l'absolu. Elle n'a pas d'interet dans un système de marché. |
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12.01.12 - 08:46 |
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Anonyme |
# 39 ≡ Re: les influences |
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je comprends vos arguments et reconnais les qualités des hommes et femmes de chevaux. Je dis simplement que le marché est fait de gens qui ne se posent pas forcément ce genre de questions. Les lois de Mendel n'ont aucune place dans les critères d'achat d'un poulain. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose n'est pas mon propos ici. |
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12.01.12 - 09:03 |
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Platon |
# 40 ≡ Re: les influences |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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Oui, miette, vous avez raison.
Les coutumes et traditions sont lourdes avec les chevaux. (Considérons la place débordante qu'on laisse à la génétique pure !) Le pire à mes yeux, est cette histoire de balzanes, à quatre, c'est la catastrophe. Les règles, en terme commercial, sont encore particulières et souvent absurdes, liées à la monde, à la course du matin, à la rumeur, etc ...... Et puisque ces influences de marché ne sont qu'artificielles, mieux vaut ne pas en parler d'autant qu'il faut avoir pignon sur rue pour agir ainsi, quel intérêt ??
Parlons des influences qui ne sont pas des "modes d'emploi" ni des lois certifiées mais bien d'éléments qui peuvent orienter les choix naturels. On pourrait dire : aidons la nature.
Etienne Pollet était très connu en son temps, il avait la plus petite écurie à Chantilly (15 boxes je crois) et les plus gros gains de courses. Il existe surement des internautes ici qui l'ont connu. J'ai assisté à ses sélections, on lâchait les yearlings 2 par 2 et il faisait sa sélection sur la posture de fuite des poulains ! A cette époque, les techniques vétérinaires étaient assez rudimentaires (pas encore de gynécologie), et la qualité d'un homme de cheval était inversement proportionnelle aux factures du véto. Imaginez, aujourd'hui ce que pourrait donner les techniques modernes et puissantes entre les mains d'hommes et femmes de chevaux pointus.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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12.01.12 - 09:24 |
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